pavillon de l’Aurore

par sobac @, mercredi 26 septembre 2018, 10:11 (il y a 2011 jours) @ seyne

Il n’y aura plus le repos sous les oliviers du midi,
La place sera dévouée aux absences de rires.
Même les cigales amies feront une trêve,
Idem les odeurs de farniente, et la sieste coquine.
Le soleil perdra de son plomb, de son aplomb.
Comme un signe de solidarité, ou de recueillement.
Et le vent d’habitude enclin aux galipettes, sera défaillant.

Peu à peu la source se tarira, la jouvence s’éclipsera,
Et les journées de labeur, ne rimeront plus avec sueur.
L’angélus de la cloche, comme le son a l’abandon,
Donnera au silence des émotions, à la mesure de la partition.
Sur la tour de garde, quelques rapaces de faction,
Lorgneront les corps en décomposition, synonyme de nutrition.
Le sol deviendra dur et craquera au gel annonciateur,
D’une ère ou toutes ces erreurs, ont brisée les cœurs.

Il n’y aura que des cendres, des pierres à fendre,
Et le temps complice de ce désastre, n’aura plus rien à vendre.
A la surface Des océans, monteront les Dieux de demain,
Les nouveaux maitres d’une terre réappropriée,
Ou les règles édictées, seront celles d’un respect partagé.
Afin de réinventer les principes d’égalité.
Unique solution pour perdurer tous ensemble,
Car l’histoire n’oublie rien , et souvent même se repete.

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