L'intermède Calypso
La beauté conjugue l'immédiate familiarité avec la plus dense étrangeté. Antinomique à la capture, elle surgit par l'embrasure de l'instant. Ce n'est pas tant qu'elle s'apparente à un mirage, plutôt instaure-t-elle une réalité évanescente. Substance rare qui ne peuplerait l'incarnation que pour la déjouer. Tenter de la rejoindre équivaudrait à s'embarquer dans une quête asymptotique, aussi exaltante et hasardeuse que celle de vouloir embrasser l'horizon.
L'intermède Calypso
Mais poursuivre l'horizon reste assez régulier, pour cause de sphéricité planétaire, alors que le long d'une asymptote, on progresse pas à pas, toujours moins pour toujours plus d'efforts...
Beau texte, à part ça, merci !
Beau texte, à part ça, merci !
L'intermède Calypso
très bien dit. merci.
L'intermède Calypso
Merci Rémy !
L'intermède Calypso
Merci Denis !
L'intermède Calypso
La beauté conjugue l'immédiate familiarité
pas toujours vrai, ok pour la beauté de la nature , pour la beauté physique elle peut être un frein
pas toujours vrai, ok pour la beauté de la nature , pour la beauté physique elle peut être un frein
L'intermède Calypso
Très chouette.
Calypso l'intermède
L'horizon embrasse le vouloir de celle, hasardeuse et exaltante, qui dans l'asymptotique quête s'embarque, équivaut à rejoindre la tente. Déjouer l'incarnation ne peuplerait qu'une substance rare. L'évanescente réalité, instaure-t-elle plutôt un mirage s'apparentant à l'instant de l'embrasure, surgit par elle, capture l'antinomique. Étrangeté dense, avec la plus familière immédiateté conjugue la beauté.
(Texte en miroir au sens propre, juste pour l'amusement, parce que je manque d'inspiration)
(Texte en miroir au sens propre, juste pour l'amusement, parce que je manque d'inspiration)
Calypso l'intermède
Merci Zeio. C'est renversant !