citation

par 4ine, jeudi 07 août 2014, 03:15 (il y a 3522 jours)

« Oui la littérature est de la masturbation mentale, mais parfois il y a un orgasme au bout. »


— zeio

citation

par Lina @, jeudi 07 août 2014, 12:36 (il y a 3521 jours) @ 4ine

Lisant le texte de mce sur le Bleu et les excellentes et très fouillées lectures de cat./ 4ine./ c. ( what else? ;-)
m'est revenu en mémoire un truc de 2009, évoquant le même sujet, ce me semble... maybe, peut-être. Bonjour.





Visions d'époques en noir et blanc, lente remontée des ossements enfouis, fenaisons et humus, charpies de fruits et de toile, écroulements de terre sous les feuilletés humides, pourritures, vers comme les doigts du temps, muqueuses fumantes, éclats décochés, armes rouillées, pages rongées de sang, ruminations larvées
se peuvent transmuer
et croître
poussée fragile d'un vert presque translucide
tout entièrement tendue et bue par la lumière

citation

par cat, jeudi 07 août 2014, 23:14 (il y a 3521 jours) @ Lina

bonjour Lina !

oui, merci pour ton petit mot, mais non, j'aurais pas dû plonger là-bas, et je le regrette un peu dans le sens où c'est pas apprécié et où on trouve que je déblatère... on pense que je détruis...mais bon, au moins je me suis limité à six étapes lol imagine si je file jusqu'à vingt étapes de ce sport mental...


vrai il y a un petit quelque chose dans ce texte que tu déposes qui peut-être rejoindrait mais l'autre te dirait non pas du tout et moi, ce qui m'importe c'est surtout l'ouverture d'esprit ; décarcasser un texte devant l'auteur c'est pas très propre tu vois (d'où maint mépris et méprises).. et en même temps ça éclaire beaucoup et un peu tout, et jusqu'à la manière dont c'est reçu, parfois l'auteur ouvre un peu et parfois pas du tout ! en fait je fais ça parfois c'est plus fort que moi, je ne peux prendre le téléphone et communiquer ou dire viens on va prendre un café et discuter ... mais ce que j'aimerais ultiment c'est que l'auteur comprenne ça comme une sorte de reconnaissance parce que c'est le but, rencontrer/reconnaître l'écrire sous toutes ses coutures dans l'objet proposé, et ce, de manière non conventionnelle ;)


Lina, je suis contente que tu sois là.
je suis contente que tu déposes un texte.

Lina, le déposes-tu pour que te le décarcasse ? (riiire)




______________________________________

je signe "officiellement" Catrine pour les textes, cat pour les réponses, parfois c. pour aller plus vite, 4ine avec humour.

pour ton texte...

par cat, jeudi 07 août 2014, 23:22 (il y a 3521 jours) @ cat

j'ouvrirais avec ça :

"..hm.. symboliquement, on peut lire , du, de la comme étant une "laisse pour faire marcher le chien-mot". les laisses soumettent, ce sont des attaches qui soumettent à l'attachement. alors la, le, les, une, un, des, sont les colliers des chiens-mots, colliers auxquels on vient fixer la laisse et/ou l'attelage ... (ce sont des figures, des métaphores)

ex: [ le chien de la voisine ], de la attache clairement le [ chien ] à la [ voisine ], alors que le chien n'y tient peut-être pas du tout à cette voisine... dans un texte ça tire un peu des fois... si tu vois ce que je veux dire.."




et on enlève les laisses pour mieux laisser courir ;)



Salut Lina, je t'embrasse

pour ton texte...

par Lina, vendredi 08 août 2014, 00:29 (il y a 3521 jours) @ cat

Merci cat ,
et merci Zeio pour cet espace ouvert


je ne sais pas si le petit truc que j'ai déposé mérite que tu le décarcasses

j'y voyais un lien
avec ta lecture du texte de mce : pourriture/transformation/germination
avec l'évocation de la terre charnier, cette goule mangeuse d'hommes,
et ce que tu dis très justement de la mémoire encore vive en France des champs de bataille des deux guerres, que je ressens ici fortement


je comprends le problème des laisses et colliers, et parce que Lafontainisée moi aussi, me fait sourire et immanquablement penser à la fable du loup et du chien,
je vais essayer de remédier à cet abus de substantifs trop repus

pour ton texte...

par zeio, vendredi 08 août 2014, 00:50 (il y a 3521 jours) @ Lina

De rien Lina, et je suis content de te lire par ici !

pour ton texte...

par cat, samedi 09 août 2014, 09:01 (il y a 3519 jours) @ Lina

Lina,
s'il te plaît, ne pense pas en terme de mérite ou pas mérite, un texte est un texte. et puis surtout je pense tout haut avec mes doigts, mais au fond je ne suis personne je veux dire, je ne suis pas un critère ni une école .. l'idée, la seule idée que j'aie depuis toutes ces années de lecture et d'écriture, c'est d'interroger pour que l'écriveur, que l'écrire se mobilise, se remette en question ou se personnalise davantage, ou s'articule et se valide en m'invalidant.. ou rien, je sais pas.. je vois des choses ... je les ramasse et je les donne (des fois ça marche et des fois pas du tout! et même c'est presque toujours choucroute..)

mais bon, je suis très gauche (et chiante) (riire)





p.s. Lina, si je peux me permettre... laisse derrière ce qui est derrière, regarde ce qui vient ;)

et je réfléchis et..

par cat, vendredi 08 août 2014, 00:40 (il y a 3521 jours) @ cat

tu sais ce qui est drôle de cette manière que j'aie d'ouvrir des textes et de fouiller ? c'est que l'auteur pense être fouillé ou que son texte se fait fouiller/détruire alors qu'en fait j'aime le texte, j'aime la langue, j'aime l'écrire, je suis curieuse et je veux comprendre, et j'essaie d'y entrer, je dépose tout et j'essaie d'entrer — c'est que je veux — et si on y pense vraiment bien deux fois plutôt qu'une c'est moi qui m'ouvre et devient transparente dans ma lecture de texte et devant les autres...

d'où le fait que je trouve un peu con oui parfois je trouve bon un peu con la réaction de l'auteur qui grimpe dans les rideaux et s'insurge et qui m'insulte et met le feu aux poudres pendant que je reste à peu près nue et transparente au beau milieu des jérémiades de pluies de refus et des amis qui viennent soi-disant défendre l'auteur comme s'il y avait un combat où ça un combat..


...


alors imagine ....

c'est un laboratoire particulier et tout nickel les murs sont couleur nuit et les tables alignées sont blanches luminescentes toutes propres et brillantes, au début on en voit trois allumées mais on perçoit les pourtours des autres tables dormantes dans l'espace définit que par la couleur nuit des murs. à côté de chacune des tables un petit plateau sans couteaux ni pinces mais sur lesquels reposent des parenthèses, des points de suspension, ce qui ressemble à de petits encadrements de gauche et de droite séparés au centre pour être placés et déplacés, et une boîte avec les lentilles grossissantes juste pour assez pour arriver à une certaine précision d'italique. dans un coin non éclairé de cet espace il y a un microscope endormi, ce n'est pas un microscope électrique avec plein de pièces compliquées, non, c'est un microscope organique qui fonctionne par correspondance sentie et analogie — cet organe spécial a un double situé dans l'autre coin de cet espace couleur nuit et sa fonction est contraire à l'organe micro c'est à dire que celui-ci fonctionne comme un Hubble, un Hubble organique et, lui aussi il dort pour le moment — la pièce est calme et il y flotte comme une musique ou plutôt une tonalité, c'est très léger. une femme entre. c'aurait pu être un homme, mais ce n'est pas dans le scripte pour cette vie-ci. la femme est petite et ses mains sont minuscules et fines. elle porte un vêtement dont la couleur se fond à celle des murs si bien qu'on a l'impression qu'elle en fait complètement partie. sur une des tables soudainement plus illuminée que ses suivantes est déposée — et nous ne le découvrons que maintenant — une page, une page posée comme un corps. les bras le long de son propre corps la petite femme fait le tour de la table très lentement. elle est attentive et penche la tête, s'approche et recule. elle met ses lunettes et entreprend de séparer le corps du poème du corps de la page. la page étant un objet sacré et le poème étant une sécrétion de créativité toute aussi sacrée, les gestes de la femme sont très précis. il ne faudrait endommager ni le corps ni la sécrétion de créativité. la seconde table s'illumine fortement. un corps de verbe vient d'y être déposé, sevré de son support qui repose inerte et pur sur la première table. le femme les bras le long du corps fait le tour de cette table où le spécimen dort. il lui semble que des membres soient en désordres... quelque chose ne va pas. elle le met sous respirateur artificiel. en son for intérieur elle n'est pas certaine que ce corps exprimé puisse survivre, mais elle fera tout ce qu'elle peut. dans un micro suspendu au-dessus du plan de travail luminescent la femme identifie et nomme les membres du poème endormi. les heures qui suivront, elle le sait, vont requérir toute sa concentration et sa minutie...

et je réfléchis et..

par zeio, vendredi 08 août 2014, 00:59 (il y a 3521 jours) @ cat

Superbe description d'une autopsie littéraire.

et je réfléchis et..

par cat, vendredi 08 août 2014, 02:50 (il y a 3521 jours) @ zeio

;) est-ce ça installe bien un climat... ?

je crois que je vais peaufiner et en faire une nouvelle

et je réfléchis et..

par Lina, samedi 09 août 2014, 16:39 (il y a 3519 jours) @ cat

tu sais ce qui est drôle de cette manière que j'aie d'ouvrir des textes et de fouiller ? c'est que l'auteur pense être fouillé ou que son texte se fait fouiller/détruire alors qu'en fait j'aime le texte, j'aime la langue, j'aime l'écrire, je suis curieuse et je veux comprendre, et j'essaie d'y entrer, je dépose tout et j'essaie d'entrer — c'est que je veux — et si on y pense vraiment bien deux fois plutôt qu'une c'est moi qui m'ouvre et devient transparente dans ma lecture de texte et devant les autres...


c'est que tu es très généreuse catrin et que la grande diversité de lectures que tu nous offres n'impose aucune des grilles d'analyse conventionnelles que nous avons l'habitude d'utiliser, grille freudienne, lacannienne, grammaticale, structuraliste, ou que sais-je encore, mais a une manière bien à elle de toutes les intégrer et d'attaquer un texte sous toutes les coutures... c'est ce qui est intéressant, et remarquable.
Je ne vois pas cela comme une dissection, encore moins comme une autopsie (?!) mais plutôt comme une façon de faire rendre à un texte tout ce qu'il a à dire, à en expurger tous les sens, dans tous les sens...
D'ailleurs plus un texte est grand plus il résiste, plus il est difficile d'en épuiser toutes les interprétations...
qu'en penses-tu?


en ce qui concerne la "transparence", je ne sais pas si tu te rends si transparente que cela au fond, tu serais d'une transparence totale si quelqu'un avait accès à toutes tes moindres pensées,même informulées, à ton for intérieur, tel quel sans aucun intermédiaire, et cela n'est pas possible heureusement, pas encore possible !. Tes pensées, pour être exprimées sont habillées de mots, de phrases, d'un langage, un langage appris, fait des codes et des références d'une certaine culture, ce sont forcément des manières de se dissimuler, de se parer, les mots sont encore des oripeaux

et je réfléchis et..

par cat, samedi 09 août 2014, 19:05 (il y a 3519 jours) @ Lina

..c'est la première fois depuis 12 ans que quelqu'un me parle de cette approche dans ces termes là et .. je suis surprise et étonnée
puis aussi ça donne un autre éclairage auquel je ne m'attendais pas... alors je vais devoir reconsidérer certaines choses sous un aspect plus positif (en fait tu es en train de produire chez moi un renversement ! ha! c'est super !)

ce que tu dis me fait penser à "holistique"... et euhm.. je réfléchis (je réfléchis pour "transparence" aussi)

et je réfléchis et.. Lina ?

par cat, lundi 11 août 2014, 19:42 (il y a 3517 jours) @ Lina

..oui, les mots sont encore des oripeaux... tu as raison, mais comment pourrais-je communiquer de l'autre côté de l'océan sans... ? depuis douze ans j'écris au-dessus de l'océan, j'ai appris à retirer certains "encodages Qc." de ma langue écrite, et j'ai appris à insérer certains "encodages Fr.", mais je ne détiens pas ce code Fr., je ne le détiendrai jamais. en réalité il s'agit d'une couleur ajoutée. il me faudrait retirer toutes couleurs... et détacher la langue (et désattacher la langue)
...et des oripeaux sauf que, dans le cas de cette "pénétration du texte" ou tentative de... je ne peux le faire si je ne suis pas en cohésion, je ne peux si je ne suis pas complètement moi-même, je veux dire si je concède aux règles sociales, si je triche, ou me mens, ou essaie d'être gentille ou ceci ou cela, en fait si je concède aux règles quelles qu'elles soient. mais la difficulté principale réside dans le jugement...

ensuite, comme pour une rencontre réelle, "je laisse tout tomber", tout ( oui, c'est probablement le contraire de ce que les gens agissent d'habitude). et donc, la manière d'appréhender le texte parle forcement de moi, de mon esprit, de mon intellect, de mon coeur, de mes valeurs, de ma culture (hé ouais... malheureusement) alors il me faudrait "tout laisser tomber" ET trouver la juste distance du recul pour permettre au texte de retrouver toutes ses amplitudes ainsi que toutes celles restées aveugles aux yeux, sens et compréhensions de son auteur...parce que j'avais pensé à tort, puisque je suis une "extérieure-culturelle" audit texte, que cette distance-là, culturelle, me permettrait la mise en valeur certains aspects de l'écriture. (il s'agit d'estrangement... d'être en état de)

j'ai travaillé une dizaine d'année à rendre neutre un de mes aspects à cet effet: sans ma signature on ne peut savoir si je suis un femme ou un homme (à moins d'un participe passé accordé au féminin), je l'ai fait pour deux raisons 1) parce qu'il y a un machisme intellectuel, 2) parce que si ça vient d'une femme ce n'est pas lu de la même façon (des préjugés s'insèrent) , mais j'ai pris conscience il y a quelque temps que de neutraliser le féminin de ma pensée faisait justement le jeu de ce machisme intellectuel — donc je l'ai réintroduis dans la démarche (mais...je continue de réfléchir autour de la question : la pensée a-t-elle réellement un sexe ?)

il reste la problématique de la distance de lecture c.a.d. comment pénétrer le texte dans une distance qui conserve tous ses aspects tout en le préservant des miens (problématique pour moi parce qu'à cet effet je considère qu'objectifier (être objectif) est totalement impossible, voire, que seule son illusion est possible — hors comment pourrais-je me servir d'une illusion pour défaire des illusoires/illusions ?... hm.. voilà à peu près où j'en suis... par rapport à cette "rencontre de type 4trinien"... et là-dessus je ne nomme pas tout le travail interne d'identification et de tri, etc... que ça me fait faire depuis... longtemps..

au fond, il s'agit d'une part de personnaliser tout ce qui a été appris et étudié, de l'intégrer dans sa personne, en faire une synthèse, et d'autre part lire "autrement" (et DANS le texte) pour possiblement lui rendre des aspects qui lui échappent, et ce, tout en le conservant tel qu'à son origine. (ce qui ouvre ou donne accès, mais permet de "faire respirer" , à presque n'importe quel texte poétique). (il me vient une question depuis quelques temps.. ai-je "construis" tout ça pour me distraire de l'écriture -comme une fuite- où pour mieux l'appréhender, pour plus d'entendement...)

... toute fois une chose qui n'a pas été essayée, l'agir en partage, en coopération avec un(e) ... ouvrir un poème complètement de part et d'autre et découvrir où ça nous mène... jusqu'à maintenant je n'ai pas trouvé l'esprit qui s'y coltinerait volontiers... serais-tu cet esprit-là ?

et je réfléchis et.. Lina ?

par cat, lundi 11 août 2014, 20:27 (il y a 3517 jours) @ cat

(et j'ai conscience que ça peut paraître complètement délire)
(mais comment propulser le poème dans de nouvelles dimensions au troisième millénaire ?)
(mais nom de dieu pourquoi est-ce que pense à ça ?!?)





zou je retourne à l'atelier ;)

et je réfléchis et.. Lina ?

par Lina, mardi 12 août 2014, 11:38 (il y a 3516 jours) @ cat

...hé j'ai peut-être l'esprit mais pas du tout les moyens

je ne dispose pas d'un microscope et d'un Hubble organiques comme les tiens :-)
n'ai pas ton verbe , ta verve , pour donner de l'intérêt, de l'amplitude aux lectures comme tu le fais !

mais je veux bien apporter des éléments d'investigation quelquefois

citation

par zeio, vendredi 08 août 2014, 00:48 (il y a 3521 jours) @ cat

J'ai noté le coup du "déblatèrent" aussi, c'est réellement ridicule.
J'ai la même sensation que toi sinon.

oui mais passons..

par cat, vendredi 08 août 2014, 01:26 (il y a 3521 jours) @ zeio

oui, c'est un peu... petit
et puis le masque aussi, c'est petit, d'autant que je sais qui..

je pense chaque fois que ça va peut-être donner quelque chose d'intéressant,
je sais pas moi, mais quelque chose, enfin...
mais non.. et pourtant il me semble qu'avec les années je me raffine ..non? (riiire)

citation

par zeio, jeudi 07 août 2014, 20:44 (il y a 3521 jours) @ 4ine

Je m'attendais à lire une belle citation d'un grand auteur, en ouvrant le post. Finalement je trouve mon nom :-)
Je suis content si tu as aimé cette petite boutade.
Bien à toi

citation

par cat, jeudi 07 août 2014, 22:41 (il y a 3521 jours) @ zeio

héhé j'ai fais collection de petites citations rigolotes exprès pour détendre l'esprit

c'est très bon après l'exercice

citation

par casimir, vendredi 08 août 2014, 01:43 (il y a 3521 jours) @ cat

tu es beaucoup trop freudienne, j'ai lu récemment un bouquin sur orwell qui renversait la question de la sexualité, on cherche à créer du symbole autour du sexe, et si finalement c'était le sexe qui était symbolique ?

citation

par cat, vendredi 08 août 2014, 02:48 (il y a 3521 jours) @ casimir

lol lol
casimir, je pense justement le sexe est la symbolique
et que c'est même la plus profonde et forte de toutes

citation

par casimir, vendredi 08 août 2014, 01:41 (il y a 3521 jours) @ 4ine

non, la littérature n'a rien d'une masturbation puisqu'elle dépasse l'objet du désir pour le comprendre dans un espace global qui dépasse tout ce qui est humain et touche à cette saloperie d'éternel qui est dieu.
dieu ne se masturbe pas, il rit.

citation

par zeio, vendredi 08 août 2014, 01:55 (il y a 3521 jours) @ casimir

Moi qui croyais que le rire était satanique et libidinal.

Over my head

par zeio, vendredi 08 août 2014, 03:54 (il y a 3521 jours) @ zeio

Over my head

par zeio, vendredi 08 août 2014, 17:03 (il y a 3520 jours) @ zeio

Le plus amusant était ce plumeau noir
Tête réduite jivaro, parapluie velu
qu'il agitait, ouvrait et refermait au-dessus de moi
réactif à la lumière
réactif à on ne saura jamais quoi
était-il venu me dire bonne nuit
bonjour, au-revoir, me donner son chapeau ? que sais-je
Était-il un signe ? de mort peut-être. De vie, d'amour, de départ ? De rien ?
Une de ses deux antennes, brisée
Suite à un accident de la vie dont je n'ai pas connaissance
Me rappelait ma condition
Ses écailles dorées dessinaient une couronne
Peut-être voulait-il me dire que je ne devais pas laisser tomber
Cette nuit j'ai fait des rêves bizarres
Au matin il était parti

Over my head

par cat, vendredi 08 août 2014, 22:53 (il y a 3520 jours) @ zeio

https://m.youtube.com/watch?v=Ax9U-ZBtG44


(j'essaie la "commande" youtube mais ça ne fonctionne pas..) :(

Over my head

par zeio, samedi 09 août 2014, 15:42 (il y a 3519 jours) @ cat

C'est parce que c'est la version mobile de la vidéo (avec le "m" au début du lien) et j'avais pas prévu le coup.

C'est corrigé, ça marche désormais.