Xanax

par zeio, mardi 28 février 2017, 02:11 (il y a 2617 jours)

J'ai avalé, pour la première fois de ma vie il y a quelques semaines, un cachet de xanax. Étant un grand anxieux, j'aurais pu y songer avant. À vrai dire, l'occasion m'a été offerte de manière indirecte, les cachets ne m'étant pas destinés. Ils ne me sont pas destinés, mais alors pas du tout, rien de rien. Il se trouve que je suis si anxieux que l'idée même d'avaler un anxiolytique me remplit d'angoisse. Que ferais-de mon être angoissé si, par malheur, l'angoisse venait à toucher un point de terminaison, s'évaporer en scintillant dans les nuages, que sais-je ? Fini, l'être angoissé. Terminé. Comment ? J'ai avalé le cachet car, le lendemain, un événement de nature sociale devait avoir lieu, lequel me rendait anxieux, pour la simple et bonne raison sans doute que j'aurais à parler de façon conséquente, exposer une opinion sur un sujet, apporter une solution à un problème quelconque, discuter de projets pour le moins mystérieux, nez à nez avec une ou plusieurs personnes, discuter de choses qui ne me concernent pas véritablement, si tant est que quoi que ce soit de ce monde me concerne d'une manière ou d'une autre. Je ne saurais dire si le cachet produisit son effet, il me semble que oui, j'en suis certain, diminution de l'émotivité, rythme cardiaque ralenti, stabilité, confiance. Tout bien pesé, un grand anxieux comme moi risquerait de tomber accroc au xanax, pourtant il n'en est rien, je n'ai pris que deux cachets supplémentaires depuis lors, à l'occasion d'événements similaires, aujourd'hui je n'en ai plus qu'un seul, que je garde avec moi précieusement, au cas où une puissante crise d'angoisse pointerait le bout de son nez. À ce propos, plusieurs crises d'angoisses ont pointé le bout de leur nez depuis, mais je ne me suis pas décidé à prendre le cachet. Je ne veux pas consumer le dernier cachet en ma possession dans le cas d'une angoisse qui ne déploierait pas ses ramifications le long de mon réseau de nerfs, depuis le bout de mes orteils jusqu'au lobe frontal, plus loin encore, jusqu'au falafel empalé au bout de ma fourchette, ou la souris d'ordinateur tenue en main pour avancer dans mon travail, jusqu'au plafond, jusqu'à crever le plafond. Fuser à travers le ciel tel un météore, carburant à l'angoisse suprême et magnanime. Ça non, vous pouvez inscrire ceci en toutes lettres au-dessus des miroirs de vos salles de bain, je ne consumerai pas le dernier cachet béni de xanax en ma possession pour étouffer une satanée crise d'angoisse, aussi extravagante soit-elle. Le fait est que j'y tiens à cette angoisse, dans le cas contraire elle aurait décampée depuis longtemps. J'y tiens comme on tient plus à ce chien sauvage et rétif à la domestication, plutôt qu'au caniche tout juste shampouiné qui ne sert à rien; à un fauve, résidus d'époques antédiluviennes, ersatz de ces moments où l'on craignait que surgisse d'un arbre une panthère nébuleuse arboricole qui n'a rien d'un koala. Soyez bénie chère anxieté, que votre règne se perpétue, que votre volonté soit faîte en la terre comme au ciel, pardonnez mon offense, je ne toucherai plus au xanax ! À ce sujet, où est-il, ce foutu cachet, il doit m'en rester un quelque part. Il ne peut en être autrement.

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par zeio, mardi 28 février 2017, 02:29 (il y a 2617 jours) @ zeio

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par dh, mardi 28 février 2017, 09:58 (il y a 2617 jours) @ zeio

il y a une nouvelle de beckett qui s'appelle "la cachet", je crois.

moi je prends des médocs depuis bientôt 15 ans, mais pas d'anxio. des antidepresseurs et des neuroleptiques. c'est un peu différent.

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par zeio, mercredi 01 mars 2017, 00:39 (il y a 2616 jours) @ dh

C'est dans Nouvelles et textes pour rien ? Je ne me souviens pas de ce texte

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par Rémy @, vendredi 03 mars 2017, 22:05 (il y a 2613 jours) @ dh

Je me souviens qu'il y eut un stade où ma grand-mère (pas celle qui a vécu 100 ans, l'autre) échangeait des cachets avec sa sœur ; essaie-ça c'est pas mal et tu me diras des nouvelles de celui-ci ; l'une des deux carburait au tranxène mais je ne sais plus ce que l'autre lui donnait en échange, peut-être bien du xanax.

D'un côté on peut trouver ça fou de jouer comme ça avec des médicaments, d'un autre côté, elles avaient toutes les deux 80 ans, l'une, d'oublis en larmes et de petites déprimes en malheur insondable, remarquait bien qu'on n'osait pas prononcer devant elle le mot "Alzheimer", et l'autre souffrait de solitude et d'ennui parce qu'elle n'entendait plus et ne pouvait plus marcher : alors, qu'elles échangent des pilules, et alors ? Au nom de quoi les aurait-on privées de cette fraternité et de ces micro-espoirs ?

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par Claire, vendredi 03 mars 2017, 22:10 (il y a 2613 jours) @ Rémy

Sans compter que les effets thérapeutiques et les effets secondaires de ces molécules sont extrêmement variables d'une personne à l'autre.

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par Rémy @, vendredi 03 mars 2017, 23:20 (il y a 2613 jours) @ Claire

Je crois que l'effet thérapeutique d'un moment de complicité avec sa sœur respective faisait plus de bien à l'une comme à l'autre que tout ce que les pilules échangées auraient pu avoir comme effets indésirables. D'ailleurs on aurait bien du mal à dire quels effets de ces pilules étaient réellement indésirés, vu les circonstances. J'espère seulement que les deux clignaient de l'œil en faisant l'échange : le rire est rare, quand Alzheimer a pointé son nez, et précieux.

Elles sont mortes maintenant, ça fait bizarre, je préfèrerais pouvoir leur dire coucou de temps en temps ; et en même temps je crains de dire coucou à ceux de ma famille qui sont à peu près aussi éloignés qu'elles ne l'étaient mais encore vivants, de peur qu'ils ne comprennent pas que c'est seulement une pensée, un salut qui n'appelle pas de réponse, et qu'ils engagent une conversation que je ne saurais pas poursuivre...
Un ami d'enfance de mon père m'a écrit récemment à propos de mes œuvres informatiques, et envoyé des photos, et que lui répondre ? La dernière fois que je l'ai vu, j'avais 9 ans, je chantais un Schubert, il avait voulu m'accompagner, mais je n'avais pas compris quand il fallait que je démarre, ç'avait loupé, j'en ai encore honte ; maintenant j'accompagne des chanteurs et je sais comment faire pour qu'ils démarrent au bon moment, mais ils n'ont pas non plus 9 ans ; c'est au cours du même séjour chez lui que j'avais entendu le premier disque de George Zamfir, que j'écoute encore avec plaisir, il venait de sortir à l'époque, mais la réclame pour les nouveautés n'était pas encore si tapageuse qu'aujourd'hui, et on pouvait se refiler un tuyau en toute franchise sans passer pour le dernier des ringards qui citerait des publicités ; dans le village j'avais essayé de cueillir une citronelle qui poussait dans une fissure entre route et mur, mais l'habitante de la maison dont faisait partie le mur m'avait chassé, re-honte, et je n'ai plus jamais retrouvé de citronelles ; et il faisait un de ces printemps frisquets typiques du Massif Central, où le soleil vous cogne la tête alors que l'air vif vous gèle pieds et mains ; comment, à partir de ces souvenirs d'enfance, donc inconfortables et humiliants, comme tous les souvenirs d'enfance, mener une conversation avec quelqu'un que je ne connais quasiment pas et presque seulement par ouï-dire ? Je n'ai pas lu son mail, je crois que je ne le lirai pas, d'ailleurs j'écris souvent des choses qui n'appellent pas de réponse ni même de lecture, alors peut-être que lui aussi. Espérons que lui aussi. D'un autre côté, ce sont des gens très gentils, je n'ai pas de raison de le décevoir en ne répondant pas s'il espère une réponse. Que faire, c'est bien embêtant.

Alzheimer et ses médocs

par Claire, lundi 06 mars 2017, 20:41 (il y a 2610 jours) @ Rémy

Depuis qu'elle a l'alzheimer ma mère a traversé bien des états et en traverse encore. Mais le Norset qu'on a fini par lui prescrire à dose conséquente lui réussit bien.
Elle qui n'avait pas tellement le sens de l'humour en a pas mal maintenant, et surtout beaucoup de plaisir à se remémorer ou à inventer des situations où elle a été entourée d'admiration. C'est si éloigné de ce qu'elle était que je suis contente de l'écouter le raconter.
Ce qui l'aide à aller mieux quand elle se sent mal c'est de chanter (elle a toujours beaucoup aimé chanter) et nous lui avons rassemblé un recueil des chansons qu'elle connaît. Au bout de trois chansons elle va mieux. Elle me fait toujours remarquer comme on a une bonne mémoire quand on chante.
La dernière fois, on chantait ensemble "Entre le bœuf et l'âne gris" et aussitôt elle a enchaîné : "Allons enfants de la partrie", et comme je riais elle me dit avec humour : "je savais que je te ferais rire". Puis plus sérieusement elle a repris : "Entre le bœuf et l'âne gris/ Dors, dors, dors le petit veau " (mais là je ne suis pas sûre que soit volontaire). N'importe, on a ri ensemble.


*le Norset est un antidépresseur.

Alzheimer et ses médocs

par Rémy @, lundi 06 mars 2017, 21:49 (il y a 2610 jours) @ Claire

C'est bien, si on arrive à lui éviter la dépression. Les points de repère comme les chansons, c'est à double tranchant : tant qu'elle s'en souvient, ça l'aide, mais ça lui fera d'autant plus mal le jour où eux aussi disparaîtront... C'est une chance qu'elle compense par des ruses. Envoie-lui mes pensées musiciennes, inconnûment.

Quand ce sera mon tour, je veux de la joie plutôt que de la longévité, n'hésitez pas à me shooter massivement, et tant pis pour mes derniers neurones.



Je ne sais pas si je vous ai raconté la dernière fois que je suis allé voir ma grand-mère à Tulle ? J'avais emporté mon accordéon, et la bigote du coin l'a vu, et elle m'a demandé de jouer à la messe - mais Madame Texeira, que voulez-vous que je joue, une valse ou une polka ? Ooooh vous trouverez bien quelque chose, je vous fais confiance. (J'ai joué une chanson russe.) Du coup j'ai assisté à la messe à l'hospice. Allez savoir pourquoi, la directrice mène bataille contre les cathos, et du coup, la salle de religion est beaucoup trop petite, et évidemment encombrée à ras-bord de fauteuils roulants. Les gens qui sont assis dedans - peut-on seulement encore parler de gens ? Ce sont des corps, tout au plus : ils ne bougent pas, regardent dans le vide, ne parlent pas, ne réagissent pas, rien, l'esprit n'est plus là, c'est par pure convention qu'on décide qu'une âme est encore cachée dedans. La messe se déroule en leur présence absente. Et puis vient le Notre Père, et là, miracle, les mots remontent du fin fond de leur enfance, et avec eux la voix, ils parlent, on les comprend même, donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Amen. Et puis ils s'éteignent de nouveau, jusqu'à la semaine prochaine.
Le curé, enfin, ce n'est qu'un aide-curé, qui n'a pas l'air bien dégourdi, du coup il n'a pas l'idée de bousculer la liturgie, oh, si peu, pour enchaîner sur un Je vous salue Marie, qui prolongerait peut-être leur minuscule état de grâce, ou ne serait-ce que pour répéter le Notre Père, non, il fait comme il faut faire, pour les siècles des siècles, sans pitié ni charité ni compassion ni même la moindre gentillesse. Et le texte de cette prière, les derniers mots qu'ils peuvent encore dire ! Ne nous soumets pas à la tentation, mais à quelle tentation le "bon" dieu pourrait-il bien les soumettre ? Et pardonne-nous nos offenses, qu'il a déjà vengées mille fois en les réduisant à cet état pitoyable. Ça m'a tout retourné.

Mais que saurons-nous encore dire quand ce sera notre tour ? Pourquoi ne nous a-t-on pas emmenés, enfants, voir ça, pour ensuite nous faire répéter en chœur toutes les semaines la Déclaration des Droits de l'Homme, pour préparer nos interminables dernières heures, et que nos dernières paroles ne soient pas si misérablement à côté de la plaque ?

Moi vous me chanterez c'est la p'tite poule brune, qu'avait pondu dans la lune. Et mettez-y du cœur et de l'œuf tout chaud, SVP.

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par sobac @, mardi 28 février 2017, 10:11 (il y a 2617 jours) @ zeio

chat alors

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par Rémy @, mercredi 01 mars 2017, 01:00 (il y a 2616 jours) @ zeio

C'est un chat, pas un cachet. Il y a deux lettres de moins.

À part ça ton texte est aussi bien écrit que l'Échenoz que je viens de lire.

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par zeio, mercredi 01 mars 2017, 01:36 (il y a 2616 jours) @ Rémy

Merci Rémy. Mais lui il sait raconter des histoires, il dresse des plans, quand moi les histoires, en plus du fait que je ne sais pas en raconter, ça m'ennuie.

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par Rémy @, mercredi 01 mars 2017, 05:59 (il y a 2616 jours) @ zeio

Hm - l'histoire que j'ai lue de lui, elle m'a bien aussi un peu ennuyé.

Après, c'est une question de quantité : combien de textes comme ci-dessus peut-on mettre dans un livre qui passerait la censure des éditeurs ? Assez vite ils réclament du liant, non ?

Xanax

par Claire, jeudi 02 mars 2017, 21:57 (il y a 2614 jours) @ zeio

c'est intéressant, de voir quelles représentations une substance psychotrope, sorte de mini-divinité moderne incarnée dans un cachet et un nom, éveille dans l'esprit. Elles sont évidemment très différentes, voire opposées, à celles qu'en aurait une autre qui s'appellerait par exemple "Mescaline".
"Xanax", pourtant, a des allures de divinité barbare, et je me demande si ce n'est pas volontairement qu'ont été choisies ces sonorités qui évoquent plus les cymbales d'un sacrifice humain qu'une lénifiante tisane. "Mescaline", elle, ne cache pas son jeu, ondoyante Messaline.

Mais au delà des noms : ce cachet, parce qu'il est unique et qu'il ne t'est pas destiné, ne t'a pas été prescrit, a donc été subtilisé ou emprunté contre toutes les règles de la Sainte Médecine, en devient presque acceptable, paÏen, et peut se transformer en une sorte d'amulette, ou même de capsule de cyanure à prendre en dernière extrémité.
Ainsi il cesse de ressembler à un dieu mesquin et castrateur qui te domestiquerait et te soumettrait, te privant du sauvage habitant de toi-même à qui tu donnes ce si beau nom : "Angoisse", anima irréconciliable avec le devoir quotidien, l'attente sociale.

Xanax

par Chrys la liseuse, vendredi 03 mars 2017, 07:23 (il y a 2614 jours) @ Claire

Bravo Claire pour ce roboratif rebond sur le texte de Zeio , il faudrait joindre ce texte à la notice du dit médicalmant( ce n’est pas de moi, mais d’un poète ami)
Je me suis aussi interrogée sur les noms de ces nouveaux opiums (du peuple mais pas que) multipliant les X* : Xanax, Lexomyl, Stilnox , pour tous ceux qui leur croix portent , quotidiennement ou par périodes

Comme Jésus multipliant les pains, les marchands( de sommeil) multiplient les gélules pour des nuits à ne pas être debout
X fois pour une foi nouvelle soumettant nos compagnons intérieurs

Nos poètes d'antan auraient invoqué Hécate plutôt que Stilnox- Encore la nuit , avec cet hybride d’étymologie anglo-latine, Nuit,je t'attends, oui, mais nuit de néant

Il y a aussi Noctran l'amant de nos nuits, celui-là il heurte choque autant qu’il tranquillise, ahanant ses 3 consonnes dures, dures...

Scandale sur l'Olympe

par Chrys la liseuse, vendredi 03 mars 2017, 08:05 (il y a 2614 jours) @ Chrys la liseuse

J'ai oublié dans cet inventaire un autre nom de psychotrope qui refuse de s'afficher dans mon message, j'ignore pourquoi.
On lui a donné ce nom pompeux car il est proche d'un état que les philosophes antiques d écrivaient. De quoi se retourner dans leur tombe .

Telle Vénus avec ses amants, Apollon pour le jour, Mars pour la nuit , il lui fallait Noctran au coucher, puis A....X en milieu de nuit

( les dieux de l'Antiquité continuent à s'amuser )

Scandale sur l'Olympe

par le Rouge-gorge, vendredi 03 mars 2017, 12:12 (il y a 2614 jours) @ Chrys la liseuse

A tarax est le nom que tu cherches.

Fraternellement.

Fabrice

Xanax

par le Rouge-gorge, vendredi 03 mars 2017, 12:21 (il y a 2614 jours) @ Chrys la liseuse

il existe un autre médicament presque abandonné aujourd'hui dont le nom est ROHYPNOL, comme il provoquait des rêves érotiques, les patients l'avaient rebaptisé roubignol...

Les produits qui désinhibent sont potentiellement dangereux chez des personnes dépressives car ils peuvent conduire à l'acte suicidaire, qui passent à l'acte en mettant fin à leurs jours alors que sans médication leur pronostic n'était pas engagé.

Attention donc à l'usage des produits psychotropes des autres...
(Faut pas s'droguer avé les médocs à Mémé !)

Cordialement.
Fabrice

Ah, merci docteur !

par Rémy @, vendredi 03 mars 2017, 22:10 (il y a 2613 jours) @ le Rouge-gorge

C'est quel jour votre émission de santé ? Est-ce que vous parlez aussi des anticholestérols et des médicaments contre les jambes lourdes ? En tout cas on le répètera jamais assez : les fruits et légumes, c'est cinq par jour ! Et on mange trop salé et on ne fait pas assez de sport, la faute à la société moderne et aux jeux vidéos.

Solidarité

par Chrys la liseuse, samedi 04 mars 2017, 08:09 (il y a 2613 jours) @ Rémy

Sinon Remy, question santé, tu peux aussi t'adresser au peuple grec, il pourra t'en dire plus long que nous.
Avec la résistance littéraire, la résistance sociale :)
https://www.syllepse.net/lng_FR_srub_37_iprod_673-les-dispensaires-autogeres-grecs.html

Xanax

par dh, vendredi 03 mars 2017, 10:08 (il y a 2614 jours) @ Claire

moi c'est Cymb*alta et Solian.

Xanax

par zeio, samedi 04 mars 2017, 02:04 (il y a 2613 jours) @ Claire

Merci Claire pour ton acuité.
De ma mère j'ai hérité d'un certain rejet des médicaments de façon générale. C'est une sorte d'interdit. Ça me rappelle que l'autre fois j'avais pris un a-tarax aussi, les nuits sont plus longues et lourdes, et les lendemains, bourbeux. Pas pour moi. Le xanax est plus léger.
Chez les amérindiens le Mescalito (issu du peyotl) est éminemment féminin et sexuel, en tant que plante de pouvoir.