Adieu
Beau et dense il avait l'apparence de la mort
J'étais comme un crapaud parmi les nénuphars
Plus je l'approchais plus il perdait
De cette beauté astrale qui fait penser à la mort
Je l'atteignais enfin et mes doigts touchaient les étoiles
Évanescent il disparaissait comme un rêve au réveil
Pourtant je me donnais à lui comme au futur
J'aimerais savoir jouer du piano
Peut-être trouverais je l'air que j'ai perdu
Cet air que joue des doigts invisibles
Il était de cette matière que les hommes ont perdu
Et que pourtant ils chérissent comme l'or
Dont dépend tout richesse
J'étais comme un crapaud parmi les nénuphars
Plus je l'approchais plus il perdait
De cette beauté astrale qui fait penser à la mort
Je l'atteignais enfin et mes doigts touchaient les étoiles
Évanescent il disparaissait comme un rêve au réveil
Pourtant je me donnais à lui comme au futur
J'aimerais savoir jouer du piano
Peut-être trouverais je l'air que j'ai perdu
Cet air que joue des doigts invisibles
Il était de cette matière que les hommes ont perdu
Et que pourtant ils chérissent comme l'or
Dont dépend tout richesse
Adieu
je regarde ce tableau nocturne s'enfoncer sans réponse dans les profondeurs de la page....c'est dommage, parce que je crois que chacun cherche toujours à saisir, en vain, ce qu'il dépeint.
Adieu
oui, et il y a des textes si beaux, qu'on ne veut pas en froisser le silence
ce texte-ci.. par exemple..
ce texte-ci.. par exemple..