Lézard
J'en serais resté là, à l'état stationnaire, un embryon, si je n'étais pas dans l'obligation immédiate et absolue de laisser libre cours aux désastres. L'immobilité est pareille à un crissement, pareille à la mort. Le mouvement plutôt, quitte à subir froissements de muscles, déplacements de vertèbres, douleurs cervicales, tant pis, je n'ai rien du lézard, de son indigne fixité. Rien, pas même un tant soit peu de la couleur du sang froid du lézard. S'agirait-il tel un animal de cheminer sur la Terre, rouler couché sur le parquet blanc de ma chambre jusqu'à l'endormissement, jusqu'à tourner de l'œil ; fuir la meute imaginative, s'évanouir ou, à défaut d'évanouissement, composer une vie tout contre la mort dos à dos, m'engouffrant, adéquatement piégé dans un livre ouvert. Quel est donc ce tournoiement me direz-vous. Je me posais précisément la même question, ah, j'en serais resté là si j'avais pu, à l'état stationnaire, on ne m'aurait pas vu mettre le nez dehors, ça jamais, si j'avais su j'en serais sorti tout de même, et de toutes mes forces encore, du grand trou d'où émergent les lézards et les étoiles, attiré par un courant d'air, par un fétu de lumière attardé, un confetti de lumière sur la nappe dressée. (...)
Lézard
La lecture s'arrête après "... pareille à la mort". Dommage, c'est un peu tôt.
Lézard
J'ai continué la lecture avec plaisir.
Lézard
moi aussi
Lézard
idem
Lézard
je me permet cet ajout sans prétentions j'adhere
Lézard
Je me sais lézard
Me bronzant le lard
Sur ce mur qui cernent des ares
Nul besoin de verser des arrhes
En somme, c’est tout un art
D’être celui pour qui le lard,
Ferait verser des arrhes
A moins que fainéanter tel le lézard
Et c’est un art
Me fasse parcourir des ares
Drôle en vérité cet art
Ou l’absence matérielle d’arrhes
Permets à chacun de faire son lard
Seul le lézard
Réfute le fait de n’avoir quelques ares
Avouer qu’il serait pour un lézard
Une aberration d’être confiné dans si peu d’ares
Bien que ce soit un art
De lui fait apprécier le lard
Acheter sans arrhes
Mais me direz-vous, sans arrhes
Pas d'acquisition d’ares
Et de ce fait, point de lard
Alors adieu l’art
Je me sais lézard
Lézard
Je me sais lézard
Me bronzant le lard
Sur ce mur qui cernent des ares
Nul besoin de verser des arrhes
En somme, c’est tout un art
D’être celui pour qui le lard,
Ferait verser des arrhes
A moins que fainéanter tel le lézard
Et c’est un art
Me fasse parcourir des ares
Drôle en vérité cet art
Ou l’absence matérielle d’arrhes
Permets à chacun de faire son lard
Seul le lézard
Réfute le fait de n’avoir quelques ares
Avouer qu’il serait pour un lézard
Une aberration d’être confiné dans si peu d’ares
Bien que ce soit un art
De lui fait apprécier le lard
Acheter sans arrhes
Mais me direz-vous, sans arrhes
Pas d'acquisition d’ares
Et de ce fait, point de lard
Alors adieu l’art
Je me sais lézard
Lézard
C'est très bien. Il faut commenter le texte, dans ces cas-là. À quoi te fait-il penser, celui-ci ?