fumée pensive - 10

par c. @, samedi 02 janvier 2021, 17:06 (il y a 1209 jours) @ c.

" la Terre fait une révolution par vingt-quatre heures

la révolution est constante dans la pensée "













la présence et la conscience de l'état d'être
dans la charge de la planète et la vélocité
la résonance du champ magnétique
la puissance de l'appel à 27000km/min.
l'emportement et les vents du grand carrousel stellaire

et le vent vif que tu respires
celui duquel tu es
et où [ je ] te respire













tout change
constamment et
si tout change constamment
comment en arrive t-on
à s'inventer l'illusion de l'immobilité
si ce n'est l'acte d'une résistance
et à quoi sinon qu'au réel de soi-même














figes-tu la mer ?

(seulement dans le grand hiver)

ta pensée est-elle le grand hiver ?

(non voyons, mais...oui, elle bâtit des murs livides)

les murs blancs s'autojustifient pense-t-on

(pour en-fermer ...)

... enfermer ses peurs

au lieu de les laisser passer avec les courants d'air



















une révolution, un tour, retour sur Terre-même
et un retournement en un an
empreinte terrestre
et matricielle
par la force des choses et d'un réel réel
le réel du méta-sanguin intra-utérin
au réel concret du monde de la planète Terre
au réel concret du cosmos et de ses bulles quantiques
au réel réel de la quantique de l'être dans le monde
pas à pas
dans la conscience

la joie

le deuil

la libération

l'inconnu

se regarde s'observe par — lentement —
les apprentissages et les intégrations
les rythmes de croissance
dans le physique du monde Terre
les rythmes de croissance psychique
dans le physique de l'être
acquisitions intellectuelles et affectives
dans les champs magnétiques des orbes
les résonances et nutriments
les petites valises pour la vie
les essentiels



















la pensée révolue
la pensée ré-évolue sans cesse
le pensée se révolutionne
et est projeté
sur le monde
en intra-cinémascope
où la pensée fait des manèges
puis, les manèges suffisent !
alors la conscience descend du manège
elle a le vertige ou elle est étourdie
jusqu'à se confondre le vertige et l'étourdissement
en les mariant dans l'absolu senti
c'est certain ça donne mal au coeur
autant que la nausée de Sartre
alors on vomit tout et
on voudrait mourir ce qui le doit






et
on se penche — lentement —
la tête vers les genoux
comme dans le ventre de sa mère
et tout se calme
tout se place et s'éclaire
les murs auxquels on a voulu croire
les manèges des kaléidoscopes
on trouve les montants comme les moyeux
on reconnaît la structure et le moteur
on atteint la matière et le motif
on éteint la machine
on s'écroule des murs tenus debout pour tout fermer





















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