le sang

par Thomas, lundi 05 octobre 2020, 22:34 (il y a 1292 jours)

j’aime le goût du sang, je l’aime sans excès, mais si je saigne je goûte avec plaisir mon sang, curiosité de goûter quelque chose dont la saveur (ferreuse, alcaline) se trouve rarement dans la nature, c’est un goût subtil, l’un des goûts des corps, l'une de ses qualités tenues secrètes. je trouve le sang beau, et si je saigne, je me laisse saigner ; je regarde mon sang, parfois clair et aqueux, parfois dense et coagulé, grenat presque noir, je le regarde goutter, s’épandre, je presse un peu ma peau pour le faire sortir avec plus d'abondance, puis je le goûte. contrairement à beaucoup de garçons, je n’ai jamais été dégoûté ou incommodé par le sang des menstruations. dans un rapport sexuel, j’aime bien voir mon sexe (ou le préservatif autour de mon sexe) couvert de sang si ma partenaire a ses règles, même si avoir un rapport sexuel pendant les règles arrive peu souvent, et toujours avec quelqu'un que l'on connait suffisamment. je trouve qu’il y a quelque chose d’esthétique à voir mon sexe couvert de sang. peut-être que cette vision a quelque chose de dramatique pour un garçon. peut-être que l’idée de voir son partenaire subsister sur soi (comme de la condensation génitale) a quelque chose d’excitant. peut-être simplement ça me plait parce que cela change, parce que c’est curieux. il y a quelques semaines, alors que iel avait ses règles, je lui avais dit, par curiosité de sa réaction, que j’aimerais goûter le sang de ses règles, que j’aimerais la gamahucher (sexe oral) pendant ses menstruations. elle refusa, trouvant d'abord l’idée ridicule, ou dégoûtante, ou les deux, puis éventuellement (pourquoi?) y consentit. les règles n’étaient pas particulièrement abondantes. le goût n’était pas particulièrement fort. mais il était là, tout de même, se mêlant à ce goût léger de son corps. j’ai aimé, goûtant iel, avoir la bouche couverte de sang : cela m’a donné, évidemment, l’impression de la dévorer. l'idée d'absorber, de phagocyter, d'intégrer à soi l'autre, c'est après tout l'une des images de l'amour