Contorsions
Jusque-là, le dialogue se cantonnait au registre de la sympathie. Puis, le ton évolue selon la pente galante. Un jour, le bidasse déclare qu'un cœur inédit s’ébroue sous son treillis soudainement étriquée. Il assure que l’échange épistolaire lui procure la suprême certitude de compter bien au-delà du beurre, du matériel de campagne et des rations de combat. Sa correspondante ne saurait concevoir à quel point l'attente est longue entre deux de ses missives parfumée à l'eau de Cologne. La nuit qui précède l’arrivée du courrier, il exhale de glaçantes hidrorrhées à l'éventualité de ne pas entendre son nom clamé par le vaguemestre ! Bref, il peine. Sa prose rue dans les brancards. Elle mue en d'inédites contorsions. De considérables problèmes de formulation se dressent entre lui et lui-même.
Contorsions
on reconnait bien la petite soupe de mépris jean-michelienne.
Contorsions
J'aime cette exigence d'écriture pour parler de cette attente. Ce n'est pas mièvre. On observe que parfois tout est dans le style. Tu le prouves ici. Cela pourrait être rien, et par la forme l'idée existe honorablement. Je pense au style de Julien Gracq, ou René-Louis Des Forêts. Superbe. merci.
Contorsions
Tu es certainement plus intelligente que moi. La seule chose que j'ai comprise c'est le rapport du titre au style prosaïque. Au temps je me délecte à demi de Gracq - beaucoup de style pour peu d'émotion et bizarrement, dans toutes ces images, peu de liant - et suis plutôt fan de Des Forêts - que je connais encore trop peu -, autant "Ecrire" me laisse vacant.
Contorsions
il n'est pas "plus" ou "moins" intelligent, les intelligences sont ce qu'elles sont, point. elles ne se comparent pas, pas plus que les canneberges et les rabioles.. par contre, Florian, si tu te compares à toi-même, si tu compares tes intelligences par rapport à tes intelligences... tu en viendras certainement à lire de toute autre façon les textes et les commentaires.
je n'aime pas les comparaisons, elles servent à asseoir une ligne de pensée et établissent une "convention" et/ou "équivalence" et bien qu'elles permettent une perspective, celle-ci en ferme d'autres, plus naturelles ou plus proches de la nature contenue dans l'écriture du texte. malheureusement la plupart des "mains" se contentent de ressembler à... et d'être comparées à... au lieu que d'advenir dans leur nature propre.
la patte qui se contorsionne dans le texte ci-haut devrait y penser aussi.. outre à cela, l'auteur a des bataillons entiers entre lui et lui-même, il devrait dire à ses troupes de rompre les rangs et d'aller vivre, il lui faudrait les traverser. résolument
puis se surnommer "Écrire" est à mes yeux une insulte à l'acte d'écrire.
je n'aime pas les comparaisons, elles servent à asseoir une ligne de pensée et établissent une "convention" et/ou "équivalence" et bien qu'elles permettent une perspective, celle-ci en ferme d'autres, plus naturelles ou plus proches de la nature contenue dans l'écriture du texte. malheureusement la plupart des "mains" se contentent de ressembler à... et d'être comparées à... au lieu que d'advenir dans leur nature propre.
la patte qui se contorsionne dans le texte ci-haut devrait y penser aussi.. outre à cela, l'auteur a des bataillons entiers entre lui et lui-même, il devrait dire à ses troupes de rompre les rangs et d'aller vivre, il lui faudrait les traverser. résolument
puis se surnommer "Écrire" est à mes yeux une insulte à l'acte d'écrire.
Contorsions
Dans ce morceau par contre je crois deviner discrète la fragrance de jean-michel.
J'avoue que je serais content de lire jean-michel ici. J'ai toujours bien aimé jean-mimi, quand bien même il est accusé de pachidermisme littéraire ou de bagattelisme surranéeux. Ses écrits sont des jeux de patience millimétrés. Chacun y lit midi à quatorze heures.
Que ce soit le cas ou non, salut et bienvenu !
Sinon, quant au sens du texte, j'y lis plutôt une allégorie de l'amour à distance sous la forme classique du bien aimé parti pour la guerre. Et à travers cette allégorie, les rapports à distance, virtuels d'aujourd'hui sur internet. Je me trompe ?
J'avoue que je serais content de lire jean-michel ici. J'ai toujours bien aimé jean-mimi, quand bien même il est accusé de pachidermisme littéraire ou de bagattelisme surranéeux. Ses écrits sont des jeux de patience millimétrés. Chacun y lit midi à quatorze heures.
Que ce soit le cas ou non, salut et bienvenu !
Sinon, quant au sens du texte, j'y lis plutôt une allégorie de l'amour à distance sous la forme classique du bien aimé parti pour la guerre. Et à travers cette allégorie, les rapports à distance, virtuels d'aujourd'hui sur internet. Je me trompe ?
Contorsions
oui, c'est bien vu, ce que tu dis de son écriture et du texte ici, suis plutôt d'accord (si c'est bien de J.M. dont il s'agit)
et comme d'habitude il tient tout très serré dans la lunette, c'est extrêmement précis et minutieux ... Jean-Michel me fait penser à un horloger. il a une sorte de don un peu machiavélique pour les menus rouages et les fines mécaniques.. n'empêche, il pourrait donner un peu d'expansion, un peu de largesse, un peu d'air à sa main gantée.. ;)
bon, autant si c'est Jean-Mi !
et comme d'habitude il tient tout très serré dans la lunette, c'est extrêmement précis et minutieux ... Jean-Michel me fait penser à un horloger. il a une sorte de don un peu machiavélique pour les menus rouages et les fines mécaniques.. n'empêche, il pourrait donner un peu d'expansion, un peu de largesse, un peu d'air à sa main gantée.. ;)
bon, autant si c'est Jean-Mi !
Contorsions
ben voyons ...
Contorsions
comment sais tu que ramm est une femme ?
Contorsions
Florian sait tout. C'est dû à sa puissance chamanique ...
Contorsions
:-)))))
Contorsions
il ne le sait pas, il fantasme fantastiquement à côté de la plaque
Contorsions
--édité à la demande de l'auteur--
Contorsions
hep ti-loup ! retourne te brosser les dents !