Fais-le ne le fais pas

par s[i]e[/i]nile ll @, jeudi 05 septembre 2019, 07:43 (il y a 1689 jours)

Puisqu'il faut bien écrire, alors allons-y. Allons-y Alonso. Mais pour où c'est bien la question. Je ne sais pas. Je ne sais pas. Vraiment pas. Et puis ' y a plein de questions qui vont déjà avec, déjà plein de doutes. Rester propre. Se salir. Là sont les principales questions. Combien de temps la deuxième. M'aime-t-elle l'ultime ? C'est pour de bon j'en ai bien peur. Fini d'avoir peur. Finies les p'tites manigances. Fini tout ça. On y va. Mais pour où ? Ne joue plus maintenant, vas-y tout de go, comme ça comme un fou. Mais pas comme un soldat. Non, vas-y comme une espèce d'insecte inconnue, pas comme une mouche non, comme une espèce de petit oiseau-insecte, mi-insecte, mi-oiseau. Et butine, et va, et tourne et retourne. Et disparais. Réinvente des allées, réinvente tout. Jusqu'au sens des choses les plus intimes. Sois prêt à être complètement perdu. Sois prêt à courir, voler et sauter partout et tout le temps, comme ça parfois sans fin. Tourne les pages, tourne, tourne. Mais ne la tourne pas, elle. Elle a pas mérité. Pas encore. Peut-être jamais. On peut se prendre à rêver. Et encaisse. Encaisse partout. Montre-le ton gros cœur. Montre-le ton sang jaune. Fais pas la mijaurée surtout. Montre tout.
Cette nuit j'ai pas aimé. À croire qu'il y avait des morts à sauver. Ceux-là ' faut qu' i' s' calment maintenant. Va falloir. Ou ça va piquer. Je veux menacer personne mais c'est pour moi que ça va piquer. Je veux bien rendre, je veux bien tout mais va falloir me donner des garanties, des garanties de bonne conduite. Et encore j'écris tout petit. Et on comprend de moins en moins ce que j'écris. C'est pour ça que je l'écris ici.
" Tu m' rassures, je croyais que tu avais tué quelqu'un. ". Véridique. On me l'a dit ce matin, à la boulangerie. Du coup j'ai dit tu vas prendre quoi. ' Y a rien m'a-t-on dit. Ça va, c'est bon, ça passe. Et merci, même si ce merci est faible. Même si ce merci n'est pas faire merci. C'est dire merci. Comptez bien, comptez tout, tant que vous le pouvez encore. Tant qu'il y a encore un tout petit peu d'argent. Je te raconte pas l'or, je te raconte pas les lingots que ça m'a rapporté. Millionnaire je suis, millionnaire je reste. C'est comme ça, c'est pour l'Éternité. C'est pas moi qu' ai voulu et je suis vraiment désolé pour les autres. C'est pour ça. Toute musique a un rythme, même une musique de merde, et c'est ça le génie de la musique. La reprise mon vieux. Pense à la reprise. T'es en vacances bientôt mais chez nous on prépare le 14 juillet à la Noël. Pardon. J'espère que t'auras compris. J'ai pas aimé Sainte Anne. Ou plutôt non, j'aime pas Sainte Anne pour être exact, même si j'y ai peut-être passé les plus belles vacances de ma vie. C'est après qu'il faut reprendre. C'est après le courage. C'est après la véritable hospitalisation. Pense à la reprise mon frère.

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