rapetisser ce monde
à n’en plus finirrendre minuscule
à la taille d’une aiguille
dans une botte de paille
à la taille d’une bille
planète terre jetée dans l'univers
glissé dans la poche
au milieu de mouchoir
larmes coulées
au temps des feuilles détachées
des absences
l'œil se ferme sous la lune
au microscope
les dunes d'étoiles
endormies en laine lointaines
file la mémoire
un temps de sable et vente
l'esprit pris remonte
par les courants de l'âme
en tourment
éveil en soi
images sons odeurs
vies d'histoires enfouies
au gouffre d'insomnie
des livres de sable
blanc noirs ocres
parle-le toi
à petits grains de vivre
pour suite sur la globe sphère
qui en boucle tourne en boucle tourne tourne
les voies doubles hors cercle
ramenées en rond dans la tête
roues destines ont dessine
des formes spirales intérieures
t'emprisonne ou te libère
les arcs-en-ciel par deux
chances à double loupe
aux chagrins mêlées
dans la caboche en désordre
la main accueillie pleine
de mauvaises herbes
à ton coeur friché
gestes en pluie
il fait gris perdu
les couleurs en soleil brille dehors
pousses de traviole en lianes
autour de l'arbre
lave lave les mains maux
petit homme et ne cherche pas
à raccourcir les voies de vie
emplie d'ample
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