Là
J’entends monter le battement
de ces vagues molles et dures,
marteaux d’une forge sans feu,
tempo binaire et soupe amère,
éructant d’une gorge froide
la bave de volcans éteints.
La peur se noie sous son effroi,
sous le reflux de la pensée.
Est-ce une mer un océan,
bataillons bataillant luisants
écume blanche et vagues noires,
est-ce nouveau, du fond des âges,
ces coquilles fossilisées
choquant leurs illusions brassées ?
N’y a-t-il pas quelques reliefs
une petite cordillère ?
Chanvre et sisal soleil couchant
liens de nuage attachements
ligne de front et horizon,
l’amarrer là en montgolfière.
de ces vagues molles et dures,
marteaux d’une forge sans feu,
tempo binaire et soupe amère,
éructant d’une gorge froide
la bave de volcans éteints.
La peur se noie sous son effroi,
sous le reflux de la pensée.
Est-ce une mer un océan,
bataillons bataillant luisants
écume blanche et vagues noires,
est-ce nouveau, du fond des âges,
ces coquilles fossilisées
choquant leurs illusions brassées ?
N’y a-t-il pas quelques reliefs
une petite cordillère ?
Chanvre et sisal soleil couchant
liens de nuage attachements
ligne de front et horizon,
l’amarrer là en montgolfière.
Là
J’aurais bien aimé écrire ce poème, qui me parle particulièrement car j’y trouve un écho lointain à Une terrible beauté posté il y a qqes jrs, et dont l’idée était celle d’un cataclysme à venir. Mais je suis bien prétentieuse de comparer mon texte maladroit en prose à côté d’un poème octosyllabique.
Il me fait aussi fait penser à certaines photos en tête de page sur ce forum . Phénomènes atmosphériques, astroïdes, comètes, fin du monde, planète nouvelle, explosion atomique, ou même cette toile de Bacon Head IV.
Les phrases interrogatives laissent entrevoir une percée dans ce chaos mou et dur il me semble, car le vocabulaire initial est plutôt du côté dépréciatif, privatif.
Et je me demande aussi si l’ensemble est une métaphore de la pensée et de ses affres. Auquel cas il est réjouissant de larguer les amarres, comme nous y invite la clausule libératrice, réchauffante.
Merci pour ce Là insolite et très réussi.
Il me fait aussi fait penser à certaines photos en tête de page sur ce forum . Phénomènes atmosphériques, astroïdes, comètes, fin du monde, planète nouvelle, explosion atomique, ou même cette toile de Bacon Head IV.
Les phrases interrogatives laissent entrevoir une percée dans ce chaos mou et dur il me semble, car le vocabulaire initial est plutôt du côté dépréciatif, privatif.
Et je me demande aussi si l’ensemble est une métaphore de la pensée et de ses affres. Auquel cas il est réjouissant de larguer les amarres, comme nous y invite la clausule libératrice, réchauffante.
Merci pour ce Là insolite et très réussi.
Là
Poème beau par la violence contenue (que je souhaite ne pas voir se réaliser), poème politique, profond ancré, solide, avec une supplique pour une espoir encore incertain. Merci.
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Fraternellement.
Fabrice le Rouge-gorge
Là
Mais bon sang(sens) mais c'est bien sûr : politique, je n'y avais pas pensé !
Le séisme de Là charrierait alors les coquilles fossilisées et les vagues autocratiques de la peste brune.
Le séisme de Là charrierait alors les coquilles fossilisées et les vagues autocratiques de la peste brune.
Là
ah bon, moi je trouve que ça pèse des tonnes.
la montgolfière à la fin est presque comique.
comme une grosse baudruche qui se dégonfle en pétant.
la montgolfière à la fin est presque comique.
comme une grosse baudruche qui se dégonfle en pétant.
Là
Là
Merci de ce conseil de mise au régime, bien que je n'aie pas de problème de poids.
Là
Ces octosyllabes d'humeur contemporaine, ces sonorités un peu barbares, serait-ce El Kor que réveille un printemps périlleux r?
Là
Landreau !
Là
...m'étonnerait
Là
je like
(même si je n'ai pas lu jusque là )
(même si je n'ai pas lu jusque là )
Là
bon, on ne devrait pas jouer à ces devinettes. J'aime beaucoup de toute façon.