pour m.-a.
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le soc avance dans la terre
trace un sillon d'idées
la fumée se déploie dans l'air
avant de se disperser
je reviens d'une longue maladie
les murs étaient devenus gris
l'air vicié l'eau croupie
c'est difficile de vivre
quand on a pas d'avenir
alors on survit, plus ou moins
les semaines passant dans le ciel
comme les merveilleux nuages
à la croisées des deux chemins
tu étais là qui m'attendais
j'ai pris ta main tu m'as guidé
je suis sorti de la forêt
une lumière de fin de journée
descendait sur mes yeux
et pourtant rien n'avait changé
les pierres n'ont toujours pas d'yeux
le ciel protecteur est intact
formes poétiques se perpétuant
d'une île à l'autre
et l'océan est une prière
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le soc avance dans la terre
trace un sillon d'idées
la fumée se déploie dans l'air
avant de se disperser
je reviens d'une longue maladie
les murs étaient devenus gris
l'air vicié l'eau croupie
c'est difficile de vivre
quand on a pas d'avenir
alors on survit, plus ou moins
les semaines passant dans le ciel
comme les merveilleux nuages
à la croisées des deux chemins
tu étais là qui m'attendais
j'ai pris ta main tu m'as guidé
je suis sorti de la forêt
une lumière de fin de journée
descendait sur mes yeux
et pourtant rien n'avait changé
les pierres n'ont toujours pas d'yeux
le ciel protecteur est intact
formes poétiques se perpétuant
d'une île à l'autre
et l'océan est une prière
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version 2 (octosyllabbes)
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le soc avance dans la terre
trace un fertile trait d'idées
la fumée se divise en l'air
peu avant de se disperser
je reviens d'une maladie
de l’eau croupie de l’air vicié
les murs étaient devenus gris
c'est difficile d’exister
quand on a pas ou peu d’espoir
alors on survit, plus ou moins
les années passées dans le noir
seul comme un malheureux témoin
à la croisée des deux sentiers
tu étais là qui m'attendais
j'ai pris ta main tu m'as guidé
je suis sorti de la forêt
lumière de fin de journée
qui descendait sur mes yeux las
et pourtant rien n'avait changé
les pierres d’yeux n’ont toujours pas
le ciel protecteur est intact
formes poèmes et prières
accompagnent les cataractes
et l'océan est une sphère
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le soc avance dans la terre
trace un fertile trait d'idées
la fumée se divise en l'air
peu avant de se disperser
je reviens d'une maladie
de l’eau croupie de l’air vicié
les murs étaient devenus gris
c'est difficile d’exister
quand on a pas ou peu d’espoir
alors on survit, plus ou moins
les années passées dans le noir
seul comme un malheureux témoin
à la croisée des deux sentiers
tu étais là qui m'attendais
j'ai pris ta main tu m'as guidé
je suis sorti de la forêt
lumière de fin de journée
qui descendait sur mes yeux las
et pourtant rien n'avait changé
les pierres d’yeux n’ont toujours pas
le ciel protecteur est intact
formes poèmes et prières
accompagnent les cataractes
et l'océan est une sphère
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version 2 (octosyllabbes)
Je préfère la version plus libre.
Sinon, pour la deuxième, je trouve le "peu" assez lourd au quatrième vers, il sent son pied orthopédique. Pourquoi pas "juste avant de se disperser" ?
Sinon, pour la deuxième, je trouve le "peu" assez lourd au quatrième vers, il sent son pied orthopédique. Pourquoi pas "juste avant de se disperser" ?
version 2 (octosyllabbes)
ah oui tu as raison, je n'y avais pas pensé.
version 2 (octosyllabbes)
ce texte est en partie un bras d'honneur aux ayatollahs de la modernité qui sucent des culs dans le cabinet ministériel du docteur nicole calligari.
version 2 (octosyllabbes)
Faut leur envoyer les vers à la gueule.
pour m.-a.
je pense que ...tu es masochiste
version 2 (octosyllabbes)
ouais, cette phrase-là, tu sais à qui la balancer, n'est-ce pas...
pour m.-a.
ah bon ? mais pourquoi ? ce n'est pas un poème maso pourtant.
non catrine je ne suis pas masochiste, ou alors explique pourquoi.
- pas de texte -
"non catrine, ou alors [...]" — et j'explique pourquoi :
bien sûr que non, mais...
tu ne te libères jamais de la forme et en es l'esclave, et même volontaire, tu te plies et te replies sempiternellement dans des rigueurs passéistes, comme autant de jougs, de licols, de fers où te re-tenir, t'empêcher, te clore, te circonscrire, t'obligeant, encore et encore, à quatrains et à quatre pattes, à être ta bête en laisse, ton animal de compagnie, la petite chose attachée qui mendie ou quémande, ici ou là, une fois quatre fois, petitement, les miettes d'un festin auquel tu ne te sens jamais vraiment convié. pourtant la table est mise au banquet des signes et un couvert t'attend pour le sept services qui te fait saliver depuis des années. chaque fois que tu t'en approches, tu te remets à quatre pattes, t'assis aux pieds de qui de quoi te soumettre, quand rares sont ceux qui ont ta culture et traversés autant de lectures. tu es, d'une manière certaine, manière figurée mais au sens propre un masochiste.
;)
lectures ou relectures suggérées :
La Servitude Volontaire — La Boetie. & L'allégorie de la caverne, que Platon a volée à Socrates, à (re)lire au sens du poétique et de la démarche d'écriture
(pardon pour l'ironie)
tu ne te libères jamais de la forme et en es l'esclave, et même volontaire, tu te plies et te replies sempiternellement dans des rigueurs passéistes, comme autant de jougs, de licols, de fers où te re-tenir, t'empêcher, te clore, te circonscrire, t'obligeant, encore et encore, à quatrains et à quatre pattes, à être ta bête en laisse, ton animal de compagnie, la petite chose attachée qui mendie ou quémande, ici ou là, une fois quatre fois, petitement, les miettes d'un festin auquel tu ne te sens jamais vraiment convié. pourtant la table est mise au banquet des signes et un couvert t'attend pour le sept services qui te fait saliver depuis des années. chaque fois que tu t'en approches, tu te remets à quatre pattes, t'assis aux pieds de qui de quoi te soumettre, quand rares sont ceux qui ont ta culture et traversés autant de lectures. tu es, d'une manière certaine, manière figurée mais au sens propre un masochiste.
;)
lectures ou relectures suggérées :
La Servitude Volontaire — La Boetie. & L'allégorie de la caverne, que Platon a volée à Socrates, à (re)lire au sens du poétique et de la démarche d'écriture
(pardon pour l'ironie)
"non catrine, ou alors [...]" — et j'explique pourquoi :
(je n'ai pas lu la servitude volontaire ni la république de platon, sauf au lycée, et ça m'avait gonflé)
tu exagères beaucoup catrine.
99% de ce que j'écris est en vers libres non rimés. et le découpage en strophe n'est pas un asservissement, c'est juste un cadre ou une mesure. j'aime bien l'idée que la strophe soit comme un petit tableau ou un idéogramme ou une mesure musicale, voilà tout. en plus je déteste l'écriture à contrainte genre oulipo et compagnie. pour les poèmes métrés et rimés, je ne me prends jamais la tête. si ça ne vient pas naturellement je laisse tomber.
bref tu tires à côté.
tu exagères beaucoup catrine.
99% de ce que j'écris est en vers libres non rimés. et le découpage en strophe n'est pas un asservissement, c'est juste un cadre ou une mesure. j'aime bien l'idée que la strophe soit comme un petit tableau ou un idéogramme ou une mesure musicale, voilà tout. en plus je déteste l'écriture à contrainte genre oulipo et compagnie. pour les poèmes métrés et rimés, je ne me prends jamais la tête. si ça ne vient pas naturellement je laisse tomber.
bref tu tires à côté.
mais oui j'exagère
mais ça reste à voir, hm ? :)
et puis prends donc les choses en souriant.
les textes dont je te parle restent des essentiels. ils ont été réduits et malmenés, et quant à leurs propos ils sont toujours actifs et d'actualité, mais encore à ouvrir à d'autres niveaux - avec audace et amplitude.
et puis prends donc les choses en souriant.
les textes dont je te parle restent des essentiels. ils ont été réduits et malmenés, et quant à leurs propos ils sont toujours actifs et d'actualité, mais encore à ouvrir à d'autres niveaux - avec audace et amplitude.
mais oui j'exagère
...et non pas de manière docte et passéiste ;)
"non catrine, ou alors [...]" — et j'explique pourquoi :
pardon si je t'ai blessé avec mes railleries, je suis peut-être un peu à cran
mais bon, j'en ai plein les bottes de m'auto-policer
mais bon, j'en ai plein les bottes de m'auto-policer
"non catrine, ou alors [...]" — et j'explique pourquoi :
mais non chère catrine, c'est très bien que tu t'exprimes.