lumière noire ( pour m.-a.)
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à l'intérieur des vieilles armoires
dans les maisons de campagne
peuplées de craquements et de soupires
dans les chemins désertés la nuit
envahis de ronces et d'orties
où les bêtes retrouvent leur vie première
dans la solitude de l'enfant
qui observe les araignées
une après-midi de tristesse et d'ennui
dans les tunnels sans fin
qui percent les sous-sols du bourg embrumé
où la misère se réfugie et prolifère
dans les dernières peintures de Marc Rothko
et dans le 3ème mouvement
du 4ème quatuor de Bela Bartok
de l'autre côté du désespoir
règne impassible et présente une lumière noire
et cette lumière, mon aimée, tu la connais
c'est pour cela que nous nous aimons
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à l'intérieur des vieilles armoires
dans les maisons de campagne
peuplées de craquements et de soupires
dans les chemins désertés la nuit
envahis de ronces et d'orties
où les bêtes retrouvent leur vie première
dans la solitude de l'enfant
qui observe les araignées
une après-midi de tristesse et d'ennui
dans les tunnels sans fin
qui percent les sous-sols du bourg embrumé
où la misère se réfugie et prolifère
dans les dernières peintures de Marc Rothko
et dans le 3ème mouvement
du 4ème quatuor de Bela Bartok
de l'autre côté du désespoir
règne impassible et présente une lumière noire
et cette lumière, mon aimée, tu la connais
c'est pour cela que nous nous aimons
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