Pierre Anselmet

par Diazépam, mercredi 08 avril 2020, 19:10 (il y a 1472 jours)

voulu dire tant de choses voulu crever sur place être foudroyé sang pulsait dans veines tension artérielle au max verre d’bourbon attirait les mouches mouches qui sortaient d’poubelles poubelles pas sorties sorties rares lutte perpétuelle j’ai bu j’ai vu su sans sortir de chez moi des mondes sans issues senti sang dans veines j’ai senti max de cendres en bouche dans bouche d’où sortaient odeurs d’égouts visage où vivaient bien des dégoûts j’ouvrais ma gueule comme on ouvre porte rouge pour max de sous souffrances concentrées dans soufflette fine et si punkette bougeait j’en restais tout coi comme connard dont donzelle part sans prévenir comme ami mange son devenir je vivais large sans voir venir et max de sky dans verre rempli jusqu’à raz l’gueule j'ai galéré lâché glaires pour bouches gourmandes de putes très odieuses je sentais dieu bouger dans ventre à moi un max de dieu dans peu d'espace tension de dieu et cœur de dieu dans cœur de bœuf j’ai lutté frôlé folie fissa fissa frère tu m’aurais vu j’pesais 60 kil de carne et ma couenne avait l’odeur d’une éternité blanche j’mangeais ma bouche quand trop d’kéta dans sang rebelle mon sang à moi sentait l’pétrole coupures profondes faisaient jaillir litres d’alcool petites coupures manquaient dans poches même si toujours toujours j’ai voulu l’vrai mais tant de choses me foudroyaient j’avais tercian facile diazépam à la bouche des benzos des cartouches dans caries dans p’tits trous rigolards perfusions d’esprit sain dans démon artériel étais-je réel sel être rebelle quand foudroyé quand l’fou braillait dans pute obèse et dieu est belle et dieu est tout même si vieux et fou j’étais aurore au crépuscule horreur dans corps pété du ter à la douille de la douille au gramme du gramme au dragon du dragon au taquet qui vient dans veine dans veine ouverte aux quatre vents j’ai vu choses inouïes j’ai senti l’haleine de dieu sur mon cou déposée j’étais là désossé comme un crâne béant j’balisais balisais dans un corps de géant et la vie sentait fort de cette odeur puissante qui recouvre les morts quand la vie désenchante des légions de pécores j’étais corsé mais doux forcé de croire à des choses sans vie tant ma vie robusta me faisait des misères j’avais l’amour en tas et des gens me lisaient et je comptais pour eux quand bien même j’étais fou quand bien même j’étais tout mais toujours mais toujours d’la poubelle à la bouche de la bouche au palais de la branche à la souche et toujours malgré tout
mon bourbon
attirait les mouches

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