Manège
Le front collé au ciel
l'astre comme une source
ombre - lumière
noir et blanc
paupières toujours baissées
aveuglées, détournées
sous les pupilles le même fil rouge
frôle les rails de l'invisible
si près du sol
la main sur le feu de la route
compte les gestes automatiques
d'une horloge en fin de course
J'attends le murmure des vents
puis l'or du soir qui étincelle
ivre de soleil
c'est ainsi que je regarde le manège
des ombres qui s'allongent
lèvres closes
ce grand miroir ne change pas
immuable et secret
enfile ses vieux habits de cendre
pour un dernier tour
l'astre comme une source
ombre - lumière
noir et blanc
paupières toujours baissées
aveuglées, détournées
sous les pupilles le même fil rouge
frôle les rails de l'invisible
si près du sol
la main sur le feu de la route
compte les gestes automatiques
d'une horloge en fin de course
J'attends le murmure des vents
puis l'or du soir qui étincelle
ivre de soleil
c'est ainsi que je regarde le manège
des ombres qui s'allongent
lèvres closes
ce grand miroir ne change pas
immuable et secret
enfile ses vieux habits de cendre
pour un dernier tour
Manège
manège de la vie, grande roue grand huit, train fantôme et autos-tamponantes , le tout sur fond de barbe à papa
il faut croire aux mirages, c'est la seule façon de voir la vie avec son manège
il faut croire aux mirages, c'est la seule façon de voir la vie avec son manège
Manège
Le manège n'est pas forcément barbe à papa et fête foraine, il est aussi là où on ne l'attend pas, il vient de ce tour de manège là skis aux pieds
Manège
Manège
un poème dont le sujet est l'ombre et la lumière est un beau poème... réussi
il fallait en saisir le passage
le poème fixe l'insaisissable sans le figer
_______________________________________
"Myrtille"
ce mot qu'on entend
en même temps qu'on le voit
il fallait en saisir le passage
le poème fixe l'insaisissable sans le figer
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"Myrtille"
ce mot qu'on entend
en même temps qu'on le voit
Manège
Il y a des petites choses qui me gênent :
« le front collé au ciel », un sentiment d’exagération qui paradoxalement affaiblit l’impression pourtant forte de la proximité du ciel.
et depuis « frôle les rails »...jusqu’à « en fin de course », une cascade de métaphores qui se télescopent de façon un peu incompréhensible (pour moi).
À part ça c’est une belle idée cette horloge des ombres, dans la puissance du soleil d’altitude. Je crois que j’aurais ajouté un indice pour guider mieux le lecteur vers l’idée de montagne, je n’ai « visualisé » le poème qu’après avoir vu la photo.
« le front collé au ciel », un sentiment d’exagération qui paradoxalement affaiblit l’impression pourtant forte de la proximité du ciel.
et depuis « frôle les rails »...jusqu’à « en fin de course », une cascade de métaphores qui se télescopent de façon un peu incompréhensible (pour moi).
À part ça c’est une belle idée cette horloge des ombres, dans la puissance du soleil d’altitude. Je crois que j’aurais ajouté un indice pour guider mieux le lecteur vers l’idée de montagne, je n’ai « visualisé » le poème qu’après avoir vu la photo.
Manège
Pourquoi "route"
la main sur le feu d'une pente enneigée
la main sur le feu d'une pente enneigée