je ne trouve pas de titre
Rêve
De ces sources noyées, mélancoliques,
sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive
court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
d'un coup de lune-massue.
Alors, la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
avec son ciel tranchant et pâle
vous poignarde jusqu'au coeur
d'une autre vie...
Alors l'exaltation,
les amours premières et peut-être pures,
tout ce qu'élevait, depuis les jardins, le théâtre des ombres,
les énigmes, les fleurs aux pétales géantes comme des préaux courbes,
tout ce qui, des ruelles, prenait la clarté d'un rire lovant les autres rires,
rappelait ces terrasses ivres où, sous l'arche des lampadaires,
montaient aux yeux les baisers foudroyants ;
tout
des fontaines romaines près des amphithéâtres en ruines
jusqu'aux cinq-mille pas des promenades
au bord des canaux splendides
tout cela
fracassé soudain
vanité renversée
destin fui dans les forêts...
fui dans les forêts
dans les forêts levées comme les vents, qui courent déchaînées,
et vous poursuivent
et vous piétinent
jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
Alors l'exaltation glaciale que le monde vous inspire
vous tétanise
derrière le visage enseveli des eaux
quand, parfois, une araignée d'eau vive,
contre votre bâton de bois, tournant à vide inlassablement,
échoue.
De ces sources noyées, mélancoliques,
sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive
court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
d'un coup de lune-massue.
Alors, la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
avec son ciel tranchant et pâle
vous poignarde jusqu'au coeur
d'une autre vie...
Alors l'exaltation,
les amours premières et peut-être pures,
tout ce qu'élevait, depuis les jardins, le théâtre des ombres,
les énigmes, les fleurs aux pétales géantes comme des préaux courbes,
tout ce qui, des ruelles, prenait la clarté d'un rire lovant les autres rires,
rappelait ces terrasses ivres où, sous l'arche des lampadaires,
montaient aux yeux les baisers foudroyants ;
tout
des fontaines romaines près des amphithéâtres en ruines
jusqu'aux cinq-mille pas des promenades
au bord des canaux splendides
tout cela
fracassé soudain
vanité renversée
destin fui dans les forêts...
fui dans les forêts
dans les forêts levées comme les vents, qui courent déchaînées,
et vous poursuivent
et vous piétinent
jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
Alors l'exaltation glaciale que le monde vous inspire
vous tétanise
derrière le visage enseveli des eaux
quand, parfois, une araignée d'eau vive,
contre votre bâton de bois, tournant à vide inlassablement,
échoue.
je ne trouve pas de titre
ridiculement kitsch.
je ne trouve pas de titre
oui, je le crois aussi
second jet (moins kitsch ?)
Rêve
De ces sources
sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive
court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
d'un coup de lune-massue.
Alors, la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
avec son ciel tranchant et pâle
vous poignarde jusqu'au coeur
d'une vie ancienne...
Alors
tout ce qu'élevait, depuis les jardins, le théâtre des ombres,
les énigmes, et tout ce qui
rappelait ces terrasses où, sous l'arche des lampadaires,
montaient aux yeux les baisers foudroyants ;
tout
des fontaines romaines près des amphithéâtres
jusqu'aux cinq-mille pas d'errance le long des canaux splendides
fui dans les forêts
vivantes
levées comme les vents, qui courent
vous chassent
et vous piétinent
jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
vous êtes tétanisés
derrière le visage enseveli des eaux
quand, parfois, une araignée d'eau vive,
contre votre bâton de bois, tournant à vide inlassablement,
échoue.
De ces sources
sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive
court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
d'un coup de lune-massue.
Alors, la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
avec son ciel tranchant et pâle
vous poignarde jusqu'au coeur
d'une vie ancienne...
Alors
tout ce qu'élevait, depuis les jardins, le théâtre des ombres,
les énigmes, et tout ce qui
rappelait ces terrasses où, sous l'arche des lampadaires,
montaient aux yeux les baisers foudroyants ;
tout
des fontaines romaines près des amphithéâtres
jusqu'aux cinq-mille pas d'errance le long des canaux splendides
fui dans les forêts
vivantes
levées comme les vents, qui courent
vous chassent
et vous piétinent
jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
vous êtes tétanisés
derrière le visage enseveli des eaux
quand, parfois, une araignée d'eau vive,
contre votre bâton de bois, tournant à vide inlassablement,
échoue.
hm.
en fait, c'est le poème tout entier qui cloche, c'est parti du mauvais pied
zut zut je n'arriverai pas à en faire quelque chose de satisfaisant
zut zut je n'arriverai pas à en faire quelque chose de satisfaisant
je ne trouve pas de titre
allo,
je trouve beaucoup de matières, trop, mais de très belles matières ; le trop ici correspond peut-être un peu avec la kitschité de dh ? ;) bon, vue que tu as tenté une seconde version je me suis permise d'en faire une en retirant des charges à ton poème, pardon pour ces libertés, c'était pour mieux voir ce qu'il en est de cette chair et pas du tout pour froisser ou ci ou ça, mais pour essayer quelque chose d'autre que ta seconde version (qui donne un poème complètement différent) et pour voir si chez toi il se (re)passe quelque chose avec ça ... voilà.. heu... je l'ai serré un peu..
Rêve
sources sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
vous poignarde jusqu'au coeur d'une autre vie
l'exaltation, les amours premières et peut-être pures,
tout ce qu'élevait, depuis les jardins le théâtre des ombres,
les énigmes et les fleurs aux pétales comme des préaux courbes,
tout ce qui, des ruelles, prenait la clarté d'un rire lovant les autres rires,
rappelait ces terrasses ivres où, sous l'arche des lampadaires,
montaient aux yeux les baisers foudroyants ; tout
des fontaines romaines près des amphithéâtres en ruines
jusqu'aux cinq-mille pas des promenades au bord des canaux
tout cela fracassé soudain, destin fui dans les forêts
fui dans les forêts levées comme les vents qui courent déchaînés,
vous poursuivent jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
Alors l'exaltation glaciale que le monde vous inspire vous tétanise
derrière le visage enseveli des eaux quand
une araignée d'eau vive tournant à vide inlassablement, échoue.
je trouve beaucoup de matières, trop, mais de très belles matières ; le trop ici correspond peut-être un peu avec la kitschité de dh ? ;) bon, vue que tu as tenté une seconde version je me suis permise d'en faire une en retirant des charges à ton poème, pardon pour ces libertés, c'était pour mieux voir ce qu'il en est de cette chair et pas du tout pour froisser ou ci ou ça, mais pour essayer quelque chose d'autre que ta seconde version (qui donne un poème complètement différent) et pour voir si chez toi il se (re)passe quelque chose avec ça ... voilà.. heu... je l'ai serré un peu..
Rêve
sources sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
vous poignarde jusqu'au coeur d'une autre vie
l'exaltation, les amours premières et peut-être pures,
tout ce qu'élevait, depuis les jardins le théâtre des ombres,
les énigmes et les fleurs aux pétales comme des préaux courbes,
tout ce qui, des ruelles, prenait la clarté d'un rire lovant les autres rires,
rappelait ces terrasses ivres où, sous l'arche des lampadaires,
montaient aux yeux les baisers foudroyants ; tout
des fontaines romaines près des amphithéâtres en ruines
jusqu'aux cinq-mille pas des promenades au bord des canaux
tout cela fracassé soudain, destin fui dans les forêts
fui dans les forêts levées comme les vents qui courent déchaînés,
vous poursuivent jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
Alors l'exaltation glaciale que le monde vous inspire vous tétanise
derrière le visage enseveli des eaux quand
une araignée d'eau vive tournant à vide inlassablement, échoue.
je ne trouve pas de titre
oui, c'est beau.
j'ai taquiné souvent notre vagabond pour des accès de préciosités romantiques, d'autant que quand il les évite il écrit des trucs super.
j'ai taquiné souvent notre vagabond pour des accès de préciosités romantiques, d'autant que quand il les évite il écrit des trucs super.
second jet (moins kitsch ?)
celui-là aussi il est beau, excuse-moi, j'aurais dû le lire en premier.
J'aime la lune massue, et il a quelque chose de plus urbain et de plus "prosaïque" que la version de cat.
un petit emprunt involontaire à Rimbaud ? : "...baisers montant aux yeux des mers avec lenteur.." (Le bateau ivre)
J'aime la lune massue, et il a quelque chose de plus urbain et de plus "prosaïque" que la version de cat.
un petit emprunt involontaire à Rimbaud ? : "...baisers montant aux yeux des mers avec lenteur.." (Le bateau ivre)
version définitive (merci à cat&raven et Claire)
De ces sources
sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive
court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
d'un coup de lune-massue.
Alors, la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
avec son ciel tranchant
vous poignarde jusqu'au coeur
de la vie ancienne...
Alors, les amours premières et peut-être pures,
tout ce qu'élevait, depuis les jardins, le théâtre blanc des orchidées
devenues ombres d'asphodèles,
les énigmes, tout ce qui, des ruelles, prenait la clarté d'un rire lovant les autres rires,
s'éloigne
brutalement.
Rappelle ces terrasses où, sous l'arche des lampadaires, montèrent aux yeux
les premiers baisers foudroyants ; tout -
des fontaines romaines, gravies en songe, près des amphithéâtres
aux cinq-mille pas gagnés le long des canaux nocturnes -
cela résorbé soudain, destin fui dans les forêts
fui dans les forêts levées comme les vents
jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
vous êtes tétanisés
derrière le visage enseveli des eaux
quand, parfois, une araignée d'eau vive,
contre votre bâton de bois,
échoue.
sur lesquelles, parfois, une araignée d'eau vive
court,
nul, accroupi, traçant des cercles dans l'eau, n'est à l'abri
d'un coup de lune-massue.
Alors, la nuit vous poignarde comme au croisement d'une rue
avec son ciel tranchant
vous poignarde jusqu'au coeur
de la vie ancienne...
Alors, les amours premières et peut-être pures,
tout ce qu'élevait, depuis les jardins, le théâtre blanc des orchidées
devenues ombres d'asphodèles,
les énigmes, tout ce qui, des ruelles, prenait la clarté d'un rire lovant les autres rires,
s'éloigne
brutalement.
Rappelle ces terrasses où, sous l'arche des lampadaires, montèrent aux yeux
les premiers baisers foudroyants ; tout -
des fontaines romaines, gravies en songe, près des amphithéâtres
aux cinq-mille pas gagnés le long des canaux nocturnes -
cela résorbé soudain, destin fui dans les forêts
fui dans les forêts levées comme les vents
jusqu'au lit de pierre où vous mimez la mort.
vous êtes tétanisés
derrière le visage enseveli des eaux
quand, parfois, une araignée d'eau vive,
contre votre bâton de bois,
échoue.
second jet (moins kitsch ?)
Il faut enlever le titre "rêve" qui est fourre-touesque.
Le reste est superbien, plutôt la version 1 que la 2, les pétales sont géants et pas géantes (c'est les pédales qui sont géantes, ça s'appelle des drag-queens), et ENFIN un texte qui FOURNIT de l'imagination, des idées, des images et tout, en abondance, ça fait franchement plaisir.
Merci ! Postes-en d'autres de la même veine riche STP !
PS dans les versions 2 et 3 : vous êtes tétanisé sans s, il s'agit d'une seule personne. C'est un des cas les plus typiques où on accorde d'après le sens et pas d'après la bête grammaire. Mais de toute façon la version 1 est bien meilleure et plus fraîche.
Le reste est superbien, plutôt la version 1 que la 2, les pétales sont géants et pas géantes (c'est les pédales qui sont géantes, ça s'appelle des drag-queens), et ENFIN un texte qui FOURNIT de l'imagination, des idées, des images et tout, en abondance, ça fait franchement plaisir.
Merci ! Postes-en d'autres de la même veine riche STP !
PS dans les versions 2 et 3 : vous êtes tétanisé sans s, il s'agit d'une seule personne. C'est un des cas les plus typiques où on accorde d'après le sens et pas d'après la bête grammaire. Mais de toute façon la version 1 est bien meilleure et plus fraîche.
version définitive (merci à cat&raven et Claire)
C'est hallucinant comme la première version a été massacré, comment ce petit branchage inextricable s'est vu tronçonné, rendu bourru comme un âne. Et tout ça pour plaire à ces quelques poètes qui ne sont pas d'accord avec un petit détail qu'ils auraient été incapable d'écrire. C'est ça les forums, on se tolère bêtement ou bêlement et on grince des dents quand ça convient pas à ses formules parcheminées. Génial.. Et un poème est mort entre temps.
version définitive (merci à cat&raven et Claire)
ha ouais, super poison que l'idée d'ėcrire pour "plaire", ha ouais man, et super trip destroy !
je suis renversée wouaow je te dis pas. sérieux, vous en êtes encore à ça, vraiment ?!
envoyez-moi un mail quand ce sera rendu "ailleurs" qu’à l'adolescence ;)
allez, bisou.
je suis renversée wouaow je te dis pas. sérieux, vous en êtes encore à ça, vraiment ?!
envoyez-moi un mail quand ce sera rendu "ailleurs" qu’à l'adolescence ;)
allez, bisou.
tentatives de slogans
La maturité n'est pas une obligation !
****
Vivre libre et mourir ado ! (d'âne).
****
Rester petit n'empêche pas d'en mener large et de voir grand !
****
Chaque poème est une supplique dont j'assomme le père Noël pour qu'il publie ma somme.
****
Vivre libre et mourir ado ! (d'âne).
****
Rester petit n'empêche pas d'en mener large et de voir grand !
****
Chaque poème est une supplique dont j'assomme le père Noël pour qu'il publie ma somme.
version définitive (merci à cat&raven et Claire)
pour moi, la question tourne autour du romantisme.
Comment on se situe face à cette position, cette esthétique.
Ta réaction aussi est dans ce registre...mais pourquoi pas ?
Comment on se situe face à cette position, cette esthétique.
Ta réaction aussi est dans ce registre...mais pourquoi pas ?
tentatives de slogans
Pauvre Jean Michel... Tes habitudes millénaires n'ont rien de mature. Tes slogans pourris n'engagent que tes vues étroites de vieil aigri.
"Le changement c'est maintenant."
Les surplus de richesses matérielles de ceux qui sont moins nombreux
privent tous ceux qui manquent
de nourriture
de logement
de soins
de possibilité de vivre dignement
Ceux qui consomment trop font le malheur des autres - et d'eux-mêmes aussi
Ceux qui ferment encore les yeux vont être vite rattrapés : il sera alors trop tard.
A côté ceux qui n'ont pas assez souffrent et font le plus souvent ce qu'ils peuvent
Et ce sont eux qu'on montre encore du doigt ? Indécence sans limite.
Que font les armées ? Observons les armées de chaque nation et nations alliées selon, et leur comportement.
Pourquoi selon la géographie on dit tantôt ethnie, tantôt peuple ?
Pourquoi d'un bord le terme expatrié, de l'autre celui de migrant ?
Qui mène le monde ? Qui l'a construit ainsi ? Qui sont ces gens qui ont conduit l'humanité entière au pied du mur ? Qui décide ?
Est-ce une majorité des gens ? Non.
L'argent correspond à quoi ? Quelle monnaie ? Quels secrets des monnaies ?
L'argent n'est pas la providence.
Rapport Nord/Sud et rouages de ces rapports, clé des problèmes de l'humanité et de l'écologie.
Aujourd'hui il n'y a pas d'autre choix que le partage et la redistribution : ou personne ne s'en sortira vivant.
Les possédants qui le nient mentent à leurs propres enfants qui, s'ils ne changent pas les choses rapidement, ne pourront connaître de petits enfants.
Les changement c'est rapidement, ou sinon jamais.
http://aufildelavie.hautetfort.com/
privent tous ceux qui manquent
de nourriture
de logement
de soins
de possibilité de vivre dignement
Ceux qui consomment trop font le malheur des autres - et d'eux-mêmes aussi
Ceux qui ferment encore les yeux vont être vite rattrapés : il sera alors trop tard.
A côté ceux qui n'ont pas assez souffrent et font le plus souvent ce qu'ils peuvent
Et ce sont eux qu'on montre encore du doigt ? Indécence sans limite.
Que font les armées ? Observons les armées de chaque nation et nations alliées selon, et leur comportement.
Pourquoi selon la géographie on dit tantôt ethnie, tantôt peuple ?
Pourquoi d'un bord le terme expatrié, de l'autre celui de migrant ?
Qui mène le monde ? Qui l'a construit ainsi ? Qui sont ces gens qui ont conduit l'humanité entière au pied du mur ? Qui décide ?
Est-ce une majorité des gens ? Non.
L'argent correspond à quoi ? Quelle monnaie ? Quels secrets des monnaies ?
L'argent n'est pas la providence.
Rapport Nord/Sud et rouages de ces rapports, clé des problèmes de l'humanité et de l'écologie.
Aujourd'hui il n'y a pas d'autre choix que le partage et la redistribution : ou personne ne s'en sortira vivant.
Les possédants qui le nient mentent à leurs propres enfants qui, s'ils ne changent pas les choses rapidement, ne pourront connaître de petits enfants.
Les changement c'est rapidement, ou sinon jamais.
http://aufildelavie.hautetfort.com/
tentatives de slogans
(quand la maturité devient nécessité?)
zut pas moyen de se retrouver au même degré
pas moyen de se comprendre :/ (bon, tant pis)
zut pas moyen de se retrouver au même degré
pas moyen de se comprendre :/ (bon, tant pis)
tentatives de slogans
ha vos aigritudes... ;)
tentatives de slogans
vas-y apporte nous un peu de douceur ici...:)
(si tu n'as pas rien d'autre à foutre)
(si tu n'as pas rien d'autre à foutre)
tentatives ...
... malheureusement je crois que ça n'intéresse personne ici, je n'essaie même plus
toi, écris les feuillages les herbes poissés.
écris le poids de la vase dont les veines s'enduisent après le sexe. écris.
les rues si pleines du jour qu'elles éclatent avant que vides il ne leurs restent que des relents d'urine,
écris, écris le velours des nerfs, le sang véloce après le vin. écris ta nuit et l'interne de ton visage.
toi, écris les feuillages les herbes poissés.
écris le poids de la vase dont les veines s'enduisent après le sexe. écris.
les rues si pleines du jour qu'elles éclatent avant que vides il ne leurs restent que des relents d'urine,
écris, écris le velours des nerfs, le sang véloce après le vin. écris ta nuit et l'interne de ton visage.
tentatives ...
je ne peux rien faire de tout cela pour toi ici
les dés sont pipés, nous sommes entre bleusards confirmés
j'ai commis une grave erreur en laissant un message au domaine des morts (celui des bleusards)
je demanderai à François de tout effacer, et ça m'apprendra à venir écrire des messages ici à des heures tardives
on se voit ailleurs
Tournesols.
La partie ombragée du triste tournesol
Elonge ses cellules dans un froid printanier
La partie ensoleillée tend désespérément
Sa corolle vers le soleil despotique d’été
Mais en vérité elle s’affaisse, elle s’affaisse
Sous le poids de l’ombre qui croît.
les dés sont pipés, nous sommes entre bleusards confirmés
j'ai commis une grave erreur en laissant un message au domaine des morts (celui des bleusards)
je demanderai à François de tout effacer, et ça m'apprendra à venir écrire des messages ici à des heures tardives
on se voit ailleurs
Tournesols.
La partie ombragée du triste tournesol
Elonge ses cellules dans un froid printanier
La partie ensoleillée tend désespérément
Sa corolle vers le soleil despotique d’été
Mais en vérité elle s’affaisse, elle s’affaisse
Sous le poids de l’ombre qui croît.
tentative
« …c’est si beau, des fleurs. si bref. si plein. ouverts.
comme certains mots sont brefs et pleins. ouverts.
de sens. de forces. de fragilité. comme les mains,
des fleurs ; nos fleurs à dire, longues à mourir.
leurs pétales écument tant l’absence le silence,
tous les espaces manquants, les manqués aussi. »
comme certains mots sont brefs et pleins. ouverts.
de sens. de forces. de fragilité. comme les mains,
des fleurs ; nos fleurs à dire, longues à mourir.
leurs pétales écument tant l’absence le silence,
tous les espaces manquants, les manqués aussi. »
entouré d'oiseaux
[ entouré d'oiseaux ]
au presqu'été, la moelle attend le cuisant,
goulue l'ivresse à plus soif de rayons fastes,
délire photonique à longue propagation,
un bain d'or régénérant l'essence comme
la chaleur éveille les sens ...d'avoir froid encore
quand le pollen des peupliers neige la ville,
amoncelle son floconeux mirage au long
des rues des trottoirs, couvrant l'herbe jusqu'à
la disparaître : d'avoir froid au coeur pourtant
que tout autour palpite et vibre le vert
vif gavé de soleil, les êtres, les créatures
les choses. entouré d'oiseaux. au milieu des fleurs.
merci pour les tournesols
au presqu'été, la moelle attend le cuisant,
goulue l'ivresse à plus soif de rayons fastes,
délire photonique à longue propagation,
un bain d'or régénérant l'essence comme
la chaleur éveille les sens ...d'avoir froid encore
quand le pollen des peupliers neige la ville,
amoncelle son floconeux mirage au long
des rues des trottoirs, couvrant l'herbe jusqu'à
la disparaître : d'avoir froid au coeur pourtant
que tout autour palpite et vibre le vert
vif gavé de soleil, les êtres, les créatures
les choses. entouré d'oiseaux. au milieu des fleurs.
merci pour les tournesols
:(
ouais, bah, en fait, comme je disais : ce poème est un raté. ça arrive.
:( *
à partir du moment où ce que l'on compose ne se réduit pas à un étalage de sentiments, quand l'on cherche plutôt à créer et communiquer, il me paraît naturel de prendre en compte l'avis de ses confrères et consœurs, censés être en proie aux mêmes problèmes, etc.
je suis bien trop intelligent pour être assuré de l'universalité de mon talent. en revanche j'ai quelque espérance irrésistible à l'endroit du bon sens et du goût des liseurs d'ici. le plus difficile : avoir l'oeil clair sur ce qui est à prendre et à jeter parmi tous ces avis contradictoires. ces auto mises-en-scène, ces coups de théâtre, ces révoltes de salon, etc.
je suis bien trop intelligent pour être assuré de l'universalité de mon talent. en revanche j'ai quelque espérance irrésistible à l'endroit du bon sens et du goût des liseurs d'ici. le plus difficile : avoir l'oeil clair sur ce qui est à prendre et à jeter parmi tous ces avis contradictoires. ces auto mises-en-scène, ces coups de théâtre, ces révoltes de salon, etc.
comment se situe-t-on par rapport au romantisme
peux-tu préciser ? cette question m'intéresse
entouré d'oiseaux
(j'aime beaucoup)
comment se situe-t-on par rapport au romantisme
oui, c'est un de mes dadas, tu l'as sûrement remarqué. Voilà comment je vois les choses.
Il y a une façon "romantique" d'appréhender la vie, une position : être attentif à une réalité occulte derrière la vie prosaïque, matérielle ; accorder beaucoup de valeur aux émotions, aux intuitions ; s'interroger sur soi et sur son destin, sur la mort ; chercher une rencontre profonde avec les autres, au delà mes mots....tout cela, je m'y reconnais. Baudelaire, parmi d'autres, y a ajouté quelque chose qui m'est très précieux : l'idée que la beauté est partout, même dans la laideur.
D'autres caractéristiques me sont plus éloignées : rechercher des émotions ou des sentiments paroxystiques ; mépriser les "tièdes", les conventions sociales ; parer la mort d'une valeur fascinante...
Mais quoiqu'il en soit, cette position n'a jamais disparu de l'art depuis le XIXème siècle, et elle reste extrêmement contemporaine.
Mais il y a la forme romantique, telle qu'elle est née et a été pratiquée au XIXème siècle : des images, des tournures, des formes poétiques, des idéalisations etc...qui étaient en accord avec cette époque, ses manières de ressentir la réalité, les liens sociaux et tout un contexte qui a disparu.
Or pour moi la forme de l'art doit être habitée, aimantée par ce qui est en jeu dans le monde contemporain, le monde qui entoure l'artiste. L'art ne peut pas être une pratique qui permet de se réfugier dans un passé idéalisé.
Il y a une façon "romantique" d'appréhender la vie, une position : être attentif à une réalité occulte derrière la vie prosaïque, matérielle ; accorder beaucoup de valeur aux émotions, aux intuitions ; s'interroger sur soi et sur son destin, sur la mort ; chercher une rencontre profonde avec les autres, au delà mes mots....tout cela, je m'y reconnais. Baudelaire, parmi d'autres, y a ajouté quelque chose qui m'est très précieux : l'idée que la beauté est partout, même dans la laideur.
D'autres caractéristiques me sont plus éloignées : rechercher des émotions ou des sentiments paroxystiques ; mépriser les "tièdes", les conventions sociales ; parer la mort d'une valeur fascinante...
Mais quoiqu'il en soit, cette position n'a jamais disparu de l'art depuis le XIXème siècle, et elle reste extrêmement contemporaine.
Mais il y a la forme romantique, telle qu'elle est née et a été pratiquée au XIXème siècle : des images, des tournures, des formes poétiques, des idéalisations etc...qui étaient en accord avec cette époque, ses manières de ressentir la réalité, les liens sociaux et tout un contexte qui a disparu.
Or pour moi la forme de l'art doit être habitée, aimantée par ce qui est en jeu dans le monde contemporain, le monde qui entoure l'artiste. L'art ne peut pas être une pratique qui permet de se réfugier dans un passé idéalisé.
comment se situe-t-on par rapport au romantisme
je ne veux pas dire que l'art doit s'efforcer de ressembler aux formes d'art contemporain qui l'entourent (bien que je trouve toujours utile de s'y intéresser) mais que l'artiste doit habiter la réalité et être habité par elle.
:( *
le plus important est de garder du recul, d'où le fait que j'insiste sur la nécessité de la distanciation dans le rapport à l'écriture
(heureusement on sait que l'écrit n'est pas soi, mais un objet)
et puis, bon, comme tu le vois, je ne m'éloigne pas tant que ça du forum
(c'est juste que des fois, j'ai une crampe mentale, une saturation)
(heureusement on sait que l'écrit n'est pas soi, mais un objet)
et puis, bon, comme tu le vois, je ne m'éloigne pas tant que ça du forum
(c'est juste que des fois, j'ai une crampe mentale, une saturation)
;)
je ne trouve pas que ce soit raté. je trouve qu'il y a énormément de matière, assez pour une suite ou un livret. en entrant dans le texte j'ai dû faire beaucoup d'efforts pour me maintenir dans le geste qui rassemblait le dire, beaucoup d'efforts pour ne pas "construire" dessus, avec, autour, dedans, sous, sur.. et pour tout dire le premier contient au moins quatre ou cinq poèmes sinon plus, ta seconde mouture idem, alors tu vois, la matière contient, le verbe contient (les rêves pliés de ses origamis)
..euh.. mais bon, j'ai un truc qui surconstruit... qu'on ne m'en veuille pas, s'il vous plaît ;)
..euh.. mais bon, j'ai un truc qui surconstruit... qu'on ne m'en veuille pas, s'il vous plaît ;)
:( *
Je me demande bien comment on peut vouer une espérance irrésistible sur un dos de punaise. Je ne peux, pour ma part, qu'espérer une naïveté exagérée et une méconnaissance des liens humains pour envisager qu'une intelligence si subtile soit l'alliée de l'ordinaire. Cela s'explique possiblement par deux choses : soit cette méconnaissance est purement puérile, c'est à dire que la distance virtuelle coupe tout entendement possible, soit cette méconnaissance a les germes de ce qu'on pourrait appeler le "puritanisme poétique", qui selon moi est cette manière coupable de se frotter à ces choses dont j'ai parlées, tout en espérant que de belles fleurs y pousseront.
:( *
" ho punaise ! "... on est pas sorti du bois (ou du chantier — comme on dit cheu-nous)
je vais te dire un truc, comme ça, tout-à-trac :
tu m'emmerdes
je t'aime mais tu m'emmerdes
et c'est probablement pour ça que je t'aime
je vais te dire un truc, comme ça, tout-à-trac :
tu m'emmerdes
je t'aime mais tu m'emmerdes
et c'est probablement pour ça que je t'aime
:( *
au secours
delivre est revenu dans ma vie suite à un moment d'égarement
à l'aide...
delivre est revenu dans ma vie suite à un moment d'égarement
à l'aide...
:( *
je ne comprends pas bien ce que tu dis mais ça a l'air désagréable :)
Florian, un doute me vient : serais-tu fâché de mes réserves face à ta critique du recueil de Denis (réserves dont je crois personne n'a compris l'origine, bien que j'aie longuement tenté de l'expliquer)?
Florian, un doute me vient : serais-tu fâché de mes réserves face à ta critique du recueil de Denis (réserves dont je crois personne n'a compris l'origine, bien que j'aie longuement tenté de l'expliquer)?
:( *
bah, c'est un endroit où on aime ce que tu écris, alors c'est pas si grave.
:( *
Non point du monde, je n'ai rien suivi de cela.
Quand quelque chose est désagréable, il faut l'évacuer, la délivrer par le conduit anal je crois.
Quand quelque chose est désagréable, il faut l'évacuer, la délivrer par le conduit anal je crois.
:( *
oui, c'est ainsi qu'on fait pousser les plus belles fleurs....
bon, je ne sais pas si delivre doit t'expulser ou si c'est toi qui dois expulser delivre, mais
bon, je ne sais pas si delivre doit t'expulser ou si c'est toi qui dois expulser delivre, mais
:( *
ce mot delivre est insupportable, sans accent, c'est un néologisme ou un anglicisme affreux. on dirait de la terminologie pour programme informatique. déééélivrez moi Seigneur !
comment se situe-t-on par rapport au romantisme (pardon pour la longueur de la réponse)
oui, je suis d'accord.
la distinction que tu avances est extrêmement intéressante. je suis tenté d'aller plus loin, peut-être par excès de généralisation, en avançant qu'il est difficilement souhaitable qu'un poète se sépare de cette position "romantique". il me semble consubstantiel à la poésie - à l'art et à toute activité spirituelle - de prêter une attention très vive à ce qui, dans la vie quotidienne, est susceptible de transfiguration. certaines situations très banales nous émeuvent d'une façon particulière. quelque chose en nous d'extérieur à l'émotion est frappé, étonné, ravi par celle-ci. il naît un désir de communiquer ce caractère frappant de notre émotion aux autres. nous espérons éveiller en eux cette espèce de voix, elle-même supérieure aux émotions et aux intuitions (incompréhensibles et floues en elles-mêmes, puisque trop intérieures et singulières).
il s'avère qu'à mon sens, et de manière assez banale je dois en convenir, je ressens d'une manière assez débordante le tragique des événements et des incidents. je perçois mal la plénitude du présent, je perçois des mouvements, des fuites, des disparitions, de l'irrévocable. paradoxalement, ces choses reviennent sans arrêt sous forme de souvenirs déformés affectivement, dans des situations qui varient sans cesse. je crois que c'est là que naît le besoin d'extérioriser. mais ce n'est pas seulement un besoin d'extérioriser. c'est un besoin d'extérioriser de manière intelligible. or, compte tenu de la nature singulière de ces expériences, un discours purement philosophique, qui procède par rationalisation, par concepts clairs et clairement universels, demeure insatisfaisant. ne respecte pas totalement le désir d'envelopper singulièrement un état ou une activité singulière.
voilà pour la posture. je la crois romantique, même si les penseurs et poètes romantiques du XIXème ne s'exprimaient pas en ces termes. sur ce point, le symbolisme reste assez proche du romantisme, même s'il rompt (plus ou moins) l'expression du sentiment, et même s'il met plus en avant l'expression d'Idées occultes et inaccessibles aux sens...
il y a une autre posture, je crois antithétique au romantisme, qui me paraît aussi extrêmement pertinente. beaucoup plus formelle. beaucoup plus consciente du matériau d'expression qu'est le langage : on en voit la pleine expression à partir de Mallarmé (en poésie), du Nouveau roman, et de tout ce qui a élevé au pinacle l'autonomie absolue des formes d'art sur ce qu'elles sont censées représenter. la posture devient entièrement formaliste. la forme est sentiment esthétique. les objets représentés deviennent un prétexte au libre jeu des formes, des styles, des expérimentations : l'art, qu'il vise à produire de beaux objets comme des objets choquants, horrifiants ou effarants, doit être inutile. bref, toutes ces choses, tu les sais. inutile d'être trop sentencieux à leur égard...
cela pour dire : je la trouve intéressante, cette posture, parce qu'elle remet les pendules à l'heure : si l'art n'était qu'affaire de position, de rapport substantiel au monde, alors il serait bien inutile : l'art dit engagé devrait trouver une forme mieux adaptée à ses fins : tracts militants, propagande, discours politiques. l'artiste religieux ferait mieux de se faire herméneute officiel des prophètes de sa religion, le pleureur romantique ferait mieux de pleurer un bon coup au lieu de se moucher dans ses poèmes, etc. un rapport substantiel au monde, au fond, a-t-il vraiment besoin de trouver une forme poétique ? n'y-a-t-il pas des moyens plus efficaces, plus productifs, plus approprié à son expression et, éventuellement, à sa résolution ? d'ailleurs, le poète n'est-il pas le premier à connaître tous les petits mensonges, toutes les petites trahisons que bon gré mal gré le langage lui fait commettre vis-à-vis du réel ? l'intérêt n'est-il donc pas, justement, de prendre conscience de ces trahisons que son matériau lui force à faire, et de les mettre en avant comme telles ? n'est-ce pas à la vérité de l'artifice langagier qu'il doit se soumettre entièrement, et n'est-ce pas là qu'apparaît le secret de la transfiguration ?
à partir du moment où irrésistiblement l'on répond "non" à cette question, on ne doit pas oublier de prendre au sérieux la question du matériau. en l'occurence, poésie : cette forme langagière... donc entreprendre une réflexion sur ce qu'est une image "de forme langagière", sur les limites du "mimétisme" du langage par rapport aux contenus exprimés, sur ce qu'est la transfiguration poétique, sur le rapport entre émotions, intuition, sentiment du tragique et sentiment esthétique. etc. de là, sans doute naissent nos considérations sur "les formes romantiques" qui étaient (contre)adaptées au contexte artistique, politique et idéologique de l'époque, les "formes symbolistes" qui nous paraissent maintenant vieillottes et démodées, les "formes surréalistes" qui tantôt nous fascinent (par les possibilités qu'elles libèrent) et tantôt nous ennuient (par leur vacuité, leur mécanique automatique et le ridicule que peuvent susciter ses premiers Papes). bref, nous avons la tâche immensément lourde de conquérir, de créer une forme qui à la fois exprime le mieux la singularité de ce que nous avons à exprimer et à la fois la communique de la plus universelle et la plus intelligible des façons...
comme tu le dis, il ne faut pas oublier la singularité du présent, qui sans doute ne peut être saisie que lorsque nous saisissons au préalable le général du contemporain... mais si ce contemporain nous paraît dénaturé ? mécanisé à l'extrême ? s'il nous est un monstre froid, impassible, composé de masses énormes, d'ombres insignifiantes ? de souffrances muettes et anonymes ? de cris étouffés sous des formules polies ? de meurtres uniformes ? si toute la violence de l'histoire et du monde se résume dans le contemporain à un simple hochement de tête ambigu ? et si le contemporain n'existait plus ? ce sont des questions qui peuvent paraître naïves ou de mauvaises foi. pourtant, dans les temps où nous vivons, elles me semblent vraiment pertinentes. j'ai le sentiment étrange que nous sommes, en Occident, à une époque de dislocation artistique. peut-être à la fin des temps (ce n'est ni négatif, ni positif). aujourd'hui, nous pouvons démocratiquement écrire et produire ce que l'on veut. écrire des tragédies en alexandrin sur les attentats du 11 septembre. chanter les aventures d'Ulysse sous forme de poèmes dada. revendiquer la beauté de toutes choses en élevant un plug anal géant pour les fêtes de Noël. l'ironie universelle l'accueillera en son sein ambigu. laissera les uns s'indigner, les autres s'ennuyer, et encore d'autres s'en amuser.
la distinction que tu avances est extrêmement intéressante. je suis tenté d'aller plus loin, peut-être par excès de généralisation, en avançant qu'il est difficilement souhaitable qu'un poète se sépare de cette position "romantique". il me semble consubstantiel à la poésie - à l'art et à toute activité spirituelle - de prêter une attention très vive à ce qui, dans la vie quotidienne, est susceptible de transfiguration. certaines situations très banales nous émeuvent d'une façon particulière. quelque chose en nous d'extérieur à l'émotion est frappé, étonné, ravi par celle-ci. il naît un désir de communiquer ce caractère frappant de notre émotion aux autres. nous espérons éveiller en eux cette espèce de voix, elle-même supérieure aux émotions et aux intuitions (incompréhensibles et floues en elles-mêmes, puisque trop intérieures et singulières).
il s'avère qu'à mon sens, et de manière assez banale je dois en convenir, je ressens d'une manière assez débordante le tragique des événements et des incidents. je perçois mal la plénitude du présent, je perçois des mouvements, des fuites, des disparitions, de l'irrévocable. paradoxalement, ces choses reviennent sans arrêt sous forme de souvenirs déformés affectivement, dans des situations qui varient sans cesse. je crois que c'est là que naît le besoin d'extérioriser. mais ce n'est pas seulement un besoin d'extérioriser. c'est un besoin d'extérioriser de manière intelligible. or, compte tenu de la nature singulière de ces expériences, un discours purement philosophique, qui procède par rationalisation, par concepts clairs et clairement universels, demeure insatisfaisant. ne respecte pas totalement le désir d'envelopper singulièrement un état ou une activité singulière.
voilà pour la posture. je la crois romantique, même si les penseurs et poètes romantiques du XIXème ne s'exprimaient pas en ces termes. sur ce point, le symbolisme reste assez proche du romantisme, même s'il rompt (plus ou moins) l'expression du sentiment, et même s'il met plus en avant l'expression d'Idées occultes et inaccessibles aux sens...
il y a une autre posture, je crois antithétique au romantisme, qui me paraît aussi extrêmement pertinente. beaucoup plus formelle. beaucoup plus consciente du matériau d'expression qu'est le langage : on en voit la pleine expression à partir de Mallarmé (en poésie), du Nouveau roman, et de tout ce qui a élevé au pinacle l'autonomie absolue des formes d'art sur ce qu'elles sont censées représenter. la posture devient entièrement formaliste. la forme est sentiment esthétique. les objets représentés deviennent un prétexte au libre jeu des formes, des styles, des expérimentations : l'art, qu'il vise à produire de beaux objets comme des objets choquants, horrifiants ou effarants, doit être inutile. bref, toutes ces choses, tu les sais. inutile d'être trop sentencieux à leur égard...
cela pour dire : je la trouve intéressante, cette posture, parce qu'elle remet les pendules à l'heure : si l'art n'était qu'affaire de position, de rapport substantiel au monde, alors il serait bien inutile : l'art dit engagé devrait trouver une forme mieux adaptée à ses fins : tracts militants, propagande, discours politiques. l'artiste religieux ferait mieux de se faire herméneute officiel des prophètes de sa religion, le pleureur romantique ferait mieux de pleurer un bon coup au lieu de se moucher dans ses poèmes, etc. un rapport substantiel au monde, au fond, a-t-il vraiment besoin de trouver une forme poétique ? n'y-a-t-il pas des moyens plus efficaces, plus productifs, plus approprié à son expression et, éventuellement, à sa résolution ? d'ailleurs, le poète n'est-il pas le premier à connaître tous les petits mensonges, toutes les petites trahisons que bon gré mal gré le langage lui fait commettre vis-à-vis du réel ? l'intérêt n'est-il donc pas, justement, de prendre conscience de ces trahisons que son matériau lui force à faire, et de les mettre en avant comme telles ? n'est-ce pas à la vérité de l'artifice langagier qu'il doit se soumettre entièrement, et n'est-ce pas là qu'apparaît le secret de la transfiguration ?
à partir du moment où irrésistiblement l'on répond "non" à cette question, on ne doit pas oublier de prendre au sérieux la question du matériau. en l'occurence, poésie : cette forme langagière... donc entreprendre une réflexion sur ce qu'est une image "de forme langagière", sur les limites du "mimétisme" du langage par rapport aux contenus exprimés, sur ce qu'est la transfiguration poétique, sur le rapport entre émotions, intuition, sentiment du tragique et sentiment esthétique. etc. de là, sans doute naissent nos considérations sur "les formes romantiques" qui étaient (contre)adaptées au contexte artistique, politique et idéologique de l'époque, les "formes symbolistes" qui nous paraissent maintenant vieillottes et démodées, les "formes surréalistes" qui tantôt nous fascinent (par les possibilités qu'elles libèrent) et tantôt nous ennuient (par leur vacuité, leur mécanique automatique et le ridicule que peuvent susciter ses premiers Papes). bref, nous avons la tâche immensément lourde de conquérir, de créer une forme qui à la fois exprime le mieux la singularité de ce que nous avons à exprimer et à la fois la communique de la plus universelle et la plus intelligible des façons...
comme tu le dis, il ne faut pas oublier la singularité du présent, qui sans doute ne peut être saisie que lorsque nous saisissons au préalable le général du contemporain... mais si ce contemporain nous paraît dénaturé ? mécanisé à l'extrême ? s'il nous est un monstre froid, impassible, composé de masses énormes, d'ombres insignifiantes ? de souffrances muettes et anonymes ? de cris étouffés sous des formules polies ? de meurtres uniformes ? si toute la violence de l'histoire et du monde se résume dans le contemporain à un simple hochement de tête ambigu ? et si le contemporain n'existait plus ? ce sont des questions qui peuvent paraître naïves ou de mauvaises foi. pourtant, dans les temps où nous vivons, elles me semblent vraiment pertinentes. j'ai le sentiment étrange que nous sommes, en Occident, à une époque de dislocation artistique. peut-être à la fin des temps (ce n'est ni négatif, ni positif). aujourd'hui, nous pouvons démocratiquement écrire et produire ce que l'on veut. écrire des tragédies en alexandrin sur les attentats du 11 septembre. chanter les aventures d'Ulysse sous forme de poèmes dada. revendiquer la beauté de toutes choses en élevant un plug anal géant pour les fêtes de Noël. l'ironie universelle l'accueillera en son sein ambigu. laissera les uns s'indigner, les autres s'ennuyer, et encore d'autres s'en amuser.
comment se situe-t-on par rapport au romantisme (pardon pour la longueur de la réponse)
Je te répondrai plus longuement c'est très riche.
mais j'ai dit "habiter" et "être habité de", je n'ai pas dit "accepter" et "être accepté de".
Je crois que c'est la condition pour pouvoir dire, et pour agir par ce qu'on dit.
mais j'ai dit "habiter" et "être habité de", je n'ai pas dit "accepter" et "être accepté de".
Je crois que c'est la condition pour pouvoir dire, et pour agir par ce qu'on dit.
comment se situe-t-on par rapport au romantisme (pardon pour la longueur de la réponse)
(en même temps, il me semble, il est de première nécessité d'accepter pour être habité, et d'être accepté pour habiter)
comment se situe-t-on par rapport au romantisme (pardon pour la longueur de la réponse)
oui c'est ce que je me suis dit aussi juste après :) il y a des nuances dans ce verbe. Je voulais dire il ne faut pas accepter par soumission.
comment se situe-t-on par rapport au romantisme (pardon pour la longueur de la réponse)
d'abord naïvement, je crois qu'il ne faut pas oublier cette fonction primitive de l'art : créer quelque chose qui n'existait pas. Et c'est là que la question de la forme est si importante, centrale, là que se tient à mes yeux la clef de l'émotion esthétique, cette émotion dont je ne sais presque rien dire.
ensuite, je vois les époques, les moments culturels, les groupes sociaux un peu comme des personnes : le corps social à moment donné est affronté à des épreuves, il vit des réussites, des remaniements. Face à tout cela s'élabore un langage qui à la fois est créatif, inventif, et défensif, névrotique (c'est pour cela que je parlais d'idéalisation). Par exemple le XIXème siècle a été confronté à la tuberculose, bien pire que le sida, et a élaboré face à cela un langage qui a fait vibrer la question de la mort de façon tout à fait nouvelle, et aussi la passion de vivre, mais a aussi élaboré des idéalisations niaises, des épanchements lacrymaux, des positions doloristes....et peut-être une recherche de pureté qui déniait la vraie nature du corps et de l'esprit, la vraie nature du monde, qui n'a rien à voir avec la pureté. Ce n'est qu'un exemple. Cette complaisances névrotiques de l'art sont vite obsolètes, mais ce qui n'est pas névrotique, ce qui est vibration avec la situation et expression de celle-ci survit, garde sa valeur.
L'art parle de la rencontre entre soi et le reste, entre soi et soi, entre soi et l'autre, même les dessins d'enfants le font. Le fait de tenter d'élaborer une expression juste, nouvelle, à soi, c'est comme dans les thérapies, c'est cela qui transforme l'expérience brute, chaotique et insaisissable en quelque chose d'humanisé, un langage. Et c'est pourquoi notre époque, telle que tu la décris, a besoin d'artistes autant que toutes les autres, et peut-être plus encore. Je crois que si notre expression n'est pas trop névrotique, si elle saisit la réalité avec tous ses arrières-plans dont tu as parlé, alors elle la rend plus vivable, elle ouvre une voie pour continuer à être humain là-dedans.
Enfin c'est très intéressant et personnel ce que tu as dit de ta propre perception. Parce que tu es né à ce moment donné du monde, et même si d'autres vivent des choses très différentes, l'expression que tu trouves pour ces expériences peut servir à tous, j'en suis intimement persuadée.
ensuite, je vois les époques, les moments culturels, les groupes sociaux un peu comme des personnes : le corps social à moment donné est affronté à des épreuves, il vit des réussites, des remaniements. Face à tout cela s'élabore un langage qui à la fois est créatif, inventif, et défensif, névrotique (c'est pour cela que je parlais d'idéalisation). Par exemple le XIXème siècle a été confronté à la tuberculose, bien pire que le sida, et a élaboré face à cela un langage qui a fait vibrer la question de la mort de façon tout à fait nouvelle, et aussi la passion de vivre, mais a aussi élaboré des idéalisations niaises, des épanchements lacrymaux, des positions doloristes....et peut-être une recherche de pureté qui déniait la vraie nature du corps et de l'esprit, la vraie nature du monde, qui n'a rien à voir avec la pureté. Ce n'est qu'un exemple. Cette complaisances névrotiques de l'art sont vite obsolètes, mais ce qui n'est pas névrotique, ce qui est vibration avec la situation et expression de celle-ci survit, garde sa valeur.
L'art parle de la rencontre entre soi et le reste, entre soi et soi, entre soi et l'autre, même les dessins d'enfants le font. Le fait de tenter d'élaborer une expression juste, nouvelle, à soi, c'est comme dans les thérapies, c'est cela qui transforme l'expérience brute, chaotique et insaisissable en quelque chose d'humanisé, un langage. Et c'est pourquoi notre époque, telle que tu la décris, a besoin d'artistes autant que toutes les autres, et peut-être plus encore. Je crois que si notre expression n'est pas trop névrotique, si elle saisit la réalité avec tous ses arrières-plans dont tu as parlé, alors elle la rend plus vivable, elle ouvre une voie pour continuer à être humain là-dedans.
Enfin c'est très intéressant et personnel ce que tu as dit de ta propre perception. Parce que tu es né à ce moment donné du monde, et même si d'autres vivent des choses très différentes, l'expression que tu trouves pour ces expériences peut servir à tous, j'en suis intimement persuadée.
Lettre de protestation
Monsieur,
Vous ne respirez rien de bon qu'un petit legs de pureté utilisé à bon escient et pour tout dire, vous fleurez l'ambiance rive gauche où l'on papote autour d'un café. Jamais je ne croirais que vous ayez pu vagabonder au-delà du possible, il me semble que votre legs de pureté est une préciosité comme on en rencontre dans quelques niches de la banlieue ouest, où je n'aime plus du tout vagabonder.
Je ne vous fais pas confiance non, je ne vous estime pas comme quelqu'un qui accueille la pureté comme il le faut. D'ailleurs, cette pureté n'a rien de tout à fait pure. Les puritains garants de cette pureté sont mes pires ennemis. Je les méprise avec toute la pensée ordurière qu'il est possible de concéder à l'ordure, sachant que l'ordure n'est rien qu'une déjection de la pureté. Et puis d'abord qui êtes vous ? Nous n'avons aucune preuve de votre vagabondage, seulement quelques reliques qui pourraient tout aussi bien figurer au palmarès d'un agent boursier. Votre pureté voilà ce qu'elle est : un mirage construit de tous bords par une pensée arrogante et maline. Vous avez confectionné avec soin la réponse à l'ordure, et vous voilà dans une pureté tellement blanche qu'elle ne signifie rien.
Je veux bien croire que vous aimiez à vous confondre avec quelques odeurs fossilisées ou flottantes de nos provinces, avec quelques vagues chargées de souvenirs et d’amnésies que l'on peut éprouver à un instant donné, sachant bien que cet instant donné ne se donne pas, et ne s'obtient pas autrement qu'en vagabondant. Seulement il me semble que vous êtes bien trop sédentaire et ancrée dans votre charmant ancrage pour posséder la fine fleur du vagabondage et le sens du tragique. Je vous crois sur parole que vous ayez tout cela en tête et même collé à vos narines, mais votre rejet de tout attribut rustique et vulgaire (votre puritanisme !) dément toute possibilité d'atteindre le dernier stade et la dernière goutte de sueur du vagabondage, et d'entrer en fusion avec ce sens du tragique qui n'est pas une posture ou une pensée, mais un pur état de fait !
Je vous vois comme un Cocteau dansant autour d’une table, écrivant ses amnésies sur une serviette.
Vous ne respirez rien de bon qu'un petit legs de pureté utilisé à bon escient et pour tout dire, vous fleurez l'ambiance rive gauche où l'on papote autour d'un café. Jamais je ne croirais que vous ayez pu vagabonder au-delà du possible, il me semble que votre legs de pureté est une préciosité comme on en rencontre dans quelques niches de la banlieue ouest, où je n'aime plus du tout vagabonder.
Je ne vous fais pas confiance non, je ne vous estime pas comme quelqu'un qui accueille la pureté comme il le faut. D'ailleurs, cette pureté n'a rien de tout à fait pure. Les puritains garants de cette pureté sont mes pires ennemis. Je les méprise avec toute la pensée ordurière qu'il est possible de concéder à l'ordure, sachant que l'ordure n'est rien qu'une déjection de la pureté. Et puis d'abord qui êtes vous ? Nous n'avons aucune preuve de votre vagabondage, seulement quelques reliques qui pourraient tout aussi bien figurer au palmarès d'un agent boursier. Votre pureté voilà ce qu'elle est : un mirage construit de tous bords par une pensée arrogante et maline. Vous avez confectionné avec soin la réponse à l'ordure, et vous voilà dans une pureté tellement blanche qu'elle ne signifie rien.
Je veux bien croire que vous aimiez à vous confondre avec quelques odeurs fossilisées ou flottantes de nos provinces, avec quelques vagues chargées de souvenirs et d’amnésies que l'on peut éprouver à un instant donné, sachant bien que cet instant donné ne se donne pas, et ne s'obtient pas autrement qu'en vagabondant. Seulement il me semble que vous êtes bien trop sédentaire et ancrée dans votre charmant ancrage pour posséder la fine fleur du vagabondage et le sens du tragique. Je vous crois sur parole que vous ayez tout cela en tête et même collé à vos narines, mais votre rejet de tout attribut rustique et vulgaire (votre puritanisme !) dément toute possibilité d'atteindre le dernier stade et la dernière goutte de sueur du vagabondage, et d'entrer en fusion avec ce sens du tragique qui n'est pas une posture ou une pensée, mais un pur état de fait !
Je vous vois comme un Cocteau dansant autour d’une table, écrivant ses amnésies sur une serviette.
tentatives de slogans
Chaque publication (d'un autre) est un coup de massue, pour qui se croit posséder des vertus.
Lettre de protestaion
où avez-vous, môsieur Roger Walser, entendu parler de pureté, d'aspiration à la pureté ou même de puritanisme ? certainement pas chez moi. Dieu me garde d'employer des vocables si grossiers et si peu sensés (compte tenu de mes esquisses). du reste, ce n'était là ni mon propos, ni même l'idée qui jusqu'à présent a animé mes tentatives de poésie. je déduis dès lors de votre intervention qu'elle ne peut avoir que la valeur d'une blague. on en regrette la longueur : vous connaissez le proverbe.
recevez toutefois mes plus viriles, mes plus magnanimes - mais pas si chastes - embrassades
un vagabond vagabondant.
recevez toutefois mes plus viriles, mes plus magnanimes - mais pas si chastes - embrassades
un vagabond vagabondant.
Lettre de protestaion
Je m'amusais monsieur en effet, et je veux bien croire qu'il n'y a rien de vrai dans ce que je dis (Roger / Florian). Seulement nous avons une connaissance commune...
Lettre de protestaion
oh, parleriez-vous de Robert ?
M. Roger
("Fire walk with you" like your shadow, M. Roger)
Oroté
Ma Ding Wa mon Ndolo
Mulema ma Karedig
Ndem Wem
De Yaoundé à Kribi
Ebome, Lobé
Kribi à Yaoundé, Bafia
On est ensemble
Que Mère et Père nous protègent
Des Pays de Kama au terres Breizh
En passant par Massilla
Je t'envoie des pollens de baisers en pensée
Restés collés à mes yeux, à mes lèvres, à mon coeur
Black and White, Gwen ha Du
Nos mains unies allant fleuve
Marions nos Continents de vivre bb Oroté
Ma perle
Par Essim
http://aufildelavie.hautetfort.com/
Mulema ma Karedig
Ndem Wem
De Yaoundé à Kribi
Ebome, Lobé
Kribi à Yaoundé, Bafia
On est ensemble
Que Mère et Père nous protègent
Des Pays de Kama au terres Breizh
En passant par Massilla
Je t'envoie des pollens de baisers en pensée
Restés collés à mes yeux, à mes lèvres, à mon coeur
Black and White, Gwen ha Du
Nos mains unies allant fleuve
Marions nos Continents de vivre bb Oroté
Ma perle
Par Essim
http://aufildelavie.hautetfort.com/
Lettre de protestaion
Oui.
M. Roger
Il faudrait expliquer un tout petit peu pour que je comprenne mieux.
M. Roger
Twin peaks...
:( *
Moi je préfère la première version, comme Florian, et quelles que soient les raisons qui t'ont fait écrire les autres.
:( *
je me sens comme un peintre qui eût mieux fait d'en rester à ses études :')
merci pour ton retour !
merci pour ton retour !
;)
Mouiiii... Construire ou délayer, là est la question, en face d'un texte qui fournit beaucoup d'idées... Pour construire, il faudra en rajouter autant et plus : ça ne va pas être facile... Délayer, ça c'est facile, oui, mais ça n'est pas bien bon...
:( *
Sentir le moment où l'œuvre est finie et s'arrêter d'y travailler pile à ce moment-là est une difficulté dans tous les arts. Le mieux est l'ennemi du bien. Ton avantage sur un peintre, c'est que tes nouvelles versions n'effacent pas l'ancienne. Mon conseil : archive la 1 et la 3 et relis-les l'an prochain à la même époque.
------------------------------
Mon autre conseil, c'est sur le romantisme. Quelqu'un d'hypersensible au tragique des événements et des incidents, en 2016, c'est pas un poète, c'est une media victim. Des mouvements, des fuites, des disparitions, de l'irrévocable, c'est pile ce que les journalistes, les publicitaires, les ébullitions facebouquiennes et l'obsolescence planifiée fabriquent. Tu peux bien être fier de ce que tu veux, mais enfin, se dire spécial parce qu'on obéit mieux que les autres au matraquage mainstream, pff...
------------------------------
Mon autre conseil, c'est sur le romantisme. Quelqu'un d'hypersensible au tragique des événements et des incidents, en 2016, c'est pas un poète, c'est une media victim. Des mouvements, des fuites, des disparitions, de l'irrévocable, c'est pile ce que les journalistes, les publicitaires, les ébullitions facebouquiennes et l'obsolescence planifiée fabriquent. Tu peux bien être fier de ce que tu veux, mais enfin, se dire spécial parce qu'on obéit mieux que les autres au matraquage mainstream, pff...
Chouettes !
- pas de texte -
;)
Rémy, je t'aime bien, mais là, sans vouloir t'offenser, j'en ai strictement rien à foutre ni à cirer, de tes jugements de valeurs sur ce que je fais, suis, dis, écris, désécris, sur ce qu'est un bon poème, une bonne littérature ou un bon commentaire, tant qu'à toi, être suprême, and what ever, so be nice and continu to play your game somewhere else then on my back (didn't bring the sugar... there's nothing to break)
:( *
hey toi là, minute moumoutte. d'abord c'est 20% de la population qu'est hypersensible, ensuite ça n'a rien à voir avec les médias sensationnalistes ni avec le media-victim. quand tu tombes dans le panneau du commun en fabriquant des amalgames... j'aime pas trop.
:( *
Moui... Si tu le dis...
On verra bien. On jugera le Vagabond sur ses pouems et pas sur ses postures.
On verra bien. On jugera le Vagabond sur ses pouems et pas sur ses postures.
:( *
idem pour toi
idem pour quidam
idem pour quidam
:( *
P.S. désolée, j'ai perdu mes gants blancs..
:( *
ce n'est certainement pas en ce sens que je l'entendais.
les médias n'ont rien de tragique. ce n'est pas leur fonction : ils informent, ils propagent des images. ils sont (presque nécessairement) mous, tièdes, médiocres, tout ce qu'on veut puisqu'ils s'adressent au grand nombre. à la limite, on peut dire qu'ils sont catastrophistes. tragiques? non.
les médias n'ont rien de tragique. ce n'est pas leur fonction : ils informent, ils propagent des images. ils sont (presque nécessairement) mous, tièdes, médiocres, tout ce qu'on veut puisqu'ils s'adressent au grand nombre. à la limite, on peut dire qu'ils sont catastrophistes. tragiques? non.
:( *
mais, je ne vois pas du tout le rapport. pas du tout compris sur quoi tu t'appuyais pour m'expliquer que je répondais mieux au matraquage mainstream que les autres. (affirmation d'autant plus surprenante - péremptoire? - que je ne suis guère sensible aux manipulations médiatiques dont le vacarme ne m'inspire qu'un désintérêt profond). sans doute me suis-je mal exprimé.
;)
Passe aux actes, on verra bien ce qui en ressort.
Tu mets quand même d'habitude beaucoup d'espaces et de sauts de lignes dans tes textes. D'où mes doutes. Mais fais, et fais voir, ça m'intéresse.
Tu mets quand même d'habitude beaucoup d'espaces et de sauts de lignes dans tes textes. D'où mes doutes. Mais fais, et fais voir, ça m'intéresse.
:( *
Moi je n'en écris plus, de textes. Je suis réduit en posture.
:( *
oui, c'est dommage.
;)
je n'ai pas à faire quoi que ce soit — et je n'ai rien à prouver
— surtout parce que les textes ne m'appartiennent pas
ensuite et à propos "des espaces et des sauts" ds ce que je fais: donner de l'espace ou: ouvrir des espaces : je ne peux offrir que ce que je trouve, que ce que j'ai. l'espace est 1) ce qui nous entoure, 2) ce qui manque (énormément), 3) ce dont la plupart des êtres ont besoin. ceci étant aussi une représentation de l'accueil, d'un temps d'intégration, d'un espace pour (se) déposer, et possiblement donner assez pour que puissent se déployer des pensées, associations, analogies, allégories intérieures, ou assez de largesse pour que le lecteur/récepteur sente qu'une connection ou un lien est possible. l'espace mental a aussi besoin de respirer (d'où les sauts: expirations ; les espaces: inspirations. ce travail s'est fait sur quinze ans et était au départ une simple intuition — que j'ai développé ailleurs jusqu'à la chorégraphie)
par ailleurs, les espaces et les sauts correspondent aux soupirs et respirations inscrites sur les partitions de musique, le compositeur Orlovsky en a tout saisi dès l'ouverture des deux livres que j'ai écrits et dont plusieurs poèmes ont été mis en musique, aussi pour le premier il a lu un opéra de chambre, pour le second, une suite de concertos pour piano, violoncelle, clarinette, et soprano.
— surtout parce que les textes ne m'appartiennent pas
ensuite et à propos "des espaces et des sauts" ds ce que je fais: donner de l'espace ou: ouvrir des espaces : je ne peux offrir que ce que je trouve, que ce que j'ai. l'espace est 1) ce qui nous entoure, 2) ce qui manque (énormément), 3) ce dont la plupart des êtres ont besoin. ceci étant aussi une représentation de l'accueil, d'un temps d'intégration, d'un espace pour (se) déposer, et possiblement donner assez pour que puissent se déployer des pensées, associations, analogies, allégories intérieures, ou assez de largesse pour que le lecteur/récepteur sente qu'une connection ou un lien est possible. l'espace mental a aussi besoin de respirer (d'où les sauts: expirations ; les espaces: inspirations. ce travail s'est fait sur quinze ans et était au départ une simple intuition — que j'ai développé ailleurs jusqu'à la chorégraphie)
par ailleurs, les espaces et les sauts correspondent aux soupirs et respirations inscrites sur les partitions de musique, le compositeur Orlovsky en a tout saisi dès l'ouverture des deux livres que j'ai écrits et dont plusieurs poèmes ont été mis en musique, aussi pour le premier il a lu un opéra de chambre, pour le second, une suite de concertos pour piano, violoncelle, clarinette, et soprano.
;)
Noie donc pas le poisson comme ça ! Il ne s'agissait pas de toute ton Nœuvre, mais de tirer quelque chose de ce texte-là du Vagabond, qui est riche et inspirant. Tu as promis des livres entiers sur le sujet - fais-en donc déjà 3 pages, qu'on voie ce que ça donne.
les points sur les i
Salut Rémy, t'es bien tannant, comme on dit cheu-nous...
bon...
1) je n'ai pas d'oeuvre, Rémy, on ne le dira même pas quand je serai morte ; j'ai une démarche (appuyée de deux livrets et de maints essais), une approche (que je n'ai pas rencontrée ailleurs) et à celle-ci (surtout) tu n'as strictement aucun intérêt ! nous le savons tous !
2) je n'ai rien promis Rémy, j'ai nommé que je "les vois" c'est tout. le reste n'est pas à moi, je l'ai dit et je n'ai pas le droit d'aller plus loin sans la demande de l'intéressé et auquel cas, le travail et l'échange ne se passeraient probablement pas sur délivre, mais de manière privée, et c'est bien normal. (bon j'ai tout de même appris certaines choses et mûrie un tantinet).
3) le fait que tu insistes et me pousses (me rudois pour que je satisfasse à TA demande — soit dit en passant, demande non légitime) m'interroge sur ton but réel. hors, il m'aparaît que la seule chose qui t'intéresserait serait de démonter parfaitement ce que j'avancerais juste pour ta petite jouissance personnelle (et le "spectacle" pour la galerie) et, ne te déplaise, le piège que tu tends est si zénorme qu'il est à lui seul une insulte.
4) t'inquiète, j'ai de la mémoire mais je ne suis pas rancunière ;)
bon...
1) je n'ai pas d'oeuvre, Rémy, on ne le dira même pas quand je serai morte ; j'ai une démarche (appuyée de deux livrets et de maints essais), une approche (que je n'ai pas rencontrée ailleurs) et à celle-ci (surtout) tu n'as strictement aucun intérêt ! nous le savons tous !
2) je n'ai rien promis Rémy, j'ai nommé que je "les vois" c'est tout. le reste n'est pas à moi, je l'ai dit et je n'ai pas le droit d'aller plus loin sans la demande de l'intéressé et auquel cas, le travail et l'échange ne se passeraient probablement pas sur délivre, mais de manière privée, et c'est bien normal. (bon j'ai tout de même appris certaines choses et mûrie un tantinet).
3) le fait que tu insistes et me pousses (me rudois pour que je satisfasse à TA demande — soit dit en passant, demande non légitime) m'interroge sur ton but réel. hors, il m'aparaît que la seule chose qui t'intéresserait serait de démonter parfaitement ce que j'avancerais juste pour ta petite jouissance personnelle (et le "spectacle" pour la galerie) et, ne te déplaise, le piège que tu tends est si zénorme qu'il est à lui seul une insulte.
4) t'inquiète, j'ai de la mémoire mais je ne suis pas rancunière ;)
M. Roger
("Le songe aux ailes noires" vous emporte M.Roger.(Be careful)
M. Roger
Vous semblez rapidement fasciné monsieur Fruit. Pas la peine de sortir ce genre de poncif. De plus je croyais le débat clos depuis une éternité.
M. Roger
Votre photo manque de nerf, M Roger. Vous auriez pu faire un effort..
Que ce soit bien clair, vous êtes juste la victime de ma bonne humeur, il n y a rien à comprendre..
Bien à vous)
Que ce soit bien clair, vous êtes juste la victime de ma bonne humeur, il n y a rien à comprendre..
Bien à vous)
tentatives de slogans
L'aigreur passée la cinquantaine devrait être mise en quarantaine.
**
L'aigri a le regard aussi perçant que la transparence de sa bile.
**
L'aigri n'y voit que le gris de sa matière grise.
**
L'aigri a le regard aussi perçant que la transparence de sa bile.
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L'aigri n'y voit que le gris de sa matière grise.
tentatives de slogans
Chouettes ! Mais de qui tu parles ?
Un micropouem que j'avais écrit il y a bien longtemps :
De l'air, de l'air !
Les sourcils broussailleux, le reste trop en ordre
Caractère ombrageux à l'esprit étriqué
Regretteur, aigri et mécréant
Je finirai par perdre ardeur
Et rendrai l'arme.
Un micropouem que j'avais écrit il y a bien longtemps :
De l'air, de l'air !
Les sourcils broussailleux, le reste trop en ordre
Caractère ombrageux à l'esprit étriqué
Regretteur, aigri et mécréant
Je finirai par perdre ardeur
Et rendrai l'arme.
tentatives de slogans
Ben je répondais aux slogans par d'autres slogans..
tentatives de slogans
Les tiens sont plutôt des morales que des slogans.
Et si tu essayais, parfois, quand tu dégoises sur un groupe (ici, "les aigris"), de tourner ta phrase à la première personne du singulier ? En guise d'exercice préparatoire, symétriquement, quand tu racontes tes affres, essaie de les mettre à la troisième personne du pluriel, comme si tu plaignais des gens au lieu de te plaindre.
Et si tu essayais, parfois, quand tu dégoises sur un groupe (ici, "les aigris"), de tourner ta phrase à la première personne du singulier ? En guise d'exercice préparatoire, symétriquement, quand tu racontes tes affres, essaie de les mettre à la troisième personne du pluriel, comme si tu plaignais des gens au lieu de te plaindre.
tentatives de slogans
lâche la grappe putain, mais lâche la grappe ! Rémy, sacrament d'câlice, débarque de ça. merde que c'est con. es-tu si con ?
tentatives de slogans
Rémy tu fabriques une véritable obsession sur les affres des poètes, un peu comme un explorateur qui n'aurait jamais voyagé, rêverait avec dégoût non stop de la banquise, pestant qu'elle soit visitée par tant d'autres.
tentatives de slogans
Tout d'abord je réponds aux affres d'Ecrire, ton meilleur compagnon d'affres systématiques. Ensuite alors que je réponds comme il se doit, tu viens reporter tes affres permanentes sur une réponse légitime. Toi qui passes ton temps à dégoiser tes affres avec ton confrère comme seul mode d'expression tout en écrivant de la merde, tu t'immisces un peu partout pour lester tes affres de vieil aigri comme un insecte pond ses oeux. Mais pour comble, non content d'être l'affreux qui dépose ses affres d'artiste stérile un peu partout sur le forum, tu viens nous expliquer que ce sont les poètes qui ne t'ont rien demandé qui sont affreux sans qu'ils le sachent.
Quel vilain petit canard tu fais... Tu n'as donc nulle part où exprimer tes affres en dehors des forums ?
Quel vilain petit canard tu fais... Tu n'as donc nulle part où exprimer tes affres en dehors des forums ?