vers pour les mains - delivre.net

Les nuits passent et ne se retrouvent
Jamais, dans ce pré stellaire où broutent
Dieux de Joie et Diables grimaçants
Au-dessus des farandoles d’hommes
De femmes et d’enfants pauvrement
Vêtus de joyaux, d’ors et d’ordure
Dansant un instant au son du tam-
Bour de peur que leur cœur ne s’arrête
De battre et leurs mains d’être liées –
Peau contre peau, bouche contre bouche
Profane frénésie rendant son
Culte à la vie sous le regard louche
Du poète parvenu dont les
Vers rejoindront bientôt ceux qui grouillent
Sous la Terre nourricière d’un
Même mouvement emportés par
Cette absurde voix née du hasard.

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j'aime cette fête païenne.

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Merci Oslo.

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Moi aussi.

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Ha ouais... A quand un sacrifice ? Je reviens d'un sacré séjour en terre païenne (équateur et pérou). Où l'on sacrifiait des bêtes: des lamas. Mais également des jeunes filles, appelés vierges du soleil. Et bien allez-y ! Qu'est ce qu'on est ringard avec notre catholicisme... Accusé à tort et à travers pars des bandes d'abrutis... Quand on voit les romains ou les grecs abandonner ou jeter leurs enfants trop débiles pour survivre... Je ne défends pas les conquistadors, loin de là, une bande de brutes assoiffés d'or. Tout cela était un grand jeu politique, mais, mon Dieu, voilà Saint François D'assises convertissant les indiens. Je ne peux pas en dire plus.

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http://www.pressegauche.org/spip.php?article2073

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Mon poème n'est pas un manifeste. Il s'agit simplement d'un petit tableau. Mon opinion quant aux sacrifices et aux coutumes 'païennes' n'a aucune espèce d'intérêt, d'ailleurs ça tombe bien puisque je n'en ai pas vraiment.

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ouais je comprends pas trop pourquoi j'ai écrit ce message
pas du tout même

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