1er Avril ><))))°>

par catr @, samedi 01 avril 2017, 20:15 (il y a 2600 jours)

• . º ~ ><(((*>
<°))))><








...que font-ils à Paris à dix-huit heuur•reuh
[...] 18 degrés nuageux é d'main matin:
nuaâageux (r)avec des percées d'soleileuh.. [...]

..(y a-t-il déjà (hm-hm-hm)
des-zherbes-zé-des fleeuurs
dans l'/la-(vi(y)elle)-rei(è)ne
des lumières ?) ...euh.. (pardon)

..qui lit qui marche et chante sur les pavés, qui rage,
qui nage, plonge — ou (s')(ré)/jouit avant k'n'arrive la nuit,
c'te bell'folle qui brille,
é qui s'tape une/des é/toile(s) ...
(qui s'rince d'un canon ?) (hm-hm-hm)
...qui s'en fout — mais tel•le•ment —
comme d'une guigneeeuuuuhhh....

[...]
([...] Sous le pont Mirabeau coule la Seine [...])
...qui sourit sous la pluie, aime,
et qui est le fou ?
qui refait les zheures les musiques zé-les-vers,
ces ritournelles (des foll'zamours)
les gestes-mêmeuh qui menèrent
... aux poèmes ? (ha oui ?... — si, si, tout-à-fait.. — ça alors...)




<°))))>< º . •

><((((((*>

1er Avril ><))))°>

par sobac @, samedi 01 avril 2017, 20:38 (il y a 2600 jours) @ catr

le poisson remonte la seine
encore un meilleur avril
pour nager en eaux troubles
tout ce monnaye mon cher

<°))))><

Peut-on en Avril, pècher les poissons de la mer morte

1er Avril ><))))°>

par catr @, samedi 01 avril 2017, 20:55 (il y a 2600 jours) @ sobac

...euhm... je ne saurais dire...

mais tous les petits pois sont dans l'assiette

1er Avril ><))))°>

par le Rouge-gorge, samedi 01 avril 2017, 21:02 (il y a 2600 jours) @ catr

Faut-il déjà aller couper de l'aneth, pour accommoder le plat de poisson. C'est du sandre, c'est sûr, une petite sauce au beurre blanc...

1er Avril ><))))°>

par catr @, samedi 01 avril 2017, 21:04 (il y a 2600 jours) @ le Rouge-gorge

huhum... dans c'cas, j'crois bien devoir rappeler notre aubergiste...

...avec une salade d'herbes fraîches et de concombres du Liban ? ..bien frappée, la salade ?










...Psst... pssst.. Maître Aubergiste... puis-je ?
je ne dérange pas, vous me l'assurez ?... ha merci bien,
bien... et vous ? ..bien ! ..et dites (ahem..) pour une bonne cause...
oui, oui...exactement ! Oui ! ha merci !! Ha ! joie ! il n'y a pas d'ombrage
je m'en ré-jouis ! ..et dites... ... auriez-vous encore..
vous savez.. ce vin vieux ..oui, le crétois...
Ha ! Aubergiste ! Faites, mais faites, je vous en prie..
Voici pour vous, ces écus frappés ..
qui valent bien le vin et les concombres du Liban ;)

1er Avril ><))))°>

par catr @, samedi 01 avril 2017, 21:26 (il y a 2600 jours) @ catr

..faut pas s'en faire, j'en ai pour un bout à défouler mon humanimal...
j'veux dire à déconner et écrire plein d'choses pas sérieuses et farfelues,
et voire même grotesques et sans dessus dessous.. c'est de ma faute en plus..







(dans six mois je serai à Bruxelles pour le show.. et il me faut "relaver" mes mains
et recommencer à écrire ... euh.. des textes (on va dire juste des textes...)

culinaire (corr.++) — ><))))°>

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 00:12 (il y a 2600 jours) @ catr

(tous les jeux-dits — carrelage • blanc-érotique)



..tous les jeudi Mathilde regarde. plus fort qu'elle, la main — la lame — la main. la lame. précise. le reflet argenté du métal, son flirt avec la blancheur. l'éblouissante porcelaine du comptoir que macule, poisse, la tâche. l'agilité délicate du pénétrant. la perfection du glissement. ce fil si lisse et fin qu'il paraît fendre la soie d'un coussin d'air. un rêve. une nappe de crème. mais les écailles. et la chair. le long des vertèbres. plus fort qu'elle. la main — la lame — la main. la main. large — si sûre d'elle — sur l... Mathilde regarde, tremble lègèrement des lèvres. (fuir le regard l'oeil le bijou la merveille d'or et de nuit insondable, ne pas — je/senti —m'animale/frémissante — ho..). Mathilde soupire sans s'en appercevoir, frissonne. elle savoure. la danse aérienne. mais l'autre main. ferme. le gant de velours tenant ce corps... Mathilde s'agite malgré elle (Ho la belle prise ! — dit-elle, plus fort qu'elle, les yeux pétillants, les joues subitement empourprées, le souffle coupé aussi habilement que si...). Mathilde vacille discrètement. regarde émeue les cent reflets miroitants évadés du cuir huileux. cette peau souple. mais la main, les doigts en fuseaux. Mathilde mange des yeux le dessin des phalanges, le croissant des lunules, s'absorbe dans l'aigu des jointures, voudrait rire au milieu d'un ballet d'écailles irisées qui se déposent dans le sang pâle. Mathilde a faim d'une faim comparable à une fièvre, une fièvre qui semble s'évanouir pour revenir chaque fois trop vive. foudroyante. le ventre de Mathilde brûle tandis qu'elle frissonne de tout son corps devant l'art cru* qui s'ébât là. ce jeudi. chez le poissonnier pour un filet de chair onctueuse. lactescent. à peine rosé. d'une teinte si ténue qu'aucune fleur n'en est vêtue et Mathilde tremble et son coeur s'accélère encore... les jeudi. oui, les jeudi. plus tard le soir, Mathilde flotte dans sa cuisine en apprêtant la plus délicieuse de ses rêveries inondées de lumières et de vivances. dans la joie du désir, sa fête inopinée. soudaine. tous les jeudi. depuis des mois. Mathilde ne trouve pas les mots.











* clin d'oeil à dh

><))))°> {le texte ci-dessus est sans "famapoil"}

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 02:27 (il y a 2600 jours) @ catr

- pas de texte -

[carrelage • blanc-érotique] - un avis, une lecture, Claire, Périscope, qui-veut-bien ?

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 17:45 (il y a 2599 jours) @ catr

... et ... y subsiste-t-il ...des "coquilles" ? (ho... ça doit, chuis sûre ! aïe)

les coquilles....et le commentaire

par Claire, dimanche 02 avril 2017, 19:09 (il y a 2599 jours) @ catr

..tous les jeudi Mathilde regarde. plus fort qu'elle, la main — la lame — la main. la lame. précise. le reflet argenté du métal, son flirt avec la blancheur. l'éblouissante porcelaine du comptoir que macule, poisse, la tache. l'agilité délicate du pénétrant. la perfection du glissement. ce fil si lisse et fin qu'il paraît fendre la soie d'un coussin d'air. un rêve. une nappe de crème. mais les écailles. et la chair. le long des vertèbres. plus fort qu'elle. la main — la lame — la main. la main. large — si sûre d'elle — sur l... Mathilde regarde, tremble légèrement des lèvres. (fuir le regard l'oeil le bijou la merveille d'or et de nuit insondable, ne pas — je/senti —m'animale/frémissante — ho..). Mathilde soupire sans s'en apercevoir, frissonne. elle savoure. la danse aérienne. mais l'autre main. ferme. le gant de velours tenant ce corps... Mathilde s'agite malgré elle (Ho la belle prise ! — dit-elle, plus fort qu'elle, les yeux pétillants, les joues subitement empourprées, le souffle coupé aussi habilement que si...). Mathilde vacille discrètement. regarde émue les cent reflets miroitants évadés du cuir huileux. cette peau souple. mais la main, les doigts en fuseaux. Mathilde mange des yeux le dessin des phalanges, le croissant des lunules, s'absorbe dans l'aigu des jointures, voudrait rire au milieu d'un ballet d'écailles irisées qui se déposent dans le sang pâle. Mathilde a faim d'une faim comparable à une fièvre, une fièvre qui semble s'évanouir pour revenir chaque fois trop vive. foudroyante. le ventre de Mathilde brûle tandis qu'elle frissonne de tout son corps devant l'art cru* qui s'ébat là. ce jeudi. chez le poissonnier pour un filet de chair onctueuse. lactescent. à peine rosé. d'une teinte si ténue qu'aucune fleur n'en est vêtue et Mathilde tremble et son coeur s'accélère encore... les jeudi. oui, les jeudi. plus tard le soir, Mathilde flotte dans sa cuisine en apprêtant la plus délicieuse de ses rêveries inondées de lumières et de vivances. dans la joie du désir, sa fête inopinée. soudaine. tous les jeudi. depuis des mois. Mathilde ne trouve pas les mots.


Sinon, j'ai trouvé délicieux ce texte, et vraiment convainquant, ce qui n'était pas évident. Je crois que j'aurais un peu moins insisté sur les modifications corporelles que provoque chez elle l'excitation, je veux dire je les aurais notées autrement, là on dirait un peu une jeune fille romantique invitée à sa première valse :)

les coquilles....et le commentaire

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 20:27 (il y a 2599 jours) @ Claire

ha oui d'accord, ouf merci (bon mes lunettes ne voyaient manifestement plus rien -aïe) là je ...vois ... (moue piteuse)

...c'est drôle comme le cerveau abolit des signes (ceux dont il n'a pas véritablement besoin pour lire le sens) — chez moi (en renversements naturels) : L'3T0NN3M3NT 35T UN3 C0N5T2NT3, entre dyslexie de chiffres de lettres d'homonymes (hé oui), la grammaire, l'orthographe, les exceptions (et des oublis..) ; le mot, ses sens multi-arborescents déployés, une image c'est 2, puis 4 et 16, mais 32, et 32 c'est 54 mais 108 etc... c'est véloce les sens qui s'ouvrent se lient se poursuivent dans la vitesse la joie (féroce) ça m'aspire littéralement, faudrait que j'écrive 4 poèmes en même temps — et l'émotion juste, la couleur, la musique et sa partition, la tessiture, la respiration, ses rythmes... et..la chute, son basculement...écriture que je dois chaque fois rebasculée, re-renverser (parfois j'aimerais tellement avoir un cerveau "à l'endroit"..) écrire est une lutte..


et ensuite oui, j'ai beaucoup hésité, et effectivement ce bout là m'énerve.. en même temps je cherchais, puis ensuite je ne pouvais plus le changer... donc... (et puis d'un autre côté il n'y a pas d'âge pour l'émoi, han, on peut avoir 16 ans dans son coeur n'importe quand !) (attends ...ça doit être ...ha! c'est à moi cet état, pas au texte ! ha ! j'ai eu un moment de "fusion"... ha! regarde donc ça si c'est intéressant... l'intensité "trop intense" c'est la mienne : je dois reculer du texte encore // c'est super : merci, merci pour cette "clé-là"! ok... replacer "un recul émotif" ou reculer des motifs) (haaa shit, les affectes et leurs artefacts, ha !) ...bon... je vais remettre un peu d'ordre là-dedans (paskeuh y a un ogre grammérien-orthographique pas loin...et ce n'est pas 6 marcassins rôtis qui vont l'empêcher de me casser ses gigantesques blocs de sucre sur le dos.. ;)




Merci, Claire !

les coquilles....et le commentaire

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 20:47 (il y a 2599 jours) @ Claire

.. attends ..oui non, c'est la tâche qui poisse et macule le comptoir, le travail des mains du poissonnier... non ?
(oui)

les coquilles....et le commentaire

par Claire, dimanche 02 avril 2017, 21:51 (il y a 2599 jours) @ catr

Eh oui, j'ai fait un contresens...faut dire que juste après "macule", c'était piégeux. Après, j'ai eu dans le commentaire un "convainquant" qui ne convainc pas.

J'ai pensé que tu avais fait exprès de tirer le texte vers le frisson romantique tant ton poisson évoque une robe de mariée...simplement je crois que je serais allée un peu ailleurs, plus cru.

les coquilles....et le commentaire

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 22:37 (il y a 2599 jours) @ Claire

...
... une robe de mariée ?
ha ben non, vraiment pas
(perplexifiée)

les coquilles....et le commentaire

par Claire, dimanche 02 avril 2017, 22:48 (il y a 2599 jours) @ catr

c'est une série de notations qui m'ont fait penser à ça : lactescent, irisé, soie, reflets, danse aérienne, nappe de crème, bijou, or...mêlées à l'image d'une chair pâle et humide qu'on ouvre et qu'on offre, aux signes du désir.

les coquilles....et le commentaire

par catr @, lundi 03 avril 2017, 03:51 (il y a 2599 jours) @ Claire

ha tiens.. et moi je me demande combien de filles/femmes n'ont cette petite bulle/écaille nacrée bien cachée dans un recoin secret d'elle-même (maintenue dans un flou presque parfait) jusqu'à ce qu'il y ait... un.. déclencheur...



.. cependant que Mathilde, elle, en était à la chair...

les coquilles....et le commentaire

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 21:10 (il y a 2599 jours) @ Claire

merci encore !

(j'ai replacé coupé corrigé et sorti de ce panier-ci)

Yé !

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 02:52 (il y a 2600 jours) @ catr

le premier avril, montréal (qc) est sous la neige mouillée qui dégouline et flaque partout.
la ville accueille (sans un signe) à 20:46 précise la première filée d'oies bernaches du printemps
comme les trompettes de bons augures. bientôt très bientôt ! les fenêtres ouvertes ! enfin
des courants d'air ! enfin ! que perce du vivant vert ! car qui qu'en veut plusS du gris
du blanc ou d'la vie en noir !? mâtin de bazar, qu'l'hiver soit tassé plus loin !
que les renards du Mont-Royal s'éparpillent, gambadent, dévorent avec joie
et férocité les petites nuisances grises, à poils ou à plumes ! ha ! mais pas les oies !

[...]

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 04:54 (il y a 2600 jours) @ catr

«... Aujourd'hui je vais me coucher un peu moins con...
j'ai appris que la Terre était ronde comme une queue d'pelle ! (...)

— Ha... bien, c'est pas plus mal ;
tant que ça tourne sans nous creuser, tout va...»



















...tabarnouche catrinette, sors ton esprit de tes bottines !
— ben là, laisse-moi m'rincer des si graves gravités du grand creux nouèr
de l'hostie d'hiver, joualvert...
puis un ton au-dessus : Aubergiste !? (le géant cuisto s'avance comme au ralenti)
et bordel écris donc ! ...
— minute ma nouère, si j'écris sérieux, ´vont pas me stander..
...ouais ... pis après ?
— ... ouin, t'as pas tort, un peu plus ou un peu moins...
... tu vois ben, quand tu veux (être raisonnable) (ahem..)
— hey, toi là là, "essaye-pas"... moi, chu résonnable, bon, that's it !
Hé misère... (— comme dit Charlie Brown)
— Haaa... énArve-toé donc pas: les érables vont couler dans pas long
pis toutt va débloquer... comme quoi on peut sortir "la fille" du territoire,
mais on n'peut pas sortir le territoire de "la fille"... tsé... pis les ours
dorment encore... je pense que j'peux jouer un peu...
À ce moment le géant et rubicond cuisto savant se plante direct
comme un arbre devant la table usée :
— Ha, Aubergiste, mon ami, j'ai une faim de louve qui allaite,
auriez-vous donc de tendres et dodus marcassins..? ...
et ...pourriez-vous bien en embrocher une demie portée ? ...
euh oui, 1 pour mon invitée et moi, puis 6 autres devraient faire une entrée
: c'est pour le roi des ogres...oui, merci pour lui.. vous êtes bien bon.
pour vos si alléchantes peines j'irai chasser pour vous demain,
vous me direz combien d'à poils et à plumes il vous faut !
...en passant, recevez les remerciments du Marquis de Carabas...

(le monde à l'envers)

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 06:28 (il y a 2600 jours) @ catr

...Bonjour Docteur,
oui, je crois que ça va... et vous ?
...ce qui m'amène ? ...pour tout dire..
je ne sais pas si je peux... voyez...
c'est un peu bizarre à dire...
oui, je sais, vous en entendez de toutes les couleurs... mais..
oui..
ha bon.. ?
je ne savais pas que ...
ha ? madame machin.. euh..
Ho ! incroyable !... "bonté divine" !
bien sûr, je suis une tombe et ...rien ne sort de votre bureau..
parlez, je vous en prie... je vous écoute...

L'incroyable !... "bonté divine" !

par d i v, dimanche 02 avril 2017, 07:32 (il y a 2600 jours) @ catr

.























La raison de ce monde
Est hors du monde
Je suis tragique
Quand tu me regardes comme ça
Les petits poissons rouges
Au fond du bocal
Ou dans la langue
Pris dans l'hameçon
Tu sais dans le creux
Sont morts
Et les médicaments
Sont comme des œufs
Bien frais
Poche à reculons
Car nous sommes appelés à disparaître
Aussi
Le consommable c’est nous
M’avais-tu dit
Naissance après naissance
Odieux cataclysme
Les fleurs poussent au fond
Des marécages la nuit
Tous les bateaux coulent
Je dis bien
Tous les bateaux coulent
Viandes soleil
Soleil viandes
Je vous souhaite à tous
Une très belle journée
Car nous aimons par-dessus tout
L’esthétisme des ruines
L’abandon
La chaise
C’est reculé
le cri
L’objet perdu ne reviendra pas

























.

L'incroyable !... "bonté divine" !

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 09:25 (il y a 2600 jours) @ d i v

ou [La déraison de ce monde]












[image]







L’objet perdu
ne reviendra
pas
le cri
s'est reculé
de La chaise de L’abandon L’esthétisme
des ruines
par-dessus tout — tout
Car nous aimons Une très belle journée
Soleil
Viandes
viandes soleil tes viandes ton Soleil
Je vous souhaite à tous Tous les bateaux creux !
Et les médicaments !

"coule bien" je dis : bien
et tous les bateaux coulent des marécages la nuit
les fleurs poussent au fond des fleurs Odieuses
— cataclysme Naissance après naissance —
M’avais-tu dit : Le consommable c’est nous Aussi
Car nous sommes appelés P(r)oche
et à reculons — et à disparaître
Bien frais comme les œufs Sont morts Pris du bocal
M'avais-tu dit : dans l'hameçon Ou dans la langue
(tout Au fond de mon poisson rouge)
«Quand je te regarde comme ça
Tu es tragique Et hors du monde»
Je réponds ma bouche sur ton eau :
«la véritable tragédie est que
la joie est hors du monde, ramène-la ;
reste nu, bande encore »























.

L'incroyable !... "bonté divine" !

par sobac @, dimanche 02 avril 2017, 10:58 (il y a 2600 jours) @ catr

au menu
sole en papillote, où lotte sans paroles

en avril
sur le fil des mots, le repas siégea, le poisson mordu, l'estomac rassasié
a chaque table des morues faisaient de l'œil aux babines
pendant qu'au bar, un loup de mer fumait des harengs
la soupe de poissons entérina cette comédie humaine
ou le poulpe et ses tentacules invite la sardine
à bouché le port
Marseille s'endort

L'incroyable !... "bonté divine" !

par Claire, dimanche 02 avril 2017, 11:17 (il y a 2600 jours) @ catr

...ma bouche sur ton eau...

L'incroyable divine bonté

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 11:25 (il y a 2600 jours) @ Claire

... m'éclate

L'incroyable divine bonté

par d i v, dimanche 02 avril 2017, 11:42 (il y a 2600 jours) @ catr

...la raie
(genre)
Manta

L'incroyable divine bonté

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 11:45 (il y a 2600 jours) @ d i v

oui, je retenais l'image et la ressentais. exactement.

m'éclate/raie/manta/méta/pata/physique/mental

L'incroyable !... "bonté divine" !

par Claire, dimanche 02 avril 2017, 15:10 (il y a 2599 jours) @ d i v

....et aussi pour ce m a n q u e
que tu promènes dans tes poches
et offres
si négligemment.

L'incroyable !... "bonté divine" !

par Claire, lundi 03 avril 2017, 17:45 (il y a 2598 jours) @ d i v

J'ai été souvent saisie par ces textes postés sur les forums, différents de ceux que tu mets en musique. Ce sont des textes pris dans la force d'un échange et ils ont une voix différente, plus basse je dirais. Je les aime beaucoup, ils ont une nouveauté qui surgit, ils sont énigmatiques.

(reprise) 1er Avril

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 12:43 (il y a 2600 jours) @ catr

(reprise)









...que font-ils à Paris à dix-huit heures
([...] 18 degrés nuageux et demain matin:
nuageux avec des percées de soleil [...])
y a-t-il déjà des herbes et des fleurs
dans l'arène des lumières ?


..qui lit qui marche et chante sur les pavés, qui rage,
qui nage, plonge — ou jouit avant que ne tombe la nuit,
cette belle folle qui brille, et qui se tape une toile
qui se rince d'un canon...qui s'en fout, mais tellement —
comme d'une guigne


([...] Sous le pont Mirabeau coule la Seine [...])
...qui sourit sous la pluie, aime, et qui est le fou ?
qui refait les heures les musiques et les vers,
ces ritournelles des folles amours
les gestes-mêmes qui menèrent
... aux poèmes







.

(reprise) 1er Avril

par sobac @, dimanche 02 avril 2017, 13:28 (il y a 2600 jours) @ catr

qui s'y frotte s'y pique
le porc, epic et colégram
l'épine du pied de cochon
qui s'en dédie
ainsi va la vie
du goret a la truie
de la soue aux cochons
tout est bon
voilà le dicton

qui s'y frotte s'irrite
a l'ortie blanche
et blanchir sous le harnais
né un jour de rose sans épines
la vieillesse me guette
et mes guêtres flânent
ou mes pas traînent
vers l'accord enfin
de mon destin

(le seul destin)

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 19:12 (il y a 2599 jours) @ sobac

le seul destin humain est de tout donner — tout donner jusqu'à la fin.
nos bouches et nos yeux, à boire ! à boire encore le lait puis la mer
la mer en allée et revenante, hésitant entre «je voeux - je ne voeux pas
— je veux - mais je ne veux pas» dansant chaque jour/nuit, combien de lunaisons ?
demain sera toujours un hier — devant est-il un leurre ?
comment entendre toutes nos mains parlant en même temps sur la peau le corps la pierre
comment être sourd ou aveugle quand elles prennent offrent se tendent sur le monde ;
nos coeurs et nos souffles, tout aux êtres, voix perchées penchées ou rauques,
appelant dans la nuit profonde de nos humanitudes,
raccordant ici et là une maille d'or dans un tissus si immense
un chant ancien, oublié, que seules nos gènes connaissent,
mais, traversant nos ventres — dans les draps dans la fange — et jusqu'aux os, l'amour.
toi,
une goutte de sang, de salive
tu es le sperme et l'ovule
et le suc de ton échine
— ployante et fragile dans la course follement magnifique de la planète —
transfuse et porte le plus beau des fardeaux

sur Québec Air

par Claire, dimanche 02 avril 2017, 14:48 (il y a 2599 jours) @ catr

La joie n'est pas d'ici, elle passe, pourtant
par les gestes-mêmes qui mènerent
...aux poèmes.



(merci Catrine)

(reprise) 1er Avril

par sobac @, dimanche 02 avril 2017, 18:44 (il y a 2599 jours) @ catr

qui attend qui , qui s'en souci, qui espère
la vie a des moments charnières
qui le fait, qui s'en aller qui des manières
la vie a- t-elle besoin d'être exemplaire
qui est gai, qui a le nez qui se satisfaire
la vie est un parcours précaire
qui à l'alibi, qui interfère, qui repères
la vie a besoin de savoir faire

qui se cache qui tchatche, qui cause
la vie joue aussi l'overdose
qui donne , qui ronronne qui s'expose
la vie est une longue prose
qui demande, qui transcende qui dispose
la vie parfois ankylose
qui aphone , qui espionne, qui prend la pose
la vie a des capacités de métamorphoses

qui chante qui tente qui bédo
la vie est ses accents stéréos
qui languir, qui accueillir, qui pseudo
la vie danse, rodéo et fléaux
qui hante qui vante qui des idéaux
la vie nous mène-t-elle au chaos
qui plante qui détruire qui porte le chapeau
la vie enseigne l'art des quiproquos

qui rit, qui se patch qui prébende qui se souvenir
la vie est un jeu, il faut jaillir, rebondir
qui commande , qui oserez qui au catch, , qui le dit
la vie vous met en appétit, dites merci
qui truande, qui cadeau, qui mâche qui mourir
la vie c'est produire, séduire, et puis un jour partir
qui abandonne
qui la vie en rose

(reprise) 1er Avril

par catr @, dimanche 02 avril 2017, 20:39 (il y a 2599 jours) @ sobac

..qui s'approche et craque "trois allumettes allumées une à une dans la nuit"...