questionnaire de la revue Dissonances août 2014 (Ivar Ch'Vavar)
DISSECTION : A...
- Écrivez-vous plutôt « pour » ou « contre », « dans » ou « hors », «malgré » ou « à propos de » ?
Contre. Il me faut écrire contre – les habitudes acquises, les certitudes des poètes, les « savoir-faire » qui nous enferment, le « poétique », les mots qui poussent pour être les premiers, le phrasé « naturel », etc. Contre tout.
- Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Pour aller contre, je n’écris plus que contraint et forcé par telle forme, le plus souvent le vers justifié (il faudrait dire plutôt le mètre justifié) : il faut qu’il fasse tant de millimètres et s’aligne à droite de la page aussi bien qu’à gauche. Je me sers de ce mètre arythmique pour créer de nou-veaux rythmes, un nouveau phrasé, etc. Par ailleurs cette contrainte, très forte, m’occupe tellement l’esprit que je ne contrôle plus le contenu du texte, il n’y a quasiment plus de censure. Pour que le subconscient af-fleure, c’est autrement plus efficace que l’écriture automatique !
- Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
En réalité je n’écris jamais, presque jamais. Je n’ai rien écrit depuis plus de deux ans. Il se trouve donc que cette question n’a pas grand sens pour moi.
- Qui est votre premier lecteur ?
Moi, puisque je ne repère que des bribes du contenu de mon texte quand je l’écris. Le relisant, en réalité je le lis, je le découvre, non sans ahuris-sement souvent. Je n’ai pas de « premier lecteur » attitré.
- Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Un éditeur qui cherche et qui trouve, qui prend des risques, et qui les prend avec jubilation. Un éditeur qui court joyeusement à la catastrophe.
- Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
Qu’il est Légion. Et qu’il ne faut pas chercher à publier à toute force, sur-tout quand on commence à écrire. Il vaut mieux y regarder à deux fois.
- Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
D’auditeur. La lecture par l’instituteur du Dormeur du val, de Rimbaud.
- Que faut-il lire de vous ?
Mettons Hölderlin au mirador et Le Caret.
- Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
« Officiellement » j’ai 111 hétéronymes. En réalité, davantage. 111 paires de pattes qui tirent un peu dans tous les sens. On s’y fait très bien, à la longue. Question ego, « je ne suis qu’un vaste oviducte / entouré vague-ment de moi. »
- Qu’est-ce que la poésie ?
La poésie c’est quand le réel apparaît : ce qui est là mais qu’on ne voit pas vraiment, avec toutes ces taies qu’on a sur les yeux. – Cela peut être une expérience directe, immédiate. Ou (et pour moi ça reste très mysté-rieux), ça peut avoir lieu dans la lecture, ou en regardant un tableau, en écoutant de la musique…
- Trois œuvres (littérature, cinéma, musique, peinture …) qui vous ont sidéré…
Une question qui vient à point nommé ! Livre : À Oui, de Boris Wolowiec (bientôt sur internet) ; musique : la Cinquième de Beethoven, transcription pour piano de Franz Liszt, interprétation de Glenn Gould ; tableau : un Braque ou Picasso de la période « cubisme analytique ».
- Qu’est-ce qui vous anime ?
Je dirais bien l’amour de l’amour ?
- Comment vivez-vous votre époque ?
Elle m’est absolument contraire. Pratiquement, je vis le plus possible en marge d’elle.
- Êtes-vous plutôt « jour » ou « nuit » ?
Nuit, mais seulement par ce que la fuite des heures m’y oblige. Elle me mène là, au fond de la nuit... Je préfèrerais vivre de grandes matinées !
- Où vous êtes-vous senti le mieux ?
Le plus près possible de l’origine du monde.
- Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Pas l’une de celles que j’ai (incomplètement) été en tout cas (hétéro-nymes). Ni aucune autre, à y bien réfléchir… C’est trop dur d’être une femme… Non, c’est d’être vraiment un homme, qui m’aurait vraiment plu.
- Qu’est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
La pornographie la plus grossière. L’ « érotisme » me casse les burnes.
- Quelle est votre plus belle réussite ?
D’avoir pu faire quelque chose de ma connerie. Ainsi je peux être un exemple pour beaucoup !
- Qu’avez-vous vraiment raté ?
Tout, par manque d’énergie, de courage, et d’intelligence souvent. Je n’ai réussi que mon échec ; mais même là, je sais bien que j’aurais pu faire beaucoup mieux.
- Qu’admirez-vous ?
La capacité amoureuse. La capacité de donner du creux et du volume à l’amour.
- Que vomissez-vous ?
Les élites. Puissent-elles crever.
- Où en êtes-vous avec l’utopie ?
J’en suis. Pour le meilleur, et peut-être même pour le pire.
- Qu’attendez-vous des autres ?
Pardon si je déçois, mais il me semble que ce que je leur demande avant tout, c’est de mordre le moins possible dans ma liberté.
- Quelle pourrait être votre épitaphe ?
Toute épitaphe mordrait sur ma liberté d’être mort, même si, dans un moment d’égarement, je l’avais moi-même écrite.
- Écrivez-vous plutôt « pour » ou « contre », « dans » ou « hors », «malgré » ou « à propos de » ?
Contre. Il me faut écrire contre – les habitudes acquises, les certitudes des poètes, les « savoir-faire » qui nous enferment, le « poétique », les mots qui poussent pour être les premiers, le phrasé « naturel », etc. Contre tout.
- Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Pour aller contre, je n’écris plus que contraint et forcé par telle forme, le plus souvent le vers justifié (il faudrait dire plutôt le mètre justifié) : il faut qu’il fasse tant de millimètres et s’aligne à droite de la page aussi bien qu’à gauche. Je me sers de ce mètre arythmique pour créer de nou-veaux rythmes, un nouveau phrasé, etc. Par ailleurs cette contrainte, très forte, m’occupe tellement l’esprit que je ne contrôle plus le contenu du texte, il n’y a quasiment plus de censure. Pour que le subconscient af-fleure, c’est autrement plus efficace que l’écriture automatique !
- Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
En réalité je n’écris jamais, presque jamais. Je n’ai rien écrit depuis plus de deux ans. Il se trouve donc que cette question n’a pas grand sens pour moi.
- Qui est votre premier lecteur ?
Moi, puisque je ne repère que des bribes du contenu de mon texte quand je l’écris. Le relisant, en réalité je le lis, je le découvre, non sans ahuris-sement souvent. Je n’ai pas de « premier lecteur » attitré.
- Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Un éditeur qui cherche et qui trouve, qui prend des risques, et qui les prend avec jubilation. Un éditeur qui court joyeusement à la catastrophe.
- Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
Qu’il est Légion. Et qu’il ne faut pas chercher à publier à toute force, sur-tout quand on commence à écrire. Il vaut mieux y regarder à deux fois.
- Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
D’auditeur. La lecture par l’instituteur du Dormeur du val, de Rimbaud.
- Que faut-il lire de vous ?
Mettons Hölderlin au mirador et Le Caret.
- Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
« Officiellement » j’ai 111 hétéronymes. En réalité, davantage. 111 paires de pattes qui tirent un peu dans tous les sens. On s’y fait très bien, à la longue. Question ego, « je ne suis qu’un vaste oviducte / entouré vague-ment de moi. »
- Qu’est-ce que la poésie ?
La poésie c’est quand le réel apparaît : ce qui est là mais qu’on ne voit pas vraiment, avec toutes ces taies qu’on a sur les yeux. – Cela peut être une expérience directe, immédiate. Ou (et pour moi ça reste très mysté-rieux), ça peut avoir lieu dans la lecture, ou en regardant un tableau, en écoutant de la musique…
- Trois œuvres (littérature, cinéma, musique, peinture …) qui vous ont sidéré…
Une question qui vient à point nommé ! Livre : À Oui, de Boris Wolowiec (bientôt sur internet) ; musique : la Cinquième de Beethoven, transcription pour piano de Franz Liszt, interprétation de Glenn Gould ; tableau : un Braque ou Picasso de la période « cubisme analytique ».
- Qu’est-ce qui vous anime ?
Je dirais bien l’amour de l’amour ?
- Comment vivez-vous votre époque ?
Elle m’est absolument contraire. Pratiquement, je vis le plus possible en marge d’elle.
- Êtes-vous plutôt « jour » ou « nuit » ?
Nuit, mais seulement par ce que la fuite des heures m’y oblige. Elle me mène là, au fond de la nuit... Je préfèrerais vivre de grandes matinées !
- Où vous êtes-vous senti le mieux ?
Le plus près possible de l’origine du monde.
- Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Pas l’une de celles que j’ai (incomplètement) été en tout cas (hétéro-nymes). Ni aucune autre, à y bien réfléchir… C’est trop dur d’être une femme… Non, c’est d’être vraiment un homme, qui m’aurait vraiment plu.
- Qu’est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
La pornographie la plus grossière. L’ « érotisme » me casse les burnes.
- Quelle est votre plus belle réussite ?
D’avoir pu faire quelque chose de ma connerie. Ainsi je peux être un exemple pour beaucoup !
- Qu’avez-vous vraiment raté ?
Tout, par manque d’énergie, de courage, et d’intelligence souvent. Je n’ai réussi que mon échec ; mais même là, je sais bien que j’aurais pu faire beaucoup mieux.
- Qu’admirez-vous ?
La capacité amoureuse. La capacité de donner du creux et du volume à l’amour.
- Que vomissez-vous ?
Les élites. Puissent-elles crever.
- Où en êtes-vous avec l’utopie ?
J’en suis. Pour le meilleur, et peut-être même pour le pire.
- Qu’attendez-vous des autres ?
Pardon si je déçois, mais il me semble que ce que je leur demande avant tout, c’est de mordre le moins possible dans ma liberté.
- Quelle pourrait être votre épitaphe ?
Toute épitaphe mordrait sur ma liberté d’être mort, même si, dans un moment d’égarement, je l’avais moi-même écrite.
questionnaire de la revue Dissonances août 2014 (Ivar Ch'Vavar)
ahahahaj'adoreça!
questionnaire de la revue Dissonances août 2014 (Ivar Ch'Vavar)
oui, et puis c'est très sincère, je le connais assez bien.
questionnaire de la revue Dissonances août 2014 (Ivar Ch'Vavar)
DISSECTION : A...
- Écrivez-vous plutôt « pour » ou « contre », « dans » ou « hors », «malgré » ou « à propos de » ?
J'écris pour quelqu'un ou pour quelque chose. Contre moi-même et contre l'état des choses.
- Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Dans l'idéal chercher un équilibre judicieux entre la contrainte et son absence. En réalité la contrainte prend le plus souvent le pas.
- Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
J'accumule.
- Qui est votre premier lecteur ?
Je pense que je n'en ai pas.
- Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Un éditeur qui ne cède pas à la médiocrité de la scène littéraire en général. Lequel, au moment de décider s'il publie un livre ou non, analyse la qualité littéraire avant le potentiel commercial. Un bon éditeur à la littérature dans les entrailles, et le don du passeur.
- Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
De me donner des conseils sitôt qu'il en trouve un. Conseils que je ne suivrais probablement pas.
- Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
Baudelaire
- Que faut-il lire de vous ?
K.
- Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
Beaucoup de choses me gênent, mon ego n'en fait pas partie.
- Qu’est-ce que la poésie ?
Une architecture au service d'une abstraction.
- Trois œuvres (littérature, cinéma, musique, peinture …) qui vous ont sidéré…
Les Fleurs du Mal. L'Herbe du Diable ou la Petite Fumée. Le Livre de l'Intranquilité.
- Qu’est-ce qui vous anime ?
Rendre un hommage à ce qui le mérite.
- Comment vivez-vous votre époque ?
Un pied dehors un pied dedans.
- Êtes-vous plutôt « jour » ou « nuit » ?
J'ai l'esprit plus clair le matin. Les angoisses de l'existence y sont moins prégnantes. Je suis donc de nuit.
- Où vous êtes-vous senti le mieux ?
Dans un environnement sauvage.
- Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Je ne souhaite pas être quelqu'un d'autre que moi. Pas envie de me soustraire à mon histoire.
- Qu’est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
La pudeur. La lecture.
- Quelle est votre plus belle réussite ?
Mon travail littéraire.
- Qu’avez-vous vraiment raté ?
Mon travail littéraire pour le moment.
- Qu’admirez-vous ?
Ce qui est capable de provoquer le réveil des choses inertes.
- Que vomissez-vous ?
Le laisser-aller, le médiocre. Le blabla. La violence.
- Où en êtes-vous avec l’utopie ?
Je n'y compte pas. L'homme a besoin de souffrir et de détruire.
- Qu’attendez-vous des autres ?
Qu'ils m'aiment, hélas.
- Quelle pourrait être votre épitaphe ?
Un instant s'il vous plaît.
- Écrivez-vous plutôt « pour » ou « contre », « dans » ou « hors », «malgré » ou « à propos de » ?
J'écris pour quelqu'un ou pour quelque chose. Contre moi-même et contre l'état des choses.
- Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Dans l'idéal chercher un équilibre judicieux entre la contrainte et son absence. En réalité la contrainte prend le plus souvent le pas.
- Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
J'accumule.
- Qui est votre premier lecteur ?
Je pense que je n'en ai pas.
- Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Un éditeur qui ne cède pas à la médiocrité de la scène littéraire en général. Lequel, au moment de décider s'il publie un livre ou non, analyse la qualité littéraire avant le potentiel commercial. Un bon éditeur à la littérature dans les entrailles, et le don du passeur.
- Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
De me donner des conseils sitôt qu'il en trouve un. Conseils que je ne suivrais probablement pas.
- Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
Baudelaire
- Que faut-il lire de vous ?
K.
- Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
Beaucoup de choses me gênent, mon ego n'en fait pas partie.
- Qu’est-ce que la poésie ?
Une architecture au service d'une abstraction.
- Trois œuvres (littérature, cinéma, musique, peinture …) qui vous ont sidéré…
Les Fleurs du Mal. L'Herbe du Diable ou la Petite Fumée. Le Livre de l'Intranquilité.
- Qu’est-ce qui vous anime ?
Rendre un hommage à ce qui le mérite.
- Comment vivez-vous votre époque ?
Un pied dehors un pied dedans.
- Êtes-vous plutôt « jour » ou « nuit » ?
J'ai l'esprit plus clair le matin. Les angoisses de l'existence y sont moins prégnantes. Je suis donc de nuit.
- Où vous êtes-vous senti le mieux ?
Dans un environnement sauvage.
- Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Je ne souhaite pas être quelqu'un d'autre que moi. Pas envie de me soustraire à mon histoire.
- Qu’est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
La pudeur. La lecture.
- Quelle est votre plus belle réussite ?
Mon travail littéraire.
- Qu’avez-vous vraiment raté ?
Mon travail littéraire pour le moment.
- Qu’admirez-vous ?
Ce qui est capable de provoquer le réveil des choses inertes.
- Que vomissez-vous ?
Le laisser-aller, le médiocre. Le blabla. La violence.
- Où en êtes-vous avec l’utopie ?
Je n'y compte pas. L'homme a besoin de souffrir et de détruire.
- Qu’attendez-vous des autres ?
Qu'ils m'aiment, hélas.
- Quelle pourrait être votre épitaphe ?
Un instant s'il vous plaît.
questionnaire de la revue Dissonances août 2014 (Ivar Ch'Vavar)
- Écrivez-vous plutôt « pour » ou « contre », « dans » ou « hors », «malgré » ou « à propos de » ?
A la lisière de pour et contre, dans et hors.
- Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Ecrire quand il y a nécessité d'écrire.
- Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
Vivre, du mieux possible, dans ce monde qui ne me correspond pas tel qu'on l'a érigé et qu'on le façonne, et avec mon lot de contraintes.
- Qui est votre premier lecteur ?
Mon amour.
- Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Un éditeur excellent lecteur, sensible, découvreur, qui cherche à remuer les choses.
- Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
Bon courage ! Bonne chance !
Ne cherche pas à publier avant d'être sûr.
Reste fidèle à tes écrits.
- Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
Ca remonte à trop loin.
- Que faut-il lire de vous ?
Ce qui est en ligne sur mon blog.
- Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
Je m'en passe pour avancer.
- Qu’est-ce que la poésie ?
C'est beaucoup, trop à dire.
- Trois œuvres (littérature, cinéma, musique, peinture …) qui vous ont sidéré…
Jokers.
- Qu’est-ce qui vous anime ?
La soif.
- Comment vivez-vous votre époque ?
Du mieux possible en attendant la fin, elle est au bout du rouleau. Vivement.
- Êtes-vous plutôt « jour » ou « nuit » ?
Ca dépend des périodes.
- Où vous êtes-vous senti le mieux ?
Au milieu de la nature.
- Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Je ne sais pas.
- Qu’est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
Lol joker.
- Quelle est votre plus belle réussite ?
Pas à moi de le dire !
- Qu’avez-vous vraiment raté ?
Trop de choses.
- Qu’admirez-vous ?
La nature.
La force du courage.
- Que vomissez-vous ?
La petitesse de ceux qui dirigent le monde.
- Où en êtes-vous avec l’utopie ?
A postériori.
- Qu’attendez-vous des autres ?
Qu'ils soient éveillés.
- Quelle pourrait être votre épitaphe ?
A tout à l'heure.
A la lisière de pour et contre, dans et hors.
- Quelle est la part de la contrainte dans votre écriture ?
Ecrire quand il y a nécessité d'écrire.
- Que faites-vous quand vous n’écrivez pas ?
Vivre, du mieux possible, dans ce monde qui ne me correspond pas tel qu'on l'a érigé et qu'on le façonne, et avec mon lot de contraintes.
- Qui est votre premier lecteur ?
Mon amour.
- Qu’est-ce qu’un bon éditeur ?
Un éditeur excellent lecteur, sensible, découvreur, qui cherche à remuer les choses.
- Que diriez-vous à un auteur cherchant son premier éditeur ?
Bon courage ! Bonne chance !
Ne cherche pas à publier avant d'être sûr.
Reste fidèle à tes écrits.
- Quelle fut votre première grande émotion de lecteur ?
Ca remonte à trop loin.
- Que faut-il lire de vous ?
Ce qui est en ligne sur mon blog.
- Votre ego d'écrivain vous gêne-t-il pour marcher ?
Je m'en passe pour avancer.
- Qu’est-ce que la poésie ?
C'est beaucoup, trop à dire.
- Trois œuvres (littérature, cinéma, musique, peinture …) qui vous ont sidéré…
Jokers.
- Qu’est-ce qui vous anime ?
La soif.
- Comment vivez-vous votre époque ?
Du mieux possible en attendant la fin, elle est au bout du rouleau. Vivement.
- Êtes-vous plutôt « jour » ou « nuit » ?
Ca dépend des périodes.
- Où vous êtes-vous senti le mieux ?
Au milieu de la nature.
- Quelle femme auriez-vous aimé être ?
Je ne sais pas.
- Qu’est-ce qui est pour vous véritablement érotique ?
Lol joker.
- Quelle est votre plus belle réussite ?
Pas à moi de le dire !
- Qu’avez-vous vraiment raté ?
Trop de choses.
- Qu’admirez-vous ?
La nature.
La force du courage.
- Que vomissez-vous ?
La petitesse de ceux qui dirigent le monde.
- Où en êtes-vous avec l’utopie ?
A postériori.
- Qu’attendez-vous des autres ?
Qu'ils soient éveillés.
- Quelle pourrait être votre épitaphe ?
A tout à l'heure.