Je ne peux oublier mes jours et mes années
Certains évènements ne s'oublient jamais
Les éclats, les images, se dispersent
Infusent au centre
Le sang, surpris de ne plus circuler normalement
Demeure brûlant plus que de raison
De grandes ombres ont imposé leur présence
Il faisait doux ce soir, autour de la table
Les verres reflétaient la fête et les bougies
Sur quelques paroles d'une chanson de circonstance
Deux femmes répandaient leur parfum
Les yeux tournés vers l'âge tendre
N'osaient déranger l'innocence de l'enfant
Instaurant le huit clos
Des hommes morts, le sang de plus en plus épais
Depuis mon cœur ne joue plus
Faite de silence je frissonne
De la peur qui mène la danse
Les roulements de la haine arrivent de partout
Il ne fallait pas communiquer avec le monde
Garder le sourire encore un peu
Une plaie dans ma poitrine
Lors de la prochaine fête (nuit cendre)
Il y aura cristal et apparat
Sourires protecteurs et parfum
Paroles innocentes cachant l'inquiétude
Les couleurs pastel jusqu'au repos de l'enfant
Le silence juste après
Instaurant le couvre-feu
En souvenir de ces vies meurtries
Je ne peux oublier mes jours et mes années
Les éclats, les images, se dispersent
Infusent au centre
Le sang, surpris de ne plus circuler normalement
Demeure brûlant plus que de raison
De grandes ombres ont imposé leur présence
Il faisait doux ce soir, autour de la table
Les verres reflétaient la fête et les bougies
Sur quelques paroles d'une chanson de circonstance
Deux femmes répandaient leur parfum
Les yeux tournés vers l'âge tendre
N'osaient déranger l'innocence de l'enfant
Instaurant le huit clos
Des hommes morts, le sang de plus en plus épais
Depuis mon cœur ne joue plus
Faite de silence je frissonne
De la peur qui mène la danse
Les roulements de la haine arrivent de partout
Il ne fallait pas communiquer avec le monde
Garder le sourire encore un peu
Une plaie dans ma poitrine
Lors de la prochaine fête (nuit cendre)
Il y aura cristal et apparat
Sourires protecteurs et parfum
Paroles innocentes cachant l'inquiétude
Les couleurs pastel jusqu'au repos de l'enfant
Le silence juste après
Instaurant le couvre-feu
En souvenir de ces vies meurtries
Je ne peux oublier mes jours et mes années
Je ne peux oublier mes jours et mes années
bon, ben ça vaut pas tripette, hein, tout ça ..
Faites présent de votre passé à votre futur(e).
- pas de texte -
Faites présent de votre passé à votre futur(e).
:-)
Je ne peux oublier mes jours et mes années
J'aime beaucoup les deux premières strophes.
Je ne peux oublier mes jours et mes années
Assez d'accord avec toi, ce défaut de m'étaler, de délayer, de vouloir raconter, avec le recul aujourd'hui je le vois ainsi compressé.
Certains évènements ne s'oublient jamais
Les éclats, les images, se dispersent
Infusent au centre
Le sang, surpris de ne plus circuler normalement
Demeure brûlant plus que de raison
De grandes ombres ont imposé leur présence
Il faisait doux ce soir, autour de la table
Les verres reflétaient la fête et les bougies
Sur quelques paroles d'une chanson de circonstance
Deux femmes répandaient leur parfum
Les yeux tournés vers l'âge tendre
N'osaient déranger l'innocence de l'enfant
Instaurant le huit clos
Le sang de plus en plus épais
Fait de silence
Roulements de la haine
Il ne fallait pas communiquer avec le monde
Garder le sourire encore un peu
Certains évènements ne s'oublient jamais
Les éclats, les images, se dispersent
Infusent au centre
Le sang, surpris de ne plus circuler normalement
Demeure brûlant plus que de raison
De grandes ombres ont imposé leur présence
Il faisait doux ce soir, autour de la table
Les verres reflétaient la fête et les bougies
Sur quelques paroles d'une chanson de circonstance
Deux femmes répandaient leur parfum
Les yeux tournés vers l'âge tendre
N'osaient déranger l'innocence de l'enfant
Instaurant le huit clos
Le sang de plus en plus épais
Fait de silence
Roulements de la haine
Il ne fallait pas communiquer avec le monde
Garder le sourire encore un peu
Je ne peux oublier mes jours et mes années
Oui tu as raison.
Je ne peux oublier mes jours et mes années
oui, je l'aime mieux ainsi.
je trouve qu'il prendrait plus de force en le situant plus explicitement, parce que dans quelques temps plus personne ne comprendra à quelle situation il fait référence, et c'était je suppose pourtant une situation très particulière : ce déversement d'une actualité terrifiante et fascinante tournant en boucle dans les médias/un anniversaire de petit enfant (si j'ai bien compris).
pourquoi pas en notant : vendredi 13 novembre ?...
(huis clos
je trouve qu'il prendrait plus de force en le situant plus explicitement, parce que dans quelques temps plus personne ne comprendra à quelle situation il fait référence, et c'était je suppose pourtant une situation très particulière : ce déversement d'une actualité terrifiante et fascinante tournant en boucle dans les médias/un anniversaire de petit enfant (si j'ai bien compris).
pourquoi pas en notant : vendredi 13 novembre ?...
(huis clos
Je ne peux oublier mes jours et mes années
Le vendredi 13 Novembre était mon anniversaire, et ce petit enfant tentait de chanter pour la première fois la chanson de circonstance (...versaire, dur à dire ce mot si long :-) Non je ne pourrai jamais oublier cet effondrement autour de la table lorsqu'un portable a sonné. La fête était finie à l'heure du champagne. Chaque année de mon anniversaire rappellera, comme chaque fête des mères rappelle que ma mère est morte le jour de sa fête.
En relisant, il est évident que ces deux femmes répandaient leur bonheur, le parfum est dérisoire
Merci, je corrige la faute d'orthographe en plus du mot si juste.
En relisant, il est évident que ces deux femmes répandaient leur bonheur, le parfum est dérisoire
Merci, je corrige la faute d'orthographe en plus du mot si juste.
À l'attentis, à l'attentat
Cette chanson crue était de Claude François
(Ou bien plutôt :
On s'attendit à l'attentat
? En tout cas sur cet air-là.)
(Ou bien plutôt :
On s'attendit à l'attentat
? En tout cas sur cet air-là.)