On ne manque de rien / Laura Vazquez (vidéo)

par (kelig), lundi 30 mars 2015, 20:26 (il y a 3324 jours) @ Claire

eh bien oui, dans l'ensemble.. en quelques mots.. ça me parle en rapport avec mes pensées quand elle dit "la vie ne se termine pas, elle est coupée" - j'entends qu'à la "fin" de la vie on se coupe, simplement ; elle enchaîne en parlant de l'aveugle pour qui la vue - aussi - est coupée, et qui cependant touche et sens les choses et les gens et qui n'est pas invisible, elle parle de l'argent, des pièces d'argent, un centime est un centime - ça compte - on ne manque de rien - ou pas - des jeunes dans un appartement, propres - comme de la javel, mais de la saleté, il y en a partout - il y a la pauvreté en toile de fond de ceux qui n'ont pas, il y a les quartiers, sales tels dans les forêts, les océans, sales comme à l'intérieur de nous-mêmes (les intestins) - il y a plusieurs types de saletés en fait, celle de la nature et l'apparente propreté, l'outrance de l'hygiènisme oui, ensuite elle dit si seulement on était jeune, on était (tels) des bébés, brillants, vivants et sales, c'est-à-dire innocents tels des bébés - mais ce n'est pas le but : le but est de s'accoutumer. ici, pour moi, c'est important, de ce que nous perdons, elle dit ensuite quoi, ce que cela entraîne, cette perte de capacité d'étonnement et l'hypocrisie aussi. et oui elle parle bien d'aujourd'hui, de notre société, et elle montre du doigt la fausseté.
enfin bref, j'adore et tout me parle de ce qu'elle dit, je trouve l'ensemble assez finement travaillé et très beau, en même temps je ne suis peut-être pas uniquement objectif vis-à-vis de ce que fait laura vu que - cerise sur le gâteau - j'éprouve un faible pour elle.

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