jmdp n°1 : le thermogryphe
(pour ceux qui l'ont, les autres imagineront)
Un petit mot à partir du "thermogryphe" de Catrine.
J'ai mis longtemps à bien sentir l'exact point de rencontre entre ces trois réalités :
- la vitre de la fenêtre, celle qui tous les jours nous montre le monde du dehors, à la fois toujours le même (même lieu) et toujours différent (heures, saisons)
- écrire à quelqu'un, essayer de lui dire des choses qu'on a soi-même du mal à explorer, très subtiles, y renoncer.
- vivre un instant de présence et d'ouverture.
le point de rencontre, l'objet symbolique, c'est la vitre de la fenêtre, membrane entre dedans et dehors, soi et non-soi, représentation quasi picturale de ce qui sera bientôt sensation vécue, quand on plongera dans le monde du dehors...
mais aussi, par le regard qui la traverse, lieu de création d'un moment d'équilibre et d'immobilité dans lequel la communication est complète.
Un petit mot à partir du "thermogryphe" de Catrine.
J'ai mis longtemps à bien sentir l'exact point de rencontre entre ces trois réalités :
- la vitre de la fenêtre, celle qui tous les jours nous montre le monde du dehors, à la fois toujours le même (même lieu) et toujours différent (heures, saisons)
- écrire à quelqu'un, essayer de lui dire des choses qu'on a soi-même du mal à explorer, très subtiles, y renoncer.
- vivre un instant de présence et d'ouverture.
le point de rencontre, l'objet symbolique, c'est la vitre de la fenêtre, membrane entre dedans et dehors, soi et non-soi, représentation quasi picturale de ce qui sera bientôt sensation vécue, quand on plongera dans le monde du dehors...
mais aussi, par le regard qui la traverse, lieu de création d'un moment d'équilibre et d'immobilité dans lequel la communication est complète.
jmdp n°1 : le thermogryphe
(ça, c'est l'fun!)
le thermogriphe ou comment rendre une " tridimentionnalité " vivante, voire le plus complètement possible, sans parler de structure ni de perspective, et juste assez pour une "activation dans un immédiat" quel qu'il soit (qu'on sente qu'il est en train de se produire quelque chose au moment précis du lire — ou dans la réception), par le jeu entre les formes "lettre", “journal" et "poème".
c'est plutôt une anomalie littéraire... mais je suis contente que tu aies creusé un peu pour trouver ;)
le thermogriphe ou comment rendre une " tridimentionnalité " vivante, voire le plus complètement possible, sans parler de structure ni de perspective, et juste assez pour une "activation dans un immédiat" quel qu'il soit (qu'on sente qu'il est en train de se produire quelque chose au moment précis du lire — ou dans la réception), par le jeu entre les formes "lettre", “journal" et "poème".
c'est plutôt une anomalie littéraire... mais je suis contente que tu aies creusé un peu pour trouver ;)
jmdp n°1 : le thermogryphe
pourquoi diable lui ai-je mis un y à ce griffon-là ? Sans doute à cause des glyphes, et puis parce qu'il n'a pas de griffes, au contraire.
Moi j'irais bien jusqu'à 4, de dimensions, et même la cinquième si jamais elle existe, c'est à dire celle où elles se rejoignent toutes.
Moi j'irais bien jusqu'à 4, de dimensions, et même la cinquième si jamais elle existe, c'est à dire celle où elles se rejoignent toutes.
jmdp n°1 : le thermogryphe
! la seule griffe est la signature
! (ravie et étonnée) j'embrasse jusqu'à la cinquième dimension !!
p.s.(juste pour le fun de le dire le texte décrit une spirale)
! (ravie et étonnée) j'embrasse jusqu'à la cinquième dimension !!
p.s.(juste pour le fun de le dire le texte décrit une spirale)
jmdp n°1 : le thermogryphe
"N'ayant plus de maison ni logis,
Plus de chambre où me mettre,
Je me suis fabriqué une fenêtre
Sans rien autour.
Fenêtre encadrant la matière
Par le tracé tendre de son contour,
Elle s'ouvre comme la paupière
Se ferme sans rien autour.
Se sont dépouillées les vieilles amours,
Mais la fenêtre dépourvue de glace
Gagne les hauteurs, elle se déplace,
Avec son cadre étonnant,
Qui n'est ni chair ni bois blanc,
Mais qui conserve la forme exacte
D'un oeil parcourant sans ciller
L'espace soumis, le temps rayé."
Armen Lubin
Plus de chambre où me mettre,
Je me suis fabriqué une fenêtre
Sans rien autour.
Fenêtre encadrant la matière
Par le tracé tendre de son contour,
Elle s'ouvre comme la paupière
Se ferme sans rien autour.
Se sont dépouillées les vieilles amours,
Mais la fenêtre dépourvue de glace
Gagne les hauteurs, elle se déplace,
Avec son cadre étonnant,
Qui n'est ni chair ni bois blanc,
Mais qui conserve la forme exacte
D'un oeil parcourant sans ciller
L'espace soumis, le temps rayé."
Armen Lubin
jmdp n°1 : le thermogryphe
aww merci cloud de partager, c'est pour moi une belle découverte, cet auteur et ce très beau poème
jmdp n°1 : le thermogryphe
je ne peux pas m'empêcher de faire un lien avec "Essentielle " de 411.