italia mea

par Louis @, jeudi 24 décembre 2015, 04:45 (il y a 3055 jours)

les pensées s’accoudent aux balcons
le soir joue sur les paliers
les numéros des rues sont liés
comme des tresses paniers d’osier

tu bats les cartes des heures à naître
habillées de lueurs éparses et
bientôt on croirait la nuit née
de cent bouches désordonnées

qui passent toutes à tes cheveux
quand tu les coiffes à la fenêtre

il pleut des lampes sur les façades
qui en retiennent respiration
les cloîtres s’allongent de cent façons
parmi les plages de leurs piliers

nous nous promenions sous les arcades
un peu plus tôt dans la journée
la cour s’habillait de son idée

le soleil y passait comme au cerceau
où l’on peut jouer l'avenir aux dés
poitrine buée sur les carreaux
discours contenu des palissades

tu avais les yeux pleins d’églises
recommencées des perspectives

tu avais les yeux remplis d’églises
comme nos bouches de projets
je mordais la tienne ou une cerise
devant Santa-Croce

italia mea

par dh, vendredi 25 décembre 2015, 16:34 (il y a 3054 jours) @ Louis

ça sent le fake.

italia mea

par Louis, vendredi 25 décembre 2015, 18:26 (il y a 3054 jours) @ Louis

pourquoi ? :(

italia mea

par catr, vendredi 25 décembre 2015, 19:16 (il y a 3054 jours) @ Louis

bonjour Louis,

tu as fait effacer un truc rogolo, et c'est dommage, ça donnait un coup de humphf ! et j'allais répondre .... :/

le texte que tu nous déposes là je le trouve un peu ...forcé, forcé et ... c'est comme s'il était coincé entre tous ces é plantés partout comme mille haies qu'auraient besoin d'être taillées — il faut savoir que la rime en é est considérée comme étant facile et donc des plus pauvre — pourtant il y a des trouvailles dans ton texte, elles méritent d'être dégagées, j'aimerais les lire dégagées.. peut-être une autre fois ;)

italia mea

par dh, vendredi 25 décembre 2015, 20:18 (il y a 3054 jours) @ catr

dommage, j'ai raté le truc rogolo.