palais, arbres
Le temps passe.
Le roi qui a construit la ville, personne ne sait plus prononcer son nom correctement.
Il faisait très chaud aussi quand l’ouvrier a sculpté ce sourire, ces yeux baissés, tu cherches les coups de burin qu’on devine encore. Tu te demandes quels étaient les gestes, comment tu pourrais sculpter un visage exprimant si parfaitement le bonheur.
La sueur est devenue une habitude, une pellicule amie, ne disparaît que dans la chambre climatisée, le soir.
Le nom de l’ouvrier, ses compagnons de travail le connaissaient, l’appelant dans la nuit chaude autour du feu.
Ce nom qui lui avait été donné, il n’apparaît nulle part. A-t-il jamais été écrit ? Son ADN doit être parfaitement dissous dans quelque terreau humide, au pied de grands arbres. Ou bien en cendres : carbone, CO2, encore plus simple. Mais une partie est probablement encore là, aujourd’hui, dupliquée dans chaque cellule de ses nombreux descendants. Comme celui du roi.
Le corps est fait pour être détruit.
Sous la pellicule de sueur tu le sens, tandis que tu cherches les coups de burin imperceptibles, mais aussi les cercles de lichens qui désagrègent, colorent, dessinent leurs cernes vivants.
Les grands arbres ont descellé les dalles de la ville qui n’abrite plus personne.
Des files de fourmis innombrables vêtues de couleurs claires la pénètrent, longeant les murs, touchant les grandes racines qui ressemblent à des serpents, un peu gluantes, moussues.
Leurs voix excitées font comme un contrepoint incompréhensible, hasardeux, face aux sourires silencieux.
Tu aimerais venir très tôt le matin, avant eux, pour entendre le silence de la forêt qui baignait les ouvriers endormis, autour des cendres de leur feu, mais tu est trop paresseuse.
En fait, il n’y avait plus/pas encore de forêt, les arbres avaient été coupés, dessouchés, avant que ne commence le chantier. Le roi venait parfois se rendre compte, dans l’éclat de son pouvoir. Les sourires de pierre étaient pour lui, mais aussi pour ses dieux.
Le roi qui a construit la ville, personne ne sait plus prononcer son nom correctement.
Il faisait très chaud aussi quand l’ouvrier a sculpté ce sourire, ces yeux baissés, tu cherches les coups de burin qu’on devine encore. Tu te demandes quels étaient les gestes, comment tu pourrais sculpter un visage exprimant si parfaitement le bonheur.
La sueur est devenue une habitude, une pellicule amie, ne disparaît que dans la chambre climatisée, le soir.
Le nom de l’ouvrier, ses compagnons de travail le connaissaient, l’appelant dans la nuit chaude autour du feu.
Ce nom qui lui avait été donné, il n’apparaît nulle part. A-t-il jamais été écrit ? Son ADN doit être parfaitement dissous dans quelque terreau humide, au pied de grands arbres. Ou bien en cendres : carbone, CO2, encore plus simple. Mais une partie est probablement encore là, aujourd’hui, dupliquée dans chaque cellule de ses nombreux descendants. Comme celui du roi.
Le corps est fait pour être détruit.
Sous la pellicule de sueur tu le sens, tandis que tu cherches les coups de burin imperceptibles, mais aussi les cercles de lichens qui désagrègent, colorent, dessinent leurs cernes vivants.
Les grands arbres ont descellé les dalles de la ville qui n’abrite plus personne.
Des files de fourmis innombrables vêtues de couleurs claires la pénètrent, longeant les murs, touchant les grandes racines qui ressemblent à des serpents, un peu gluantes, moussues.
Leurs voix excitées font comme un contrepoint incompréhensible, hasardeux, face aux sourires silencieux.
Tu aimerais venir très tôt le matin, avant eux, pour entendre le silence de la forêt qui baignait les ouvriers endormis, autour des cendres de leur feu, mais tu est trop paresseuse.
En fait, il n’y avait plus/pas encore de forêt, les arbres avaient été coupés, dessouchés, avant que ne commence le chantier. Le roi venait parfois se rendre compte, dans l’éclat de son pouvoir. Les sourires de pierre étaient pour lui, mais aussi pour ses dieux.
palais, arbres
la trace d'une grandeur passée - la sueur des coups de burins - les arbres sont les liens de mort qui empaquettent la splendeur passée
les files de fourmis, les sourires silencieux...
tous ces détails font choc à notre esprit
ce qui me parle aussi c'est ta paresse en fin de compte qui t'empêche à venir
sur les lieux qui te remuent
peut-être si ta paresse n'avait pas fait obstacle à ta visite sur l'endroit,
tu n'aurais pas écrit ce texte crucial, l'acte se serait substitué à l'écrit
c'eut été dommage
les files de fourmis, les sourires silencieux...
tous ces détails font choc à notre esprit
ce qui me parle aussi c'est ta paresse en fin de compte qui t'empêche à venir
sur les lieux qui te remuent
peut-être si ta paresse n'avait pas fait obstacle à ta visite sur l'endroit,
tu n'aurais pas écrit ce texte crucial, l'acte se serait substitué à l'écrit
c'eut été dommage
palais, arbres
Certes il y a un choix vivre vraiment ou se replier sur soi-même pour vivre au travers de l’écriture, dilemme que nous ne maîtrisons pas . Ce texte m’a fait voyager dans des lieux visités il y a quelques années, je suis allée jusqu’en Crête et ailleurs. J’ai aussi pensé à Rodin ou Camille dans la construction de leurs visages
palais, arbres
non, le voyage je l’ai fait, il y a 4 ans. assez lointain maintenant pour servir seulement de point de départ à un texte plus « large ».
Je parlais de la paresse à se lever tôt pour arriver sur les lieux encore déserts.
Je parlais de la paresse à se lever tôt pour arriver sur les lieux encore déserts.
palais, arbres
jolie page de carnet de voyage, quoique je note quelques affèteries qui alourdissent un peu le texte et ne comprend pas les retours à la ligne.
cependant, ce n'est pas de la poésie. le poésie ne se réduit pas à rendre compte de l'existant (pour paraphraser holderlin).
[tiens, c'est rigolo, quand je clique sur holderlin avec le vérificateur orthographique, il me propose "borderline" ...]
cependant, ce n'est pas de la poésie. le poésie ne se réduit pas à rendre compte de l'existant (pour paraphraser holderlin).
[tiens, c'est rigolo, quand je clique sur holderlin avec le vérificateur orthographique, il me propose "borderline" ...]
palais, arbres
une nouvelle qui pourrait te plaire :
dans l'abîme du temps, de hp lovecraft
dans l'abîme du temps, de hp lovecraft
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
Merci pour ton appréciation. Est-ce que tu peux me dire les affèteries que tu as vues ?
Les retours à la ligne, c'est quelque chose que je pratique souvent pour aérer un texte, éviter les gros pavés qui bloquent la respiration. Est-ce que ça fait pour toi partie des affèteries ?
Sinon, moi je voulais faire autre chose que de simples notes de voyage. Parler du temps, en particulier.
Des notes de voyage essaieraient d'être plus originales et plus pittoresques.
Les retours à la ligne, c'est quelque chose que je pratique souvent pour aérer un texte, éviter les gros pavés qui bloquent la respiration. Est-ce que ça fait pour toi partie des affèteries ?
Sinon, moi je voulais faire autre chose que de simples notes de voyage. Parler du temps, en particulier.
Des notes de voyage essaieraient d'être plus originales et plus pittoresques.
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
Est-ce que tu peux me dire les affèteries que tu as vues ?>>>
non. pas envie de procéder à ce décorticage.
par contre oui, les retours à la ligne me semblent superflus.
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
ah si tiens, un truc : il y a trop d'adjectifs.
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
ok, merci.
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
de rien.
palais, arbres
La paresse
Assis sur ses fesses
Les yeux mi-clos
Y, aller mollo
Étirer son corps
Imaginer un décor
Une aventure
La courbe des températures
Le silence
Envisager l’absence
Un passe-temps
La fuite en avant
Le déclic
Des îles idylliques
Le bleu
D’un ciel béni des dieux
La félicité
Ne plus bouger
Contemplatif
Avec cet air un peu naïf
La paresse
Avec le nom dans l’adresse
Un paquet cadeau
Ruban vert d’eau
Assis sur ses fesses
Les yeux mi-clos
Y, aller mollo
Étirer son corps
Imaginer un décor
Une aventure
La courbe des températures
Le silence
Envisager l’absence
Un passe-temps
La fuite en avant
Le déclic
Des îles idylliques
Le bleu
D’un ciel béni des dieux
La félicité
Ne plus bouger
Contemplatif
Avec cet air un peu naïf
La paresse
Avec le nom dans l’adresse
Un paquet cadeau
Ruban vert d’eau
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
tu fais grève jeudi ?
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
(...)
rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
merci dh pour ce concert inattendu de Léo Ferré
aléatoire et des chansons que je ne connaissais pas
aléatoire et des chansons que je ne connaissais pas
palais, arbres
ai relu plusieurs fois et à différents moments du jour (pour voir si je lirais autre chose ou autrement)
je te donne mes impressions, juste les surfaces, sans creusement ni rien, mais leur déroulement, notées vite :
ai une impression d'aridité presque extrême, une impression "sans vie" forme et fond,
je me suis demandée s'il le fallait, si c'était nécessaire au texte ou à l'auteur, puis j'ai cherché le motif le but le truc.. puis rien.
ai ensuite abordé le texte sous des angles plus aigüs...rien non plus.
le temps — la pierre — l'immobilisme.
tu n'es pas l'autre ou l'autre n'es plus là depuis longtemps...
et c'est froid, fantômatique. et curieusement ce n'est plus une "histoire de temps", mais une "vue lointaine" (de soi-même ?)
une sorte de reconstruction (sourde et impossible). et alors, bien qu'il y ait eu de la sueur (ou son idée)
et une notion de bonheur – plutôt abstraite, figée "hors du temps", voire "complètement ailleurs"
il n'y a pas de chaleur, le texte est froid. trop méthodique.
j'ai cherché une chute, son renversement.. nada.
pas de coeur pas de poumon pas de battement ni de souffle... ?
alors je suis revenue à la forme et j'ai conclu au suaire... mais pourquoi..?
ce n'est pas une note de voyage, ce n'est pas un poème, ni une nouvelle, ni...
j'ai pensé à la manière dont sont écrites les notations des médecins sur les fiches des "patients"
..et j'ai pensé que cette écriture était plutôt "un pensement" et non pas pansement,
et aussi occlusif qu'un plâtre sur un membre dont l'os est brisé, un pensement occlusif, ou...
une robe ontologique. la poésie est sous la robe, derrière le "pensement", et elle n'est pas arrivée.. pas encore.
reste cette "accusation" de trop de paresse, contradictoire en elle-même, car qui peut prévoir et se lever avant l'avènement ?
sinon un voyant... et ..il n'y en a pas (au pays des morts) non plus qu'ici dans cette écriture..
finalement le texte me laisse sur un espace que l'écriveur ne rejoint ou ne semble pas réellement rejoindre (ni moi)
c'est archi clean et plat.
je te donne mes impressions, juste les surfaces, sans creusement ni rien, mais leur déroulement, notées vite :
ai une impression d'aridité presque extrême, une impression "sans vie" forme et fond,
je me suis demandée s'il le fallait, si c'était nécessaire au texte ou à l'auteur, puis j'ai cherché le motif le but le truc.. puis rien.
ai ensuite abordé le texte sous des angles plus aigüs...rien non plus.
le temps — la pierre — l'immobilisme.
tu n'es pas l'autre ou l'autre n'es plus là depuis longtemps...
et c'est froid, fantômatique. et curieusement ce n'est plus une "histoire de temps", mais une "vue lointaine" (de soi-même ?)
une sorte de reconstruction (sourde et impossible). et alors, bien qu'il y ait eu de la sueur (ou son idée)
et une notion de bonheur – plutôt abstraite, figée "hors du temps", voire "complètement ailleurs"
il n'y a pas de chaleur, le texte est froid. trop méthodique.
j'ai cherché une chute, son renversement.. nada.
pas de coeur pas de poumon pas de battement ni de souffle... ?
alors je suis revenue à la forme et j'ai conclu au suaire... mais pourquoi..?
ce n'est pas une note de voyage, ce n'est pas un poème, ni une nouvelle, ni...
j'ai pensé à la manière dont sont écrites les notations des médecins sur les fiches des "patients"
..et j'ai pensé que cette écriture était plutôt "un pensement" et non pas pansement,
et aussi occlusif qu'un plâtre sur un membre dont l'os est brisé, un pensement occlusif, ou...
une robe ontologique. la poésie est sous la robe, derrière le "pensement", et elle n'est pas arrivée.. pas encore.
reste cette "accusation" de trop de paresse, contradictoire en elle-même, car qui peut prévoir et se lever avant l'avènement ?
sinon un voyant... et ..il n'y en a pas (au pays des morts) non plus qu'ici dans cette écriture..
finalement le texte me laisse sur un espace que l'écriveur ne rejoint ou ne semble pas réellement rejoindre (ni moi)
c'est archi clean et plat.
palais, arbres
Oui, je comprends ce que tu veux dire. Mais c’est un texte qui parle du temps, de la destruction, de l’entropie, de la mort et de la vie. Qui cherche à les regarder sans se précipiter dans les consolations qu’on utilise généralement face à elles, qui les considère et les écarte.
Froid, oui, immobile. Mais pour moi, pas clean. J’étais comme un serpent en l’écrivant,..
Ça parle de mon corps, de mon temps, de ma mort.
Froid, oui, immobile. Mais pour moi, pas clean. J’étais comme un serpent en l’écrivant,..
Ça parle de mon corps, de mon temps, de ma mort.
palais, arbres
...quand tu commences à peine à vivre
palais, arbres
je peux penser les choses de cette façon aussi, ça n’empêche pas...:)
penser, mais pas croire, je ne suis pas douée pour croire.
penser, mais pas croire, je ne suis pas douée pour croire.
palais, arbres
les croyances.. c'est comme les chemises (ou les cravates..)
mieux, ça passe pareil aux nuages
mieux, ça passe pareil aux nuages
palais, arbres
penses-tu être "victorieuse" ou crois-tu l'être ? (quelque que soit la victoire)
..le pire étant de ne pas reconnaitre la victoire..ni se l'accorder.. n'est-ce pas ?
bien des bises de l'autre bord d'un printemps
..le pire étant de ne pas reconnaitre la victoire..ni se l'accorder.. n'est-ce pas ?
bien des bises de l'autre bord d'un printemps
palais, arbres
je te trouve un peu sévère avec le texte de claire, qui n'est pas désagréable.
ce n'est ni du harry potter, ni du mélenchon.
et c'est déjà pas mal.
ce n'est ni du harry potter, ni du mélenchon.
et c'est déjà pas mal.
palais, arbres
oui, j'ai parfois l'impression que tu as une conception mécaniste et scientiste, médicalisée, de la littérature. tel (ensemble de) mot(s) DOIT produire telle impression, tout comme un médicament DOIT produire tel ou tel effet.
or , ça me parait plus compliqué
or , ça me parait plus compliqué
palais, arbres
victorieuse ? non, je ne sais même pas quel sens ce mot pourrait prendre pour moi, avec son côté définitif...
palais, arbres
ah ben alors, c'est grave, je pense à peu près le contraire !
palais, arbres
eh bien je suis heureux de me tromper , alors.
un poème = une émotion
pour moi, créer c'est se mettre dans un état de réceptivité à ce qui vient du dedans et du dehors, une émotion particulière, unique même...
Laisser venir, transcrire, voir parfois l'effet du hasard, de l'inconscient qui met en place les pièces du puzzle, voir ce qui est du domaine de la pensée aussi.
Et puis après, relire, chercher tout ce qui triche, et donc affaiblit cette émotion spécifique, unique (et j'ai bien noté ce que tu dis de l'excès d'adjectifs, je vais voir).
Peut-être ce qui vous trouble dans ce poème c'est que je tourne le dos à un certain romantisme que j'ai beaucoup utilisé, qui donne un mouvement, comme une échappée, un appel d'air. Je n'ai plus envie d'échapper, ou plus le temps.
Mais l'émotion du poème, je crois qu'elle est là, en tout cas moi je la ressens.
Laisser venir, transcrire, voir parfois l'effet du hasard, de l'inconscient qui met en place les pièces du puzzle, voir ce qui est du domaine de la pensée aussi.
Et puis après, relire, chercher tout ce qui triche, et donc affaiblit cette émotion spécifique, unique (et j'ai bien noté ce que tu dis de l'excès d'adjectifs, je vais voir).
Peut-être ce qui vous trouble dans ce poème c'est que je tourne le dos à un certain romantisme que j'ai beaucoup utilisé, qui donne un mouvement, comme une échappée, un appel d'air. Je n'ai plus envie d'échapper, ou plus le temps.
Mais l'émotion du poème, je crois qu'elle est là, en tout cas moi je la ressens.
palais, arbres
...mais ton écriture est clinique, comme on dit... tu n'avais pas réalisé cela ?
palais, arbres
..tu ne te trompes pas forcément
un poème = une émotion
sauf que ..si tu permets... ce n'est pas parce que l'émotion est ressentie en toi qu'elle passe forcément dans l'écriture, non ?
palais, arbres
oui. à tes yeux. non, aux miens.
sévère, dis-tu... il n'y a tout simplement pas de filtre "euro-socio-correct" dans ce que j'ai émi
est-ce un forum pour flatter les mains ?
sévère, dis-tu... il n'y a tout simplement pas de filtre "euro-socio-correct" dans ce que j'ai émi
est-ce un forum pour flatter les mains ?
palais, arbres
peu importe quel mal ou invasion barbare, quelle bataille ou guerre
...on s'en reparle quand tu seras heureuse d'être en vie
là, on dirait que ce que tu exprimes (depuis qlq temps) est le regret d'être encore vivante..
...on s'en reparle quand tu seras heureuse d'être en vie
là, on dirait que ce que tu exprimes (depuis qlq temps) est le regret d'être encore vivante..
un poème = une émotion
Mais visiblement tu la perçois tout à fait cette émotion, seulement elle ne te plaît pas.
palais, arbres
la poésie est faite pour exprimer toutes nos émotions, même les plus secrètes, tu n’as pas à me dire comment je dois me sentir pour écrire.
palais, arbres
J’ai dit cela de façon abrupte, pourtant je saisis bien ce qu’il y a de sollicitude dans ton propos. Mais c’est quand même important ce que j’essaie de dire ici : nos avons un dialogue à mener avec la mort, et il change avec le temps. J’ai à peu près 15 ans de plus que toi. Être en vie, aimer la vie change avec le temps.
un poème = une émotion
rien à voir avec le fait que ça me plaise ou pas, et là n'est surtout pas la question
palais, arbres
woh les chevaux dans le lavabo pis slack-toé un peu
ou ben dis-nous wouesk quiét'y lfeu kt'allum'àsouère
j'veux dire: pourquoi grimpes-tu dans le rideau ?
j'veux dire : ne prends-tu pas tes désirs pour une réalité ?
tu aimerais que je dise quoi comment pour justifier tes ré-actions ?
(hyperfatigue de)
refuse de contribuer davantage à ..."ce glitch"
et ..glitch en paix
ou ben dis-nous wouesk quiét'y lfeu kt'allum'àsouère
j'veux dire: pourquoi grimpes-tu dans le rideau ?
j'veux dire : ne prends-tu pas tes désirs pour une réalité ?
tu aimerais que je dise quoi comment pour justifier tes ré-actions ?
(hyperfatigue de)
refuse de contribuer davantage à ..."ce glitch"
et ..glitch en paix
palais, arbres
certainement, mais sincèrement, très sincèrement, me lancer des négativités sur la gueule parce que tu penses que tu penses ce que tu penses et me le fais porter parce que ça t'arrange, j'en ai vraiment, mais vraiment très très assez.
bonne nuit.
bonne nuit.
palais, arbres
Ce que je ressens dans l'écriture de Seyne, qui d'ailleurs m'intéresse beaucoup, c'est que son écriture cherche à se rapprocher tellement de ce qu'elle ressent, les détails foisonnent, et là c'est vrai je me retrouve face à un chirurgien qui opère afin que son opération soit parfaite, il ne faut rien rater, rien oublier afin que l'opéré n'ait aucune séquelle du moment de l'opération. Cela n'enlève rien à la qualité de l'écriture si ce n'est qu'elle empêche de décoller. Je suis désolée car mon but n'est pas de blesser.
palais, arbres
oui voilà, c'est ça. tu l'exprimes bien
en effet, impossible de décoller mais c'est son but, ici,
l'auteure ne veut pas décoller et/ou nous empêche de le faire
bon.. pourquoi pas (sauf que l'immobile morbidité ne ressemble pas à cette auteure).. mais, à l'entendement et à la lecture que je fais... et vue des contextes... quelque chose sonne faux...et peut-être n'est-ce que par un détail.. ou une intention.. (?)...
en effet, impossible de décoller mais c'est son but, ici,
l'auteure ne veut pas décoller et/ou nous empêche de le faire
bon.. pourquoi pas (sauf que l'immobile morbidité ne ressemble pas à cette auteure).. mais, à l'entendement et à la lecture que je fais... et vue des contextes... quelque chose sonne faux...et peut-être n'est-ce que par un détail.. ou une intention.. (?)...
palais, arbres
et puis.. à quoi bon
palais, arbres
Mais il n’y a rien de blessant dans ce que tu dis.
J’ai parlé d'être comme un serpent, ou peut-être ausculter, palper, lire du bout des doigts. C’est une tentative de réflexion sur quelque chose qui n’est pas plaisant à penser mais vrai : l’entropie, la manière dont « tout se mélange et s’enfonce » comme dit Manset. Et le temps. Bien sûr ça ne décolle pas.
Bon, maintenant on va le laisser reposer ce poème et dans quelques temps je le reprendrai avec en tête tout ce qui en a été dit ici, les critiques en particulier.
J’ai parlé d'être comme un serpent, ou peut-être ausculter, palper, lire du bout des doigts. C’est une tentative de réflexion sur quelque chose qui n’est pas plaisant à penser mais vrai : l’entropie, la manière dont « tout se mélange et s’enfonce » comme dit Manset. Et le temps. Bien sûr ça ne décolle pas.
Bon, maintenant on va le laisser reposer ce poème et dans quelques temps je le reprendrai avec en tête tout ce qui en a été dit ici, les critiques en particulier.