Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre
Fumée du givre, soleil ligneux, barbe du lichen,
Longues rasades alcool impur, folles fumées, âpreté des fontaines,
Lent défilé des hommes…
Le picotin des mômes, mer de nuages, Monde sous le vent, peine,
Le dominé du pied, feu tricolore, ordre, noyade, fleuve de haine,
Lent défilé des hommes…
Alternance des neiges, des lumières, des ombres et des suées,
Violence, la trouille animale, la cognée sur la nuque,
Lent défilé des hommes…
Divine laie, torsion, arbre sans âge, feuille de charme foulée,
Au sol, baie, boue, bauge, slogans orduriers, gestes et trucs,
Lent défilé des hommes assoupis
Feu des âmes, flammes ciel et sang de déesse, l’armure démoulée,
Lieu du saint paganisme, sentiments sauvages de nouures humaines,
Lent défilé…
Brassée des saveurs, exhalaisons, pleins chants mesurés
Ténus, tendus, tenus,
Moi, Rustre, j’en appelle…
Transports, mouvements des roches, des lianes, des frondaisons,
Effluves, multiples embrassades, danses de corps à cœurs nus,
J’en appelle au séisme.
On ne proteste pas d’un vote grimaçant.
J’en appelle au séisme des consciences.
Fabrice Selingant
Fumée du givre, soleil ligneux, barbe du lichen,
Longues rasades alcool impur, folles fumées, âpreté des fontaines,
Lent défilé des hommes…
Le picotin des mômes, mer de nuages, Monde sous le vent, peine,
Le dominé du pied, feu tricolore, ordre, noyade, fleuve de haine,
Lent défilé des hommes…
Alternance des neiges, des lumières, des ombres et des suées,
Violence, la trouille animale, la cognée sur la nuque,
Lent défilé des hommes…
Divine laie, torsion, arbre sans âge, feuille de charme foulée,
Au sol, baie, boue, bauge, slogans orduriers, gestes et trucs,
Lent défilé des hommes assoupis
Feu des âmes, flammes ciel et sang de déesse, l’armure démoulée,
Lieu du saint paganisme, sentiments sauvages de nouures humaines,
Lent défilé…
Brassée des saveurs, exhalaisons, pleins chants mesurés
Ténus, tendus, tenus,
Moi, Rustre, j’en appelle…
Transports, mouvements des roches, des lianes, des frondaisons,
Effluves, multiples embrassades, danses de corps à cœurs nus,
J’en appelle au séisme.
On ne proteste pas d’un vote grimaçant.
J’en appelle au séisme des consciences.
Fabrice Selingant
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
l'aube de l'humanité le temps de la cueillette et le lent défilé de ces hommes et femmes essayant de survivre
puis l'évolution lente très lente qui dure encore, où les humains ont beaucoup à apprendre pour vivre ensemble
beau texte
puis l'évolution lente très lente qui dure encore, où les humains ont beaucoup à apprendre pour vivre ensemble
beau texte
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
Merci Sobac, ce texte n'est pas neuf mais il colle à mes sentiments actuels.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
il y a dans ce poème un lyrisme qui n'est pas sans m'évoquer aimé césaire...
est-ce une de tes influences, fabrice ?
est-ce une de tes influences, fabrice ?
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
J'apprécie son écriture, son rythme, depuis longtemps et le mélange permanents des éléments intime, de ceux du "décor", son humanisme forcené, ce besoin simple d'être humain, soucieux des Caraïbes et de leurs habitants, et avec la même force, j'aime Léopold Sédar Senghor, et son souffle mesuré empreint de nature.
Je ne saurai dire comment ils se muent dans mon écriture, pour laquelle, mon regard est toujours surpris, ayant un manque de recul évident, une analyse trop superficielle.
Merci de cette référence.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Je ne saurai dire comment ils se muent dans mon écriture, pour laquelle, mon regard est toujours surpris, ayant un manque de recul évident, une analyse trop superficielle.
Merci de cette référence.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
Puissance émotionnelle des collages, des juxtapositions qui révèlent de profondes circulations, juxtapositions, oppositions. Lyrisme oui, celui qui vient de choses vitales, rageuses. C'est beau.
Je te laisse les deux derniers vers qui à mon avis cheveutent sur une soupe carotte-poireaux-pommes de terre.
Je te laisse les deux derniers vers qui à mon avis cheveutent sur une soupe carotte-poireaux-pommes de terre.
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
J'apprécie, et je savais pour les deux derniers, (lourd, disais-tu ?).
Que veux-tu rustre que je suis, c'est comme un réflexe. Aussi, Claire, j'ai préparé ma défense avec ce petit texte :
lourd
D'après ma calculatrice, je n'en suis responsable qu'à six virgule six fois dix puissance vingt-trois fois moins, que la planète sur laquelle nous vivons et à qui (comme de par hasard) on ne reproche rien !
Fabrice Selingant
Chère claire, très fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Que veux-tu rustre que je suis, c'est comme un réflexe. Aussi, Claire, j'ai préparé ma défense avec ce petit texte :
lourd
D'après ma calculatrice, je n'en suis responsable qu'à six virgule six fois dix puissance vingt-trois fois moins, que la planète sur laquelle nous vivons et à qui (comme de par hasard) on ne reproche rien !
Fabrice Selingant
Chère claire, très fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
:-)
...je vais te dire : la soupe carottes-poireaux-pommes de terre était l'incipit invariant de nos dîners familiaux. Ma mère s'y soumettait par vertu diététique, avant de donner libre cours à ses goûts de bonne cuisinière pour la suite du repas. Mon père nous disait d'un ton dogmatique : on ne boit pas avant la soupe !...et se servait ensuite son ou ses petits verres de vin. Elle était servie dans des assiettes de verre bleu marine qui en plus de sa fadeur répétitive la rendaient laide. Longtemps après j'ai compris qu'ils ne l'aimaient ni l'un ni l'autre, ce qui expliquait tout.
Il y a quelque chose de ça pour moi dans tes deux derniers vers. Une sorte d'obligation morale qui s'oppose à la liberté, la passion du reste.
Mais je ne fais que le soumettre à ta réflexion, il me semble que c'est une question importante quand on écrit de la poésie engagée, type de poésie qui a pu donner des chefs-d'œuvres bouleversants.
Il y a quelque chose de ça pour moi dans tes deux derniers vers. Une sorte d'obligation morale qui s'oppose à la liberté, la passion du reste.
Mais je ne fais que le soumettre à ta réflexion, il me semble que c'est une question importante quand on écrit de la poésie engagée, type de poésie qui a pu donner des chefs-d'œuvres bouleversants.
poireaux-machins-trucs
je passe mon tour pour la soupe...
... je suis plutôt en accord, j'adhère avec le commentaire (beau montage-collage) et pour les deux derniers vers aussi...
on dirait qu'ils éteignent le feu qui allait prendre "à fond"... "J'en appelle aux séïmes." aurait peut-être suffit "à faire lever"
(mais je dis ça.. je dis rien..)
... je suis plutôt en accord, j'adhère avec le commentaire (beau montage-collage) et pour les deux derniers vers aussi...
on dirait qu'ils éteignent le feu qui allait prendre "à fond"... "J'en appelle aux séïmes." aurait peut-être suffit "à faire lever"
(mais je dis ça.. je dis rien..)
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
Merci à vous deux, comme quoi tout commence par des histoires de famille...
Mon quotidien en est farci... (de la farce, pas du langage indo-pakistanais), quoique...
Très chères, très fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Mon quotidien en est farci... (de la farce, pas du langage indo-pakistanais), quoique...
Très chères, très fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
J'en appelle
J'en appelle à ton cri à nul autre pareil
Jacques Brel
Jacques Brel
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
Merci Chrys, merci pour cet hommage si matinal, et cette référence là (je suis comblé, et j’en rougis encore un peu plus) à Jacques Brel et son J’en appelle.
Merci d’aimer encore.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Merci d’aimer encore.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
Moi aussi, j'aime. Chrys a raison c'est aussi à Brel que je pense en lisant ce poème au fantastique omniprésent.
J'en appelle Jacques Brel
J'en appelle aux maisons écrasées de lumière
J'en appelle aux amours que chantent les rivières
A l'éclatement bleu des matins de printemps
A la force jolie des filles qui ont vingt ans
A la fraîcheur certaine d'un vieux puits de désert
A l'étoile qu'attend le vieil homme qui se perd
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir construire
En se désirant faible et plutôt qu'orgueilleux
En se désirant lâche plutôt que monstrueux
J'en appelle à ton rire que tu croques au soleil
J'en appelle à ton cri à nul autre pareil
Au silence joyeux qui parle doucement
A ces mots que l'on dit rien qu'en se regardant
A la pesante main de notre amour sincère
A nos vingt ans trouvés à tout ce qu'ils espèrent
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir construire
En préférant plutôt que la gloire inutile
Et le bonheur profond et puis la joie tranquille
J'en appelle aux maisons écrasées de lumière
J'en appelle à ton cri à nul autre pareil
Jacques Brel
J'en appelle Jacques Brel
J'en appelle aux maisons écrasées de lumière
J'en appelle aux amours que chantent les rivières
A l'éclatement bleu des matins de printemps
A la force jolie des filles qui ont vingt ans
A la fraîcheur certaine d'un vieux puits de désert
A l'étoile qu'attend le vieil homme qui se perd
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir construire
En se désirant faible et plutôt qu'orgueilleux
En se désirant lâche plutôt que monstrueux
J'en appelle à ton rire que tu croques au soleil
J'en appelle à ton cri à nul autre pareil
Au silence joyeux qui parle doucement
A ces mots que l'on dit rien qu'en se regardant
A la pesante main de notre amour sincère
A nos vingt ans trouvés à tout ce qu'ils espèrent
Pour que monte de nous et plus fort qu'un désir
Le désir incroyable de se vouloir construire
En préférant plutôt que la gloire inutile
Et le bonheur profond et puis la joie tranquille
J'en appelle aux maisons écrasées de lumière
J'en appelle à ton cri à nul autre pareil
Jacques Brel
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
"mourir cela n'est rien, mais vieillir, oh vieillir"
j'en appelle a tous ces textes
j'en appelle a tous ces textes
Ah quel enfantement que celui de l’hase libre poème de Fabrice Selingant
La hase. C'est un mot germanique (allemand der Hase = le lièvre), et en langues germaniques, le son h se prononce : lors de l'import en français, il reste un h aspiré. La hache, la hase, le heaume, le hardi hareng.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Merci Rémy pour cette correction orthographique, la femelle du lièvre mérite un article défini complet et non une apostrophe, tu as raison, c'est déterminant.
Dont acte.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre
Fumée du givre, soleil ligneux, barbe du lichen,
Longues rasades alcool impur, folles fumées, âpreté des fontaines,
Lent défilé des hommes…
Le picotin des mômes, mer de nuages, Monde sous le vent, peine,
Le dominé du pied, feu tricolore, ordre, noyade, fleuve de haine,
Lent défilé des hommes…
Alternance des neiges, des lumières, des ombres et des suées,
Violence, la trouille animale, la cognée sur la nuque,
Lent défilé des hommes…
Divine laie, torsion, arbre sans âge, feuille de charme foulée,
Au sol, baie, boue, bauge, slogans orduriers, gestes et trucs,
Lent défilé des hommes assoupis
Feu des âmes, flammes ciel et sang de déesse, l’armure démoulée,
Lieu du saint paganisme, sentiments sauvages de nouures humaines,
Lent défilé…
Brassée des saveurs, exhalaisons, pleins chants mesurés
Ténus, tendus, tenus,
Moi, Rustre, j’en appelle…
Transports, mouvements des roches, des lianes, des frondaisons,
Effluves, multiples embrassades, danses de corps à cœurs nus,
J’en appelle au séisme.
On ne proteste pas d’un vote grimaçant.
J’en appelle au séisme des consciences.
Fabrice Selingant
Dont acte.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre
Fumée du givre, soleil ligneux, barbe du lichen,
Longues rasades alcool impur, folles fumées, âpreté des fontaines,
Lent défilé des hommes…
Le picotin des mômes, mer de nuages, Monde sous le vent, peine,
Le dominé du pied, feu tricolore, ordre, noyade, fleuve de haine,
Lent défilé des hommes…
Alternance des neiges, des lumières, des ombres et des suées,
Violence, la trouille animale, la cognée sur la nuque,
Lent défilé des hommes…
Divine laie, torsion, arbre sans âge, feuille de charme foulée,
Au sol, baie, boue, bauge, slogans orduriers, gestes et trucs,
Lent défilé des hommes assoupis
Feu des âmes, flammes ciel et sang de déesse, l’armure démoulée,
Lieu du saint paganisme, sentiments sauvages de nouures humaines,
Lent défilé…
Brassée des saveurs, exhalaisons, pleins chants mesurés
Ténus, tendus, tenus,
Moi, Rustre, j’en appelle…
Transports, mouvements des roches, des lianes, des frondaisons,
Effluves, multiples embrassades, danses de corps à cœurs nus,
J’en appelle au séisme.
On ne proteste pas d’un vote grimaçant.
J’en appelle au séisme des consciences.
Fabrice Selingant
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Oups, désolée, j'ai laissé passer, et cette fois ce n'est pas une thèse de psycho;)
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
C'est néanmoins, même si l'on l'utilise correctement, un mot très laid et très contraire au charme de la belle langue française, que l'hideux z'hiatus a-ha achève de disqualifier. Même Gueute n'en n'eût point voulu. L'on lui préférera la lapine ou la levrette, deux bonnes gauloises à qui tous les grands auteurs accordent de symboliser l'amour et le plaisir.
Si l'on tient à parler d'enfantement et pas d'amour et de plaisir, l'on pourra avantageusement néologiser une fière liévrine ou une douce lévrote. En tout cas, laissons l'anguleuse hase de l'autre côté du Rhin.
Si l'on tient à parler d'enfantement et pas d'amour et de plaisir, l'on pourra avantageusement néologiser une fière liévrine ou une douce lévrote. En tout cas, laissons l'anguleuse hase de l'autre côté du Rhin.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Il me plaît, à moi, de voir dans cet allongement syllabique que tu appelles hiatus, un prolongement des assonances du mot enfantement.
Auquel cas le hiaaaaaaaaaaatus sert le sens, même si à l'oreille il heurte un peu.
Compensé par ce très beau mot, enfantement, non ? Et bien méritées, ces diphtongues, pour ce que d'autres nomment plus trivialement accouchement
Enfin pourquoi pas l'image de la hase, puisque ce poème allie les contraires à la manière de le Cru et le Cuit de Levi-strauss.
Auquel cas le hiaaaaaaaaaaatus sert le sens, même si à l'oreille il heurte un peu.
Compensé par ce très beau mot, enfantement, non ? Et bien méritées, ces diphtongues, pour ce que d'autres nomment plus trivialement accouchement
Enfin pourquoi pas l'image de la hase, puisque ce poème allie les contraires à la manière de le Cru et le Cuit de Levi-strauss.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Aller, on peut, en détachant la lecture de l’article défini et du nom, permettre aux deux d’exister pleinement, LA HASE , cela me semble déterminant de virer l’apostrophe,, de conserver l’animale, son nom inconnu de tant de gens qui en fait un personnage de conte fantastique et l’enfantement, (enchantement) annoncé toujours possible.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
pour le visuel j'ai rétabli la police Copperplate Gothic Bold.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
pour le visuel j'ai rétabli la police Copperplate Gothic Bold.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Et dans ce Rustre dont tu parles avec une majuscule, je vois un hommage à l'homme de la nature, et à une littérature qui s'intéresse à la nature, aux sens, aux instincts, au "cru".
Redevenir le premier homme, disait Delteil.
Redevenir le premier homme, disait Delteil.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Il est de cet honneur de ceux qui abandonnèrent la particule, pour se faire citoyens, "ici, on s'honore du titre de citoyen !"
Sans culottes
Sans culottes
.. sans culottes... en 2017...?
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Diable, Levi-strauss ! Un aussi grand génie se nichait dans l'hase du Rouge-Gorge, sans que nous ne le soupçonnassions ! Vous m'en bouchez zun coin, j'avoue.
Mais revenons à nos glires - saviez-vous que la hase procrée en superfétation ? C'est ébouriffant ! Et sans terrier, en plus ! Et bien que les juvéniles soient fort velus et poussent vite, ils meurent souvent de virus mutants - heureusement, sinon nous serions obligés d'en éliminer par chasse et piégeage, alors que leur viande est immangeable pour cause de forte impesticidation. On est peu de chose...
Il faut tout de même signaler que l'accouchement et l'enfantement sont strictement réservés aux êtres humaines. Les bêtes, comme par exemple les hases, doivent se contenter de mettre bas ; l'on admet par exception que certaines, mais pas les hases, vêlent. L'allaitement est commun à toutes, mais quelle différence entre celui d'une mère humaine, aux superbes zet doux seins, et celui, par exemple, d'une colugote, aux mamelles réduites à des boutons hirsutes au fond d'un sac de peau ! On a beau être peu de chose, on a son amour-propre, et si j'étais femme, je m'offusquerais fort d'avoir été ainsi assimilée à une animale - et à une animale à stratégie reproductive r, en plus. Quelle indignité !
Mais revenons à nos glires - saviez-vous que la hase procrée en superfétation ? C'est ébouriffant ! Et sans terrier, en plus ! Et bien que les juvéniles soient fort velus et poussent vite, ils meurent souvent de virus mutants - heureusement, sinon nous serions obligés d'en éliminer par chasse et piégeage, alors que leur viande est immangeable pour cause de forte impesticidation. On est peu de chose...
Il faut tout de même signaler que l'accouchement et l'enfantement sont strictement réservés aux êtres humaines. Les bêtes, comme par exemple les hases, doivent se contenter de mettre bas ; l'on admet par exception que certaines, mais pas les hases, vêlent. L'allaitement est commun à toutes, mais quelle différence entre celui d'une mère humaine, aux superbes zet doux seins, et celui, par exemple, d'une colugote, aux mamelles réduites à des boutons hirsutes au fond d'un sac de peau ! On a beau être peu de chose, on a son amour-propre, et si j'étais femme, je m'offusquerais fort d'avoir été ainsi assimilée à une animale - et à une animale à stratégie reproductive r, en plus. Quelle indignité !
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
À certains moments j'ai une sorte de vertige : il me semble survoler la terrifiante diversité des pensées humaines. Comme par exemple ce soir si je juxtapose le poème de Fabrice et ton commentaire, et refuse de choisir entre eux.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Vertige, oh sensation douloureuse !
Gérard de Nerval : "Il faut continuer, il est vrai, par : « J'ai z'un coquin de frère… », ou risquer un hiatus terrible ; mais pourquoi aussi la langue a-t-elle repoussé ce z si commode, si liant, si séduisant […] ?" (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854). Là, ça donnerait : La Z hase, alors vraiment, je préfère le terrible hiatus, le germanisme, et même si le zaz ne me déplaît pas, sa musique, ici, serait incongrue...
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Gérard de Nerval : "Il faut continuer, il est vrai, par : « J'ai z'un coquin de frère… », ou risquer un hiatus terrible ; mais pourquoi aussi la langue a-t-elle repoussé ce z si commode, si liant, si séduisant […] ?" (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Chansons et légendes du Valois, 1854). Là, ça donnerait : La Z hase, alors vraiment, je préfère le terrible hiatus, le germanisme, et même si le zaz ne me déplaît pas, sa musique, ici, serait incongrue...
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Qu'on ne se méprenne ! Je n'ai pas lu son texte, je ne fais que répondre au titre. Il me met mal à l'aise depuis le début, ce titre ; d'abord j'ai cru que c'était à cause de la faute d'apostrophe, ensuite j'ai vu que c'était à cause du mélange des espèces. J'ai bien trop peur du texte pour aller le lire.
C'est surtout pour une raison littéraire que je déconseille d'appliquer aux bêtes des mots humains : ça réduit le vocabulaire, on perd des tas de mots chantants, comme mettre bas, vêler, mamelle ou épizootie. Enfin bon, ce n'est pas une préoccupation très polétique, j'en suis bien conscient.
C'est surtout pour une raison littéraire que je déconseille d'appliquer aux bêtes des mots humains : ça réduit le vocabulaire, on perd des tas de mots chantants, comme mettre bas, vêler, mamelle ou épizootie. Enfin bon, ce n'est pas une préoccupation très polétique, j'en suis bien conscient.
Sans culottes
Sans dents...sans travail... sans logement ...Lent défilé...
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
La dignité consisterait à lire le poème de Fabrice ainsi que les précédents, pour saisir sa pensée toujours empreinte de respect d'autrui et de progrès social.
Réduire ses intentions à une stérile opposition femelle-femme, ramener son propos à de vagues accusations machistes s'avère un peu...petit.
Réduire ses intentions à une stérile opposition femelle-femme, ramener son propos à de vagues accusations machistes s'avère un peu...petit.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
et puis Jean de la Fontaine s'en est pas mal tiré quand même, de ces mélanges.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Et dans Le cantique de cantiques :
Tes deux seins sont comme les deux jumeaux d'une gazelle.
XII, VII, 4
Tes deux seins sont comme les deux jumeaux d'une gazelle.
XII, VII, 4
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Je ne crois pas qu'il mélange le vocabulaire, c'est ça qui fait sa force... Il faudrait vérifier : trouve-t-on chez La Fontaine appliqué à une bête un mot humain pour lequel il existe un synonyme animal ? Il parle peut-être des "enfants" d'une chèvre ou d'une poule, mais même ça, je n'en suis pas sûr... Non, regarde, il différencie soigneusement, justement pour obtenir un contraste entre la bête décrite avec des mots pour les bêtes et ses actions très humaines :
La bique allant remplir sa traînante mamelle,
Et paître l'herbe nouvelle,
Ferma sa porte au loquet,
Non sans dire à son biquet:
Il n'y a pas non plus tellement de cas où on dispose d'un synonyme spécifique aux animaux, ç'aurait été malhabile de sa part de s'en priver. Ça m'étonnerait qu'on ne trouve pas chez La Fontaine de néoexpressionismes du genre "le loup fait la fine gueule", qui jouent justement sur ces synonymes.
La bique allant remplir sa traînante mamelle,
Et paître l'herbe nouvelle,
Ferma sa porte au loquet,
Non sans dire à son biquet:
Il n'y a pas non plus tellement de cas où on dispose d'un synonyme spécifique aux animaux, ç'aurait été malhabile de sa part de s'en priver. Ça m'étonnerait qu'on ne trouve pas chez La Fontaine de néoexpressionismes du genre "le loup fait la fine gueule", qui jouent justement sur ces synonymes.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
oui, mais le corbeau montre sa belle voix .Je suppose qu'on pourrait en trouver d'autres. Tu fais un procès de pinailleur, sans lire le texte, c'est l'ambiance générale des débats de la présidentielle qui t'inspire ?
Sans culottes
..ha.. dans ce cas l'image ne serait-elle pas... trop circonstanciée et circonscrite..?
( pardon si je demande, c'est que je suis étonnée .. de certains "rétro-élans" )
( pardon si je demande, c'est que je suis étonnée .. de certains "rétro-élans" )
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
A propos des divers envois de plusieurs, je lis et je m'interroge, le givre est-il par sa grâce fumante, un hasard ; le mer de nuage, une image juste plaquée ; l'observation du ciel aux flammes et sang de déesse, juste une observation d'un ciel couchant sans intérêt ? Toute cette écriture serait uniquement des placages hasardeux, sans pensée et sans poésie ; je ne reprends pas tout mon texte, mais, si volontairement, on s'en arrête au titre, alors, quelle critique de celui qui refuse un germanisme, que pour ma part, je ne veux qu'assumer.
La beauté naturelle du monde et son humanité, de par notre vision volontairement non scientifique, notre chamanisme altruiste, ne méritent-elles pas un égard symbolique ?
Attribuer une part de noûs, d'intelligence et d'âme aux animaux, un crime si grand qu'on en fasse, ici, un procès en sorcellerie ?
Vouloir voir dans l'enfantement, un enchantement, une magie, un charme, est-ce un trouble à l'ordre public ?
Merci à vous, à Claire, à Sobac, à Chrys, à Catr, à José, à Denis, d'aimer et le dire sans complexe, la part aimée et celle qui leur plaît moins. Malgré tout, merci enfin à Rémy, pour sa correction orthographique, le soin maniaque qu'il y apporte, et l'enrichissement, par le sens étymologique qu'il apporte.
Cordialement.
Fabrice le Rouge-gorge
La beauté naturelle du monde et son humanité, de par notre vision volontairement non scientifique, notre chamanisme altruiste, ne méritent-elles pas un égard symbolique ?
Attribuer une part de noûs, d'intelligence et d'âme aux animaux, un crime si grand qu'on en fasse, ici, un procès en sorcellerie ?
Vouloir voir dans l'enfantement, un enchantement, une magie, un charme, est-ce un trouble à l'ordre public ?
Merci à vous, à Claire, à Sobac, à Chrys, à Catr, à José, à Denis, d'aimer et le dire sans complexe, la part aimée et celle qui leur plaît moins. Malgré tout, merci enfin à Rémy, pour sa correction orthographique, le soin maniaque qu'il y apporte, et l'enrichissement, par le sens étymologique qu'il apporte.
Cordialement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
C'est bien pour ça qu'il est ridicule, le corbeau, il se figure qu'il a une voix noblement humaine alors qu'il ne fait que croasser comme une vulgaire bête. C'est très habile de la part de La Fontaine. Est-ce que le Rouge-Gorge a écrit le texte du début du fred pour se moquer des prétentions de sa hase à enfanter alors qu'elle ne fait que mettre bas ? Hm. J'ai des doutes.
Pinailler sur les mots, c'est l'essence même de la poésie, voire de la littérature tout entière ! Et de la linguistique, et de la grammaire, sciences nobles, anciennes et vénérables s'il en est. J'en suis très fier.
Pinailler sur les mots, c'est l'essence même de la poésie, voire de la littérature tout entière ! Et de la linguistique, et de la grammaire, sciences nobles, anciennes et vénérables s'il en est. J'en suis très fier.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Lire le texte c'est l'essence de la critique.
Si tu l'avais fait, peut-être aurais-tu compris que le titre s'autorise à mêler ce qui appartient à des registres différents. Mais le pinailleur, myope amant du détail, n'en a que faire du tableau d'ensemble.
Si tu l'avais fait, peut-être aurais-tu compris que le titre s'autorise à mêler ce qui appartient à des registres différents. Mais le pinailleur, myope amant du détail, n'en a que faire du tableau d'ensemble.
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
la hase libre de son choix
au hasard d'une course
a l'enjeu incertain et risqué
trouva dans le gîte marital
le repos nécessaire pour enfanter
en matière de choix la liberté
c'est de ne jamais renoncer
au hasard d'une course
a l'enjeu incertain et risqué
trouva dans le gîte marital
le repos nécessaire pour enfanter
en matière de choix la liberté
c'est de ne jamais renoncer
ah ?
Tu veux dire qu'elle avait d'innombrables gîtes maritaux, pour pouvoir au hasard de ses libres courses toujours en trouver un pour enfanter ?
Je savais déjà que les lièvres bouquinent, je vais me pencher de plus près sur la vie de cet étonnant mammifère !
Je savais déjà que les lièvres bouquinent, je vais me pencher de plus près sur la vie de cet étonnant mammifère !
la hase libre de son choix poème de sobac
Je ne connaissais pas ce sens du verbe bouquiner ; très intéressant ! Merci Claire et merci Sobac.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
...paganisme et conscience politique ?
Penses-tu !
Elle fut mangée crue
Par un boa ah, ah
Par un boa ah, ah
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Païen peut-être, hérétique certainement, ésotérique pourquoi pas, la magie et la poésie font bon ménage, et le sentiment utopique forme souvent un bon combustible pour la sorcellerie mise au bûcher ;-)
L'esprit cartésien lit de la science fiction et trouve plaisir d'y découvrir une liberté de ton, où l'Humain est bien au centre du space opéra.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
L'esprit cartésien lit de la science fiction et trouve plaisir d'y découvrir une liberté de ton, où l'Humain est bien au centre du space opéra.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
Mais Claireuuuh ! La Fontaine est digne d'une étude précise et sérieuse, lui. Le reste est pour rigoler, et même pas tellement moqueur, sauf de Chrys et de toi qui prenez tout par le gros bout.
L'"enfantement de l'hase", c'est complètement bouffon, non ? Enfin moi ça m'a fait bien rire, ç'a tout le sérieux d'un petit enfant, ou la componction surréaliste d'un conte moral du XVIIIe siècle. Je ne vais pas me gâcher ce moment réjouissant en allant lire le texte qui se cache derrière, qui ne pourra jamais maintenir cette fraîcheur du second degré. Je vous le laisse, profitez-en bien.
L'"enfantement de l'hase", c'est complètement bouffon, non ? Enfin moi ça m'a fait bien rire, ç'a tout le sérieux d'un petit enfant, ou la componction surréaliste d'un conte moral du XVIIIe siècle. Je ne vais pas me gâcher ce moment réjouissant en allant lire le texte qui se cache derrière, qui ne pourra jamais maintenir cette fraîcheur du second degré. Je vous le laisse, profitez-en bien.
Sans culottes
C'est quand même dingue : sur ce forum, toute allusion à un événement de l'histoire collective, même s'il s'agit de Ritsos, est suspecté, raillé, voire voué aux gémonies, et manquerait de la légèreté légendaire professée ici ! Un troll ne ferait pas mieux !
Ces exclamations ne s‘adressent pas ad hominem ( ad feminam Catr) et j’entends bien ta critique. Elles sont juste une remarque d’étonnement ou de naïveté, ou de fraîcheur dirait Rémy qui aime bien rigoler ah ah nos dépens tout en nous instruisant.
Ou alors ce serait, après ta question rhétorique, une exclamation rhétorique ;) Tu vois, j’innove : les leçons de rétro-élans( un brin sardonique cette image n'en est pas moins instructive) font accoucher l’élève.
Car quelles qu’elles soient, les questions ne manquent pas de faire avancer le débat et puis tu as pris des gants pour emballer ta suggestion avec élégance, je rends grâce à cette délicatesse.
Mais enfin, oserait-on dire qu'il s'agissait d'un détail, sans souci de paraphraser une sinistre mémoire ?
Ces exclamations ne s‘adressent pas ad hominem ( ad feminam Catr) et j’entends bien ta critique. Elles sont juste une remarque d’étonnement ou de naïveté, ou de fraîcheur dirait Rémy qui aime bien rigoler ah ah nos dépens tout en nous instruisant.
Ou alors ce serait, après ta question rhétorique, une exclamation rhétorique ;) Tu vois, j’innove : les leçons de rétro-élans( un brin sardonique cette image n'en est pas moins instructive) font accoucher l’élève.
Car quelles qu’elles soient, les questions ne manquent pas de faire avancer le débat et puis tu as pris des gants pour emballer ta suggestion avec élégance, je rends grâce à cette délicatesse.
Mais enfin, oserait-on dire qu'il s'agissait d'un détail, sans souci de paraphraser une sinistre mémoire ?
Sans culottes
.. mais mais ..mais voyons ... je demande c'est tout et je m'étonne, sincèrement, chuis pas européenne
est-ce un crime ?
est-ce un crime ?
Sans culottes
Evidemment non, Catr !
Mon clin d’œil aux Sans-culottes manquait d'universalité, certes.
Mais dans ce pays , particulièrement depuis l'affaire Dreyfus qui a rapproché littérature et politique , la question de la responsabilité sociale de l'écrivain dans la société s'est définitivement posée et a marqué une nouvelle étape dans l’histoire littéraire.
Déjà Hugo disait : (on sait que son engagement politique lui valut l’exil)
« L’histoire entière constate la collaboration de l’art au progrès ».
« Ah ! esprits ! servez à quelque chose. Ne faites pas les dégoûtés quand il s’agit d’être efficaces et bons. L’art pour l’art peut être beau, mais l’art pour le progrès est plus beau encore. »
Ceci n’est qu’un court extrait des envolées magnifiques de son William Shakespeare.
Bon, j’arrête sinon on va encore voir fleurir des Amen à tout va ;)
Mon clin d’œil aux Sans-culottes manquait d'universalité, certes.
Mais dans ce pays , particulièrement depuis l'affaire Dreyfus qui a rapproché littérature et politique , la question de la responsabilité sociale de l'écrivain dans la société s'est définitivement posée et a marqué une nouvelle étape dans l’histoire littéraire.
Déjà Hugo disait : (on sait que son engagement politique lui valut l’exil)
« L’histoire entière constate la collaboration de l’art au progrès ».
« Ah ! esprits ! servez à quelque chose. Ne faites pas les dégoûtés quand il s’agit d’être efficaces et bons. L’art pour l’art peut être beau, mais l’art pour le progrès est plus beau encore. »
Ceci n’est qu’un court extrait des envolées magnifiques de son William Shakespeare.
Bon, j’arrête sinon on va encore voir fleurir des Amen à tout va ;)
Sans culottes
Chrys, pour moi la question, c'est : même si les figures de l'oppression varient peu, au fond, au cours des siècles, les solutions qu'on propose pour s'y opposer doivent être créatives, nouvelles dans leur forme, et pas trop référées à de glorieux exemples du passé. Il y a une forme de sentimentalisme qui englue la pensée, gêne son adaptation pragmatique à des réalités différentes.
Sans culottes
Oui, bon, je radote,on en a déjà parlé, je tourne en rond, il faut élargir mon pré carré ;)
Ah quel enfantement que celui de la hase libre poème de Fabrice Selingant
( ..et moi qui m'abstiens d'ouvrir le corps de c'poème au labo...)
Sans culottes +
... aussi... si je peux me permettre... je pense que le monde politique.. tourne en rond dans ses formes (comme un engrenage aux dents usées tourne sans plus d'effet que de tourner) depuis trop longtemps, tout en excluant ce que nous sommes (les femmes) pour des raisons de "conforts" et de maintient "de l'ordre"*.
les rares femmes arrivant au pouvoir sont où cassées dans l'oeuf et vite formatées (donc récupérées par un système), ou se comportent exactement comme si elles étaient des hommes (donc en dénaturalisation d'elles-mêmes, puisque adoptant le discours, calquant la forme et le fond) parce que ... le changement ..dérange (un cul-de-sac est un cul-de-sac, le reconnaître et l'admettre étant probablement le plus difficile), et cela qu'on parle de communisme ou de capitalisme, de dictature ou de démocrature... et où que ce soit dans le monde...
pourtant il faudra bien en passer par là, ouvrir des portes.. et voir autrement.. pour mieux habiter le monde autant que soi-même
* : ordre dont les formes sociales, politiques, économiques etc, ne sont qu'exclusivement masculines.
...bon, je dis ça... je dis rien, comme dit parfois julienb...
les rares femmes arrivant au pouvoir sont où cassées dans l'oeuf et vite formatées (donc récupérées par un système), ou se comportent exactement comme si elles étaient des hommes (donc en dénaturalisation d'elles-mêmes, puisque adoptant le discours, calquant la forme et le fond) parce que ... le changement ..dérange (un cul-de-sac est un cul-de-sac, le reconnaître et l'admettre étant probablement le plus difficile), et cela qu'on parle de communisme ou de capitalisme, de dictature ou de démocrature... et où que ce soit dans le monde...
pourtant il faudra bien en passer par là, ouvrir des portes.. et voir autrement.. pour mieux habiter le monde autant que soi-même
* : ordre dont les formes sociales, politiques, économiques etc, ne sont qu'exclusivement masculines.
...bon, je dis ça... je dis rien, comme dit parfois julienb...