(petite chanson grise)
la petite voix qui fait mal
en roulant sur la grève
celle qui pince le creux
de l'oreille mais le coeur
telle la pierre se ramasse
et relance dans l'amer
que noires ses vagues
te relancent à tes heurts
et plus tu marches
plus tu glisses
tu ressembles
aux falaises blanches
qui s'écroulent et qui t'écroulent
la maison verte dans les vagues
au loin là-bas
au loin au loin
la petite chanson grise
qui fait mal et qui t'épuise
celle qui pince le creux
de l'oreille mais le coeur
telle la pierre te ramasse
et te lance dans la mer
que blanches ses vagues
te ramènent sur la grève
et puis tu marches
puis tu glisses
tu ressembles
aux falaises blanches
qui se dressent et qui te dressent
comme le phare dans la tourmente
au loin là-bas
au loin au loin
la petite voix qui fait mal
la petite chanson grise
telle la pierre te ramasse
et te ramène sur la grève
la la la
lala lala ...
au loin
au loin là-bas
en roulant sur la grève
celle qui pince le creux
de l'oreille mais le coeur
telle la pierre se ramasse
et relance dans l'amer
que noires ses vagues
te relancent à tes heurts
et plus tu marches
plus tu glisses
tu ressembles
aux falaises blanches
qui s'écroulent et qui t'écroulent
la maison verte dans les vagues
au loin là-bas
au loin au loin
la petite chanson grise
qui fait mal et qui t'épuise
celle qui pince le creux
de l'oreille mais le coeur
telle la pierre te ramasse
et te lance dans la mer
que blanches ses vagues
te ramènent sur la grève
et puis tu marches
puis tu glisses
tu ressembles
aux falaises blanches
qui se dressent et qui te dressent
comme le phare dans la tourmente
au loin là-bas
au loin au loin
la petite voix qui fait mal
la petite chanson grise
telle la pierre te ramasse
et te ramène sur la grève
la la la
lala lala ...
au loin
au loin là-bas
(petite chanson grise)
par Claire 
, samedi 16 août 2014, 10:37 (il y a 3547 jours) @ cat
promenade sur la grève de galets gris, que nous avons tous connue
sous un ciel fermé, à la recherche ou en attente de nos réserves intimes, sans autre appui que le ressassement....
(je crois que je n'aurais pas employé cette image : "qui pince le creux de l'oreille"...ça me fait bizarre).
sous un ciel fermé, à la recherche ou en attente de nos réserves intimes, sans autre appui que le ressassement....
(je crois que je n'aurais pas employé cette image : "qui pince le creux de l'oreille"...ça me fait bizarre).
(petite chanson grise)
ha, moi je trouve ça parfaitement terrible, insupportable, au point que ça urge que ça "sorte de l'oreille"
l'image "vers d'oreille" tu connais? la petite musique qui ne nous lâche plus, qui nous prend partout..
idem pour la petite voix qui nous serine ceci et cela, et c'que t'as pas fait, que t'aurais dû faire et qui te tourmente, pareil
et qu'on se lamente et se plaint, on se torture jusqu'à se vomir, pareil, pareil à tel point qu'on en devient gris
gris d'âme à sourire bêtement pour rassurer les autres qui dans le fond s'en foutent éperdument
alors voilà, ce que je lui fait à la petite chanson vraie qu'est arrivée toute seule en se roulant dans l'amer
je la lave avec tendresse, je te la sors de la vague, je l'essore et lui fous gentiment mon pied au cul, tiens !
j'aurais pu rajouter un truc du genre
on en pince
puis ça nous gruge
on se laisse faire
et ça nous bouffe
on s'est fait rouler
on a mal au coeur
mal à l'âme
on a la maison
toute à l'envers
ça vogue et ça vague
sur le pavé
tout nu comme ça
on s'fait d'la bile
et du petit venin
arrivé au bout du gégoût
moi j'renvoie tout
tout à la mer
allé on roule tout ça
hop! ;)
l'image "vers d'oreille" tu connais? la petite musique qui ne nous lâche plus, qui nous prend partout..
idem pour la petite voix qui nous serine ceci et cela, et c'que t'as pas fait, que t'aurais dû faire et qui te tourmente, pareil
et qu'on se lamente et se plaint, on se torture jusqu'à se vomir, pareil, pareil à tel point qu'on en devient gris
gris d'âme à sourire bêtement pour rassurer les autres qui dans le fond s'en foutent éperdument
alors voilà, ce que je lui fait à la petite chanson vraie qu'est arrivée toute seule en se roulant dans l'amer
je la lave avec tendresse, je te la sors de la vague, je l'essore et lui fous gentiment mon pied au cul, tiens !
j'aurais pu rajouter un truc du genre
on en pince
puis ça nous gruge
on se laisse faire
et ça nous bouffe
on s'est fait rouler
on a mal au coeur
mal à l'âme
on a la maison
toute à l'envers
ça vogue et ça vague
sur le pavé
tout nu comme ça
on s'fait d'la bile
et du petit venin
arrivé au bout du gégoût
moi j'renvoie tout
tout à la mer
allé on roule tout ça
hop! ;)
(petite chanson grise)
par Claire , mardi 19 août 2014, 09:02 (il y a 3544 jours) @ 4ine
Oui, c'est juste que chez moi cette voix ne pince pas. Elle fore un trou depuis l'oreille, droit vers le cœur.
(petite chanson grise)
ha... tu parles de l'action du, et je parle du ressenti du forage mais spagrâve (et en fait je parle plutôt ce qu'on ne supporte plus d'entendre mais bon..) ..pas l'goût d'ergoter. passons !
(petite chanson grise)
par Claire , mardi 19 août 2014, 18:28 (il y a 3544 jours) @ cat
pour te faire rire :
pour un français, celui qui pince l'oreille c'est Napoléon, passant en revue ses grognards en leur disant : "soldat, je suis content de vous"....,bref, tout le contraire de la petite voix.
pour un français, celui qui pince l'oreille c'est Napoléon, passant en revue ses grognards en leur disant : "soldat, je suis content de vous"....,bref, tout le contraire de la petite voix.