besoin de rien
besoin de rien , ou presque
dans ma tête sont les mots
que j'emprunte sans ambages
afin d'illustrer ma fresque
inusable, je m'installe,
m'attelle à ma tâche
cherchant en vain
a comprendre l'intervalle
de la fuite du temps
quand le corps accroît
l'impression muette
de rejeter le présent
aussi je guette, sentinelle
d'une guérite illusoire
le pouls des hommes
marchands de séquelles
dans ma tête sont les mots
que j'emprunte sans ambages
afin d'illustrer ma fresque
inusable, je m'installe,
m'attelle à ma tâche
cherchant en vain
a comprendre l'intervalle
de la fuite du temps
quand le corps accroît
l'impression muette
de rejeter le présent
aussi je guette, sentinelle
d'une guérite illusoire
le pouls des hommes
marchands de séquelles
Dans ma tête
Dans ma tête il y a des nuits
Des sommeils qui tuent le silence
Dans ma tête il y a de la pluie aux carreaux
Jusqu’à la vague qui noie les heures
Dans ma tête il y a des avions
Des oiseaux dedans
Des déserts enlisés au fond des draps
Dans ma tête il y a la mer
Une prison entre elle et moi
Un bas de soie galbant l’insomnie
Dans ma tête il y a des trains
Le noir des tunnels
Le hurlement du métal contre la peau
Dans ma tête il y a la foudre
Elle vient chaque nuit noircir l'intérieur
Dans ma tête je suis ailleurs
Je suis océan
Des sommeils qui tuent le silence
Dans ma tête il y a de la pluie aux carreaux
Jusqu’à la vague qui noie les heures
Dans ma tête il y a des avions
Des oiseaux dedans
Des déserts enlisés au fond des draps
Dans ma tête il y a la mer
Une prison entre elle et moi
Un bas de soie galbant l’insomnie
Dans ma tête il y a des trains
Le noir des tunnels
Le hurlement du métal contre la peau
Dans ma tête il y a la foudre
Elle vient chaque nuit noircir l'intérieur
Dans ma tête je suis ailleurs
Je suis océan
Dans ma tête
dans sa tête , tant de sons
de bruits divers
s'éparpille aussi le ton
sur un rythme revolver
les maux prisonniers
s'invitent ailleurs
vers l'océan iodé
de lendemains meilleurs
de bruits divers
s'éparpille aussi le ton
sur un rythme revolver
les maux prisonniers
s'invitent ailleurs
vers l'océan iodé
de lendemains meilleurs
Dans ma tête
oxymore des images et des associations
ça marche bien le lecteur s'immisce dans l'écart
quoi demander de mieux à la poésie un dimanche
ça marche bien le lecteur s'immisce dans l'écart
quoi demander de mieux à la poésie un dimanche
Dans ma tête
rien , ne demander rien, vivre en harmonie
user les mots, aimer sans entraves
profiter de l'instant
user les mots, aimer sans entraves
profiter de l'instant
besoin
Besoin de plaire, besoin de se plaire
Quoi de plus éphémère, que le miroir
Qui n’a que faire de la ride amère
Lui qui inflige et dicte son pouvoir
Besoin de paraître, ou de renaître
Le temps et ses effets, faut les maitriser
Sinon l’image écornée nous envoie paître
Et l’idéal simplifié, n’offre que regrets
Mais cette frénésie devient pathologique si elle cache un besoin quasi physique d’être connecté en permanence.
Quoi de plus éphémère, que le miroir
Qui n’a que faire de la ride amère
Lui qui inflige et dicte son pouvoir
Besoin de paraître, ou de renaître
Le temps et ses effets, faut les maitriser
Sinon l’image écornée nous envoie paître
Et l’idéal simplifié, n’offre que regrets
Mais cette frénésie devient pathologique si elle cache un besoin quasi physique d’être connecté en permanence.