Avant de dormir.
Flori n’avait pas envie de dormir
Il préférerait manger des buées de rêves
Et crissait dans ce cocon leurs traîne-savates
De petites occupations plénières
Crissait mangeait comme du fantôme
Comme des féculents analgésiques tortillés
Dans cette chambre, une valse d’objets vivants
Concentraient des œillets et de la fibre de chanvre
Auxquels un vin flottant les y conviait
Il fallait dormir.
Il fallait, soyez en sur, outre passer cette gangue exsangue de lits et d’objets technologiques pour que puisse sûrement se détendre l’accélération du lieu cocon qui pourtant crissait, aimait à se faire crisser, marcher dessus par des dessous moelleux de chaussons
Il préférerait manger des buées de rêves
Et crissait dans ce cocon leurs traîne-savates
De petites occupations plénières
Crissait mangeait comme du fantôme
Comme des féculents analgésiques tortillés
Dans cette chambre, une valse d’objets vivants
Concentraient des œillets et de la fibre de chanvre
Auxquels un vin flottant les y conviait
Il fallait dormir.
Il fallait, soyez en sur, outre passer cette gangue exsangue de lits et d’objets technologiques pour que puisse sûrement se détendre l’accélération du lieu cocon qui pourtant crissait, aimait à se faire crisser, marcher dessus par des dessous moelleux de chaussons
Avant de dormir.
De jolis assemblages de mots ! Assez heureux. Mais quand même on a l'impression d'un remplissage. On aurait envie d'un peu plus de simplicité pour que l'auteur aille chercher des sensations plus personnelles, (authentiques ?). Se méfier de trop d'images, au détriment de la sensibilité. Trouver au contraire l'image la plus juste qui correspondra à quelque chose de "vrai" en soi... c'est mon humble avis de lecteur.
Avant de dormir.
Je constate que tu as envoyé ce texte à 2h24 de la nuit peut-être... Ainsi je pense que ton thème est vécu, mais alors raison de plus pour être au plus près de tes sensations... Les mots trahissent on le sait. Un travail peut consister à diminuer les dommages (collatéraux) de cette trahison... J'espère que tu ne m'en veux pas d'enfoncer le clou !
Charges pyrophores
Ça semble écrit à la va-vite quand même. Pour moi ce texte est une raillerie, un lâcher de leurres thermiques.
Avant de dormir.
Je vous rappelle que ces textes automatiques sont écrits dans l'impossibilité d'un "travail réflexif" (sous influence).
Charges pyrophores
Tu devrais pourtant essayer de faire de même, ça apporterait plus de relief au caractère lisse de tes poèmes.
Avant de dormir.
Charges pyrophores
ha.. moi j'aime bien que Florian fasse du Florian et que zeio fasse du zeio ;)
Avant de dormir.
Oui je viens de survoler les forages. D'accord il y a une personnalité, une obstination. Il faudrait s'arrêter sur des segments et aussi lecteur forer du sens, extraire ce qui finira bien par me "parler". Ecrit sous influence... toutefois c'est vrai qu'il y a de l'invention verbale... mais pour moi ça demeure avant tout très formel... "Sous influence" cette expression doit-elle justifier un hermétisme, une opacité ? Dans ces cas là le lecteur se sent toujours un peut idiot (exclus du cercle des initié) ou alors par bêtise il y va de ses jugements de valeur (ceux de la raison etc...). J'ai peine à me situer.
Charges pyrophores
Je ne crois pas qu'ils soient tous si lisses que ça tout de même, tu exagères.
Charges pyrophores
"Lisse" a une acception négative, "petite mort" si tu préfères, le relief plus chaotique et accidentel ne s'y oppose pas forcément, disons qu'une écriture peut être plus "à vif" qu'une autre, quel que soit le sujet. Il peut très bien y avoir du relief inscrit ou enfoui dans ce que tu fais.
Avant de dormir.
Faudrait juste corriger
"Auxquels un vin flottant les y conviait" un peu trop crissant syntaxiquement
par
"Qu'un vin flottant conviait"
"Auxquels un vin flottant les y conviait" un peu trop crissant syntaxiquement
par
"Qu'un vin flottant conviait"
Avant de dormir.
Si la syntaxe est crissante le poeme tient du prodige...
Ce sont les objets qui sont convies. Apres "premiere" lecture j ai releve bien des fautes. C est etonnant que tu ne les ai pas vues en tant que correcteur lucide.
Ce sont les objets qui sont convies. Apres "premiere" lecture j ai releve bien des fautes. C est etonnant que tu ne les ai pas vues en tant que correcteur lucide.
Charges pyrophores
Merci Florian pour tes remarques.
Pour en revenir au sujet (ton texte) je pense qu'il n'a pas d'autre but que de troubler ton image, c'est pour cette raison que je parlais de leurres. Ça me rappelle barbey d'aurevilly qui se jetait dans le feu du délire avec délectation pour se délester de toute tiédeur. Le "sous influence" est un masque devenu trop systématique. Ta personnalité, ici dans ce texte, est absente ou du moins fortement diluée. Le "flori" en préambule atteste la tromperie, ainsi que les fautes grammaticales grossières et l'aspect sans queue ni tête... ce texte, en gros... ment !
Pour en revenir au sujet (ton texte) je pense qu'il n'a pas d'autre but que de troubler ton image, c'est pour cette raison que je parlais de leurres. Ça me rappelle barbey d'aurevilly qui se jetait dans le feu du délire avec délectation pour se délester de toute tiédeur. Le "sous influence" est un masque devenu trop systématique. Ta personnalité, ici dans ce texte, est absente ou du moins fortement diluée. Le "flori" en préambule atteste la tromperie, ainsi que les fautes grammaticales grossières et l'aspect sans queue ni tête... ce texte, en gros... ment !
Avant de dormir.
Comment comment? ce poème tient du poridge? je n'irais pas jusque là ....
Avant de dormir.
On voit bien que tu es le genre de petit malin qui ne cherche pas à comprendre. Tu es agaçant, ennuyeux, faible et petit, accroché à une idée passable que trainent les gens du commun de ton espèce.
Quand la syntaxe se fond au discours (la syn-taxe à la taxinomie précisément), c'est à ce moment qu'on nous apprend qu'il y a un réel travail qui a été accompli. Si tu avais été un tout petit peu intelligent l'anonyme, tu aurais compris en quoi l'humour que je t'ai adressé s'accordait à merveille avec ton attaque ennuyeuse de commodité forumique. Tu aurais pu également, lire un peu plus haut les conditions dans lesquelles j'ai posté les quelques poèmes ici, et essayer de t'attarder là-dessus.
Je doute que tu réussisses à dépasser le plancher des fleurs un jour de ta vie.
Quand la syntaxe se fond au discours (la syn-taxe à la taxinomie précisément), c'est à ce moment qu'on nous apprend qu'il y a un réel travail qui a été accompli. Si tu avais été un tout petit peu intelligent l'anonyme, tu aurais compris en quoi l'humour que je t'ai adressé s'accordait à merveille avec ton attaque ennuyeuse de commodité forumique. Tu aurais pu également, lire un peu plus haut les conditions dans lesquelles j'ai posté les quelques poèmes ici, et essayer de t'attarder là-dessus.
Je doute que tu réussisses à dépasser le plancher des fleurs un jour de ta vie.
Avant de dormir.
Que tu es lourd à manquer d'humour des fois !
L'anonyme c'était moi ... et le plancher des fleurs ça me va très bien merci ! ;)
L'anonyme c'était moi ... et le plancher des fleurs ça me va très bien merci ! ;)
Avant de dormir.
Je m'amusais. Si c'est toi alors c'était très drôle et enrichissant.
lost in translation
en fait, je suis partagée par rapport à ce poème, que Florian lui-même dénigre un peu. Disons que ce Flori me rappelle le Plume de Michaux, tout aussi anti-héros que lui, empêtré dans la matière des choses, des sensations et des distorsions, empêtré dans le cocon des désirs contradictoires et des asthénies cotonneuses, un peu ahuri...
Ce que j'apprécie particulièrement c'est justement ce jeu des sensations, à la fois douces et secrètement grinçantes, grisantes, crissantes, et la mutiplicité et l'emboîtement des enveloppes, douces, enfermantes, au point de mettre en suspension tout désir de sortie, même vers le sommeil. Si on prenait le poème autrement, on pourrait bien voir aussi un insecte embobiné au milieu d'une toile d'araignée.
Les chaussons apportent une note de confort et de bouffonnerie assez bienfaisante, dans ce qui pourrait être angoissant.
Ce que j'apprécie particulièrement c'est justement ce jeu des sensations, à la fois douces et secrètement grinçantes, grisantes, crissantes, et la mutiplicité et l'emboîtement des enveloppes, douces, enfermantes, au point de mettre en suspension tout désir de sortie, même vers le sommeil. Si on prenait le poème autrement, on pourrait bien voir aussi un insecte embobiné au milieu d'une toile d'araignée.
Les chaussons apportent une note de confort et de bouffonnerie assez bienfaisante, dans ce qui pourrait être angoissant.
lost in translation
en fait, en relisant, ce qui est assez typique de l'univers de Florian, c'est que les enveloppes sont en même temps incorporations.
Avant de dormir.
floflo séduit toutes les femmes et s'amuse avec elles.