Neruda style
A TOUTES LES HEURES DU JOUR
La misère vous survivra
Les mêmes tronçons d’autoroute
Les mêmes oraisons de bretelles
Mauvais logis, tôles et chiens noués
Crispés dans l’air de saison
Enfants et parents dans la paume de l’hiver
Feuilles chues, à l’heure de la trempe glaciale à venir
Symétrie dans la même misère, transparence
Comme si l’homme voulait rester alité
Ne rien céder aux liesses aseptisées
Faux cocons de progrès, papillons vides
Mais retenir encore un peu dans ses paumes
La vieillesse des flaques où s’agite un nuage
La misère vous survivra
Les mêmes tronçons d’autoroute
Les mêmes oraisons de bretelles
Mauvais logis, tôles et chiens noués
Crispés dans l’air de saison
Enfants et parents dans la paume de l’hiver
Feuilles chues, à l’heure de la trempe glaciale à venir
Symétrie dans la même misère, transparence
Comme si l’homme voulait rester alité
Ne rien céder aux liesses aseptisées
Faux cocons de progrès, papillons vides
Mais retenir encore un peu dans ses paumes
La vieillesse des flaques où s’agite un nuage
Neruda style
Ah, de la belle poésie...merci Florian.
Neruda style
J'avoue. C'est bon. Je n'arrive pas toujours à me racrocher à quelque chose lorsque je te lis, mais là j'ai trouvé mon chemin. Peace.
Neruda style
pour moi c'est qu'on sent la paix et la résignation courageuse de la neige entrer en soi, au fur et à mesure de la lecture...à chaque touche des mots du tableau.
Neruda style
Florian est un maître du dedans-dehors mêlés.
Neruda style
ah oui, enfin ! c'est pas comme les merdes de denis_h !
Neruda style
Bon en fait je ne comprends rien, j'ai ajouté le dernier paragraphe dans un état second. Ca ne va pas du tout. Vous n'êtes pas difficile ici.
Neruda style
Tu es le mieux placé pour le dire.
Neruda style
C'est du second degré ?
Neruda style
gros bébé va
Neruda style
pourtant la chute allait très bien en état second? et là ça ne va plus parce que tu es simplement et le simplement de ce que tu es se rejette ?
pour ce que tu dis ensuite, ce n'est pas de ne pas être difficile ici (nous entendons tous le mépris dont tu barbouilles ces mots) c'est, je pense, que nous avons ouvert des murs et que nous cherchons à les ouvrir davantage : poésie étant l'outil, ton poème, quoi que tu en penses à jeun, est intéressant.
pour ce que tu dis ensuite, ce n'est pas de ne pas être difficile ici (nous entendons tous le mépris dont tu barbouilles ces mots) c'est, je pense, que nous avons ouvert des murs et que nous cherchons à les ouvrir davantage : poésie étant l'outil, ton poème, quoi que tu en penses à jeun, est intéressant.
Neruda style
hi hi hi
version 2
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la buée sur la vitre
la lumière diffractée
dans l'innocence d'un non-savoir
le son hiératique d'une flûte
accompagnée de minuscules clochettes
se confronter au corps de l'autre
souffle contre souffle mêlés
amour pour les ciels protecteurs
leurs draps défaits colorés d'orange
qui te laisse décharné d'avenir
précipité dans l'instant vide
à la jointure de la branche et de la fleur
là où la sève dorée
se fige en bulbes de conscience
le rêve du matin est plus vrai que l'histoire
les poutres envahies de fumée
montent vers l'oubli de la pénombre
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la buée sur la vitre
la lumière diffractée
dans l'innocence d'un non-savoir
le son hiératique d'une flûte
accompagnée de minuscules clochettes
se confronter au corps de l'autre
souffle contre souffle mêlés
amour pour les ciels protecteurs
leurs draps défaits colorés d'orange
qui te laisse décharné d'avenir
précipité dans l'instant vide
à la jointure de la branche et de la fleur
là où la sève dorée
se fige en bulbes de conscience
le rêve du matin est plus vrai que l'histoire
les poutres envahies de fumée
montent vers l'oubli de la pénombre
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l'effet kiss-cool
eh oui, c'est tout à fait ca.
là, oui
- pas de texte -
version 2
Pourquoi pas plutôt "les poutres imprégnées de fumée" ?
version 2
ben, parce qu'on ne la voit pas si elles en sont imprégnée, évidemment !
version 2
Sans intention de froisser quiconque, ma question était adressée à l'auteur du texte. Si c'est l'auteur qui a posté cette réponse, alors mille excuses. C'est juste que, ici, le terme "envahies" gène ma lecture. La fumée, de par sa nature vaporeuse, étant en mesure d'envahir un espace, mais non un objet, semble t-il. Cela sonne à mes oreilles comme un contresens. C'est pourquoi je proposais "imprégnées" adjectif qui je crois n'ôte en rien ni la présence ni la visibilité de la fumée. Modeste suggestion, si elle ne vaut rien, alors l'ignorer.
version 2
« mon message s'adressait blablabla » oui, et après ? un beignet au miel avec ça ? du nougat peut-être ?
la fumée envahit justement l'espace justement sous les poutres justement ce qui fait paraître les poutres envahies de... justement
- - - à 4h35 du mat !
la fumée envahit justement l'espace justement sous les poutres justement ce qui fait paraître les poutres envahies de... justement
- - - à 4h35 du mat !
version 2
merci pour ce commentaire intéressant. je vais y réfléchir.
dh
dh
l'effet kiss-cool
bah quoi, vous l'aimez mon poème, ou pas ?! je suis comme tout le monde moi ! j'aime qu'on me dise des choses gentilles !
version 2
désolé, moi, l'alambiqué me désespère ...
mais bong passong ;)
mais bong passong ;)
version 2
pourquoi pas...nappées ?
des poutres nappées de fumées, est-ce "convenu" ?
des poutres nappées de fumées, est-ce "convenu" ?
version 2
salut Lizzie,
ne reste pas dans le courant d'air, entre donc.
ne reste pas dans le courant d'air, entre donc.
version 2
il me semble que l'esprit ne fonctionne pas de façon aussi hypothético-déductive avec les images....quelque soit le mot qu'on choisira, il verra à la fois une nappe de fumée et la riche couleur jus de chique qu'elle a fini par donner aux poutres, si d'autre éléments du poèmes évoquent un lieu ancien
version 2
bon, je me suis trompée, désolée.
je supporte un peu mal l'anonymat en ce moment, à cause de ses dérives.
je supporte un peu mal l'anonymat en ce moment, à cause de ses dérives.
version 2
non ça ne va pas.
version 2
évidemment que ça ne va pas, d ;)
version 2
ah c'estait du second degré, oki !:)
Neruda style
J'ai demandé au modérateur de supprimer la dernière strophe.