Le garçon d’ascenseur

par seyne, dimanche 13 octobre 2019, 11:16 (il y a 1647 jours) @ Soledad

bon, tout d’abord, si le français n’est pas ta langue maternelle, je te tire mon chapeau !
Je comprends mieux aussi ces petites choses qui me gênaient : par exemple « vêtu de » caractérise l’ensemble des vêtements que porte la personne. Une des « perles » rapportées par un instituteur c’est la phrase de l’élève : « Louis XI était vêtu simplement d’un petit chapeau », qui le fait imaginer nu à part son couvre-chef. Mais peut-être ton personnage était-il il effectivement seulement vêtu de ce pagne.
Par ailleurs, il aurait fallu que tous les personnages que tu cites figurent dans la phrase qui commence par « massés », c’est une simple question d’usage bien entendu, on comprend ton propos mais ce n’est pas « correct ».
En ce qui concerne la taille du garçon, à 12 ans les garçons mesurent 1m45, et donc presque la même taille qu’une « femme de petite taille » en n’ont pas le nez sur ses seins.
Ce que tu dis de ce que vivent les femmes dans les lieux publics n’apparaît pas vraiment, on a plus l’impression que le narrateur est lui aussi impressionné par ses avantages, d’autant plus qu’elle a l’air assez à l’aise, « captivant » les vieillards et un peu moqueuse même pour le garçon qui le prend très bien.
Enfin, si j’ai bien compris ce que fait le narrateur à la fin, il me semble qu’il faut que tu explicites mieux les choses : ne pas suivre quelqu’un qui vous le propose pour vous guider donne une impression d’impolitesse, et on comprend mal pourquoi le garçon ne s’en rend pas compte et poursuit son chemin.

Dans toutes ces remarques je voulais te proposer le regard du lecteur, qui est si difficile à trouver quand on est l’auteur. C’est pourquoi j’ai toujours été bien contente d’avoir ce retour quand j’écris.
Ton texte est très intéressant, et encore plus depuis que tu as explicité ce que tu cherches à y dire, mais il me semble qu’il faut l’étoffer un peu.
Et, encore une fois, les étrangetés, le trouble, il faut que ce soit délibéré et qu’on le sente, cela ne peut pas coexister avec des maladresses ou des impropriétés car l’œil du lecteur met alors tout dans le même panier.

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