Petits Adams sans culotte

par kelig, mercredi 10 février 2016, 06:58 (il y a 3008 jours) @ kelig

Mon grand copain avait invité toute la bande à son anniversaire. On était dans la barraque, que des garçons. Un anniversaire ça compte à dix ans. On était entre nous en dehors de l'école, et puis, je ne sais plus comment ça a commencé, c'était début mai, il faisait beau et chaud on a commencé à enlever nos tee-shirt. Et puis ensuite le pantalon et on s'est retrouvé en slip. Et tout à coup, sans le doute le plus audacieux d'entre nous, a lancé l'idée de se foutre à poil. C'était quand même vachement osé. On a quand même hésité. Tout le monde n'était pas chaud. Mais c'était excitant, comme quelque chose d'interdit. Et voilà comment un par un on s'est dévêtu de notre ultime attribut d'Adam imberbe en herbe. On peut pas dire que personne ne ressentait un peu de honte au début, parce qu'on était pudique dans l'ensemble. Mais c'était tout pour un un pour tous ou rien. Je crois bien qu'il y avait un ou deux récalcitrants encore à ce moment là. On s'est rué dehors et on a joué sur la pelouse au foot à oilepé, et aussi à la balançoire à la corde au trapèze et à grimper au portique, à jouer avec des bouts de bois à l'épée à grands cris. Entre temps on allait et venait prendre une part de gâteau et boire des verres de jus de fruit. Je sais pas où étaient les parents à ce moment là ils devaient vivre leur vie, à part un ou deux qui nous ont vu en laissant faire. On s'est retrouvé en fin d'aprèm dans le hangar allongés sur les roundballers, là on a tenu conciliabule tous tout nus. On a commencé à nous rendre compte de ce qu'on faisait. On riait mais certains étaient aussi un gênés, on se regardait quand même même si on se commentait pas et puis, de peur que leurs parents, aussi. Mais aucun ne regrettait et chacun était content au fond. C'était un sacré truc. De peur que certains se fassent gronder on s'est jurés de pas en parler. Ca a fini comme ça a commencé, on est allé se rhabiller et puis on est rentrés sagement chacun chez soi quand on est venu nous chercher.