apocalypse 1

par Kel, mardi 07 octobre 2014, 13:38 (il y a 3460 jours) @ Kel

Tu te rends compte ? Jamais plus on n'échangera un sourire, un geste amical, une complicité... Aucune. Entre nous, un mur d'Etats-Unis que tu as fait ériger pour diviser le monde des humains ou, d’autre part, l'immense fosse commune où tu enfouis les cadavres de tes innombrables victimes. Tu réalises ? Ce n'est pas une différence physiologique qui nous sépare, c'est une opposition d'idées caractérisée et, à présent, actée, sans plus l’ombre d’un doute. Pour toi il n'y a que quelques hommes qui méritent de tirer les bénéfices du travail de tous les autres hommes. Pour toi le fait que deux milliards d'êtres humains crèvent de faim, de soif et de guerre ne te fait rien. Alors que, tu le sais bien,  quelques trente milliards de dollars suffiraient à résorber la faim dans le monde. Une poussière... Comparée au milliers de milliards de dollars filés dans tes banques sans le moindre bénéfice du doute… Tu ne dis rien, à ça, tu ris sous cape. Tu caches ta funeste pensée en agissant sous couvert de décisions couvertes, tel n’importe quel vulgaire hypocrite, sauf que tu parles, tu parles, tu parles, de dessous ton couvercle… Ca, pour t’exprimer, tu peux utiliser toutes les voies, elles sont mises à ta disposition... Tu sièges à l’origine du mal, anoriginal. Tu prends le monde pour un dirigeable que tu insuffles sans souffle d’un mauvais gaz qui empuantit tout. Tes canaux ressemblent à de grosses mandibules d’insectes géants, artificiels, et tu t’en sers pour propager ta pensée macabre, ta triste fleur de mots truqués, de mots néant… Ils font le tour de la planète, satellites de ta toile filée que tu tisses avec d’infâmes secrets, mensonge global… Tu gonfles comme une baudruche, avec tes baux de ruche, mais tu finiras par exploser... Car on va tous te piquer. Nous, on est comme l’anti-rêve et lentille rêve mis en contact dans un même grand bateau, une planète qui navigue à la dérive à travers la mer étoilée de l’espace. Néonoé est l'ivrogne qui vacille à la proue. Vogue la galère… Tu penses sérieux qu’on va ramer jusqu’à la fin pour ton luxe ? Tu te goures, ver canaille. On ira te noyer sous le flot de la foule. On t’étouffera, on te tuera à l’eau de vie. Toi qui es moins que le rien, toi qui crois trahir impunément la moindre des poussières, sans craindre sa révolte en retour... Matière noire, dénuée d’espoir. Monstre sans fond. Idiotie incarnée. Le désert est cent milles fois plus riche que toi, va-t’en-guerre de pétrole, ultralâche. Le moindre scorpion cent fois plus valeureux. Je mange le pain de « Sésame, ouvre-toi » en compagnie de quarante mille voleurs. Ce sera pin béni dans ta gueule, jour du seigneur. Tu mourras sans rémission, sans un regard pour ta dépouille. Croque-mort dépouilleur. Triste sire, tu as fermé le livre de vie, tu as tronçonné l’arbre… Tant pis pour toi, personne pour te pleurer, nul ne te regrettera. Nous ferons un grand feu de joie pour fêter ta défaite ! 
Car toi et nous, on ne fait plus partie, non pas de la même race - reprends-le dans ta gueule ton sale concept inepte (entre scientifiques on le sait bien), ton Gobinaux à la noix que tu portes sur ta face de blanc-bec, mais de la même espèce d’humain. Toi, tu es de l’espèce qui toujours asservit, tant et plus, nous, et la plupart, sommes de celle qui souhaite voir détruite tout asservissement, que nous considérons comme le vice le pire qui soit, qui conduit à la fin promise par tes pairs de toute notre humanité, mais dont tu seul toi sera chassé, en définitive.

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