sans titre
Et plus loin que les hautes frontières, il plonge, non pas comme le plaisir solitaire de l'amoureux que de se perdre soi, mais parce qu’il est de ceux qui dans la mélancolie connaissent le bonheur de toucher ce qui est partie. Le bonheur d’ailleurs. Comme l’on revient chez soi dans le noir de la nuit et que l’on découvre que sa demeure a quelque chose de mystique, de presque humain : l’obscur visage de la statue que l’on jalouse. Ce qui est mort devient le cœur. C’est ainsi. Des milliers s’enfuient, deux mains saisissent. Un. Seul, comme un murmure qui traverse le temps. « Je » vagabonde sans savoir qui il est sans savoir vivre, et accablé du chagrin de déjà parler une autre langue, puis une autre et encore, l’ombre de lui. J’entend le pas du somnambule et le rire des anges. Là-bas s’il continue, peut-être, le signe des campagnes qui se lèvent après deux cent ans d’histoire, sa poésie.
Ailleurs
Ailleurs il y a ce grand pays de l’âme que l’âme a fait tendre
ces tremblements de vue où se succèdent réminiscences du temps
toi que j’attends et qui est appelé à exister
Le bruit des larmes qui remémorent au loin que des rivières sont en train de s’épaissir
comme doit l’être la vie au détour de sa mort.
Ailleurs il y a les hommes, les villages de leurs yeux que l’histoire n’a pas construite
l’amour qui ne se sépare du tout, dans ses draps,
Toi dans les portes qui s’ouvrent
dans les fenêtres qui claquent
dans l’oiseau qui chante dehors
depuis
et seulement ce que les siècles n’épuisent.
Ailleurs il y a l’orphelin des villes que l’on imagine
à travers toutes les pages des livres,
celui qui marche blanc comme dieu
nu comme toi,
héros de ma foi.
Ailleurs il y a ce grand cerf roi des forêts qui chaque soir descend
boire la lune en son reflet
où il y a moi
quand je ferme les yeux
quand je vois ce que je crois
et que je heurte
ce grand pays de l’âme que l’âme a fait tendre ailleurs
comme nos cœurs.
Ailleurs il y a toi, la main qui touche ce qui n'est pas là
ces tremblements de vue où se succèdent réminiscences du temps
toi que j’attends et qui est appelé à exister
Le bruit des larmes qui remémorent au loin que des rivières sont en train de s’épaissir
comme doit l’être la vie au détour de sa mort.
Ailleurs il y a les hommes, les villages de leurs yeux que l’histoire n’a pas construite
l’amour qui ne se sépare du tout, dans ses draps,
Toi dans les portes qui s’ouvrent
dans les fenêtres qui claquent
dans l’oiseau qui chante dehors
depuis
et seulement ce que les siècles n’épuisent.
Ailleurs il y a l’orphelin des villes que l’on imagine
à travers toutes les pages des livres,
celui qui marche blanc comme dieu
nu comme toi,
héros de ma foi.
Ailleurs il y a ce grand cerf roi des forêts qui chaque soir descend
boire la lune en son reflet
où il y a moi
quand je ferme les yeux
quand je vois ce que je crois
et que je heurte
ce grand pays de l’âme que l’âme a fait tendre ailleurs
comme nos cœurs.
Ailleurs il y a toi, la main qui touche ce qui n'est pas là
Ailleurs
Dans la nuit il y a toi sans doute que je ne connais pas, que je connais au contraire
Ailleurs
Oui !!
Ailleurs
Ce que tu cherches à dire et explorer dans ces deux poèmes est intéressant mais il y a des maladresses qui gâchent un peu le texte et puis (pour moi) trop de termes hérités de la poésie romantique (âme, larmes, anges etc...) qui me donnent une impression mièvre et plaintive.
Alors on oublie le mystère que tu sondes, celui du connu/inconnu(si j'ai bien compris)
Alors on oublie le mystère que tu sondes, celui du connu/inconnu(si j'ai bien compris)
Ailleurs
ce n'est pas grave
je vais quitter internet pour un long moment, besoin de faire le point. me retrouver. couper les reflets etc
Je suis ravi de t'avoir connu
je vais quitter internet pour un long moment, besoin de faire le point. me retrouver. couper les reflets etc
Je suis ravi de t'avoir connu
Ailleurs
oui, moi aussi, tu as quelque chose de très ouvert et simple, c'est un plaisir.
L'écriture c'est un long long chemin, prends ton temps et surtout celui de vivre :)
à plus tard
L'écriture c'est un long long chemin, prends ton temps et surtout celui de vivre :)
à plus tard