la belle impuissance
Rentrer
traverser le jardin qui nage dans le crépuscule.
au-dessus l'immense ciel navigue
si lentement, avec ses nuages légers
semblables aux rides de l'eau, simplement dérivant.
voir le premier signe des étoiles
l'olivier du sud se découpe
subtil et noir
sur cette cartographie inconnue,
ce lent et lumineux mouvement.
je reste immobile
libérant peu à peu
le bruit du travail,
les voix des autres.
battant, accordé au ciel
clair et sombre, à la grâce parfaite
du bleu profond
le pouls profond
de ce qui n'est pas là.
Le ciel en cet instant
raconte un long film une vieille histoire
de vies et d'autres endroits
le ciel,
étendant sur le monde la cape,
la faille du temps.
traverser le jardin qui nage dans le crépuscule.
au-dessus l'immense ciel navigue
si lentement, avec ses nuages légers
semblables aux rides de l'eau, simplement dérivant.
voir le premier signe des étoiles
l'olivier du sud se découpe
subtil et noir
sur cette cartographie inconnue,
ce lent et lumineux mouvement.
je reste immobile
libérant peu à peu
le bruit du travail,
les voix des autres.
battant, accordé au ciel
clair et sombre, à la grâce parfaite
du bleu profond
le pouls profond
de ce qui n'est pas là.
Le ciel en cet instant
raconte un long film une vieille histoire
de vies et d'autres endroits
le ciel,
étendant sur le monde la cape,
la faille du temps.
le ciel, étendant sur le monde la cape
la belle impuissance
Je n'ai pas beaucoup aimé le "jardin qui nage dans le crépuscule", un peu bling-bling j'ai trouvé. Le reste m'a plus plu, même si j'ai ressenti une forme de distance, une froideur, mais en même temps il y a "ce qui n'est pas là".
la belle impuissance
tu as ouvert la porte sur ce paysage de ce qui n'est pas là
il faut maintenant y entrer avec une plus grande clarté
il faut maintenant y entrer avec une plus grande clarté
la belle impuissance
oui, ce n'est pas un poème de contemplation et de plénitude, même s'il en contient. Je crois qu'il ressemble bien à ce que je ressentais ce soir-là.
Et le "jardin qui nage dans le crépuscule", je n'ai pas su comment mieux le dire : le jardin était empli d'une eau bleu sombre, transparente, et j'y baignais, avec le ciel en lent mouvement au dessus.
Et le "jardin qui nage dans le crépuscule", je n'ai pas su comment mieux le dire : le jardin était empli d'une eau bleu sombre, transparente, et j'y baignais, avec le ciel en lent mouvement au dessus.
la belle impuissance
eh oui, je suis bien d'accord, l'absence de clarté n'est pas facile à vivre.
la belle impuissance
« : le jardin était empli d'une eau bleu sombre, transparente, et j'y baignais, avec le ciel en lent mouvement au dessus. »
tu vois, pour moi, ce que tu viens de dire là est juste, plus juste que le vers du poème
c'est un si long chemin, dépouiller sa langue, nudifier sa main (ho je parlais de ça il y a plusieurs années.. je crois même que nos mains avaient un peu dansé ensemble autour de cette notion) et il m'apparaît que c'est un travail pour tout les jours, jamais tout à fait acquis, un travail de patience avec soi-même..
tu vois, pour moi, ce que tu viens de dire là est juste, plus juste que le vers du poème
c'est un si long chemin, dépouiller sa langue, nudifier sa main (ho je parlais de ça il y a plusieurs années.. je crois même que nos mains avaient un peu dansé ensemble autour de cette notion) et il m'apparaît que c'est un travail pour tout les jours, jamais tout à fait acquis, un travail de patience avec soi-même..
la belle impuissance
ouais, t'as pas tort. En fait, j'ai de plus en plus de mal avec les vers.
la belle impuissance
alors oublie les vers, et luis dans ta parole nue
la belle impuissance
tu vois, ce qui n'est pas là, je l'ai trouvé dans une série de reves que j'ai fait l'année dernière.
Je les ai postés ici il y a quelques mois.
Je les ai postés ici il y a quelques mois.