suite
1
c’est comme si j’avais vu les os du monde
quand le vent ne soufflait plus
debout au bord du plateau
au bord des dents de la falaise
- comme s’il avait pelé l’herbe, aspiré les lacs glacés
et arraché la chair des montagnes
pour l’adresser au ciel en poussière.
les grands os parlaient de la vie du monde
ceux des jambes comment sauter les os du thorax comment respirer
et les splendeurs lumineuses des phalanges
comment tout saisir et tout retourner
je voyais tout
il suffisait d’attendre.
c’est comme si j’avais vu les os du monde
quand le vent ne soufflait plus
debout au bord du plateau
au bord des dents de la falaise
- comme s’il avait pelé l’herbe, aspiré les lacs glacés
et arraché la chair des montagnes
pour l’adresser au ciel en poussière.
les grands os parlaient de la vie du monde
ceux des jambes comment sauter les os du thorax comment respirer
et les splendeurs lumineuses des phalanges
comment tout saisir et tout retourner
je voyais tout
il suffisait d’attendre.
suite
2
nous étions là les yeux ouverts
troublés, encore adaptés à l’eau
avec nos os de cartilage, la petite langue vivace et muette
dans cette identité de pénombre
tout était prêt
à s’inscrire.
eux se perdaient dans les miroirs
petits, convexes, entre nos paupières
ils nommaient prénommaient
leurs mots tombaient sous la surface
c’était comme un puits pour eux.
humains en métamorphose
nous étions leurs petits étions le contenu
depuis toujours attendu
de leurs bras du rêve.
nous étions là les yeux ouverts
troublés, encore adaptés à l’eau
avec nos os de cartilage, la petite langue vivace et muette
dans cette identité de pénombre
tout était prêt
à s’inscrire.
eux se perdaient dans les miroirs
petits, convexes, entre nos paupières
ils nommaient prénommaient
leurs mots tombaient sous la surface
c’était comme un puits pour eux.
humains en métamorphose
nous étions leurs petits étions le contenu
depuis toujours attendu
de leurs bras du rêve.
suite
3
errant sans but
à la fin d’une journée d’hiver
tu entres dans la cathédrale
de ton propre visage tu te mets en arrêt.
derrière les paupières luit le vitrail
la croix au fond sombre de la nef
repose, repose enfin le sauveur
que rien n’a sauvé.
reposent toutes les statues de bois
tête penchée
au-delà de l’attention.
certains sont là avec une lumière
dans la main
rouge.
errant sans but
à la fin d’une journée d’hiver
tu entres dans la cathédrale
de ton propre visage tu te mets en arrêt.
derrière les paupières luit le vitrail
la croix au fond sombre de la nef
repose, repose enfin le sauveur
que rien n’a sauvé.
reposent toutes les statues de bois
tête penchée
au-delà de l’attention.
certains sont là avec une lumière
dans la main
rouge.
suite
4
sur ce bout de trottoir plus plane qu’ailleurs
ciment fraîchement lissé peu sali - sans effritement
l’enfant a vu les anfractuosités
dont il a fait les yeux
de son animal-moi
tout au fond est caché ce qu’on pourrait lui dire
lui murmurer ou même la simple pensée
qui échappe à tous
et reste
dans ses yeux las et sans défense
l’animal-moi est dans le trottoir
je le vois me voir tous les jours
en partant
à travers le matin gris.
sur ce bout de trottoir plus plane qu’ailleurs
ciment fraîchement lissé peu sali - sans effritement
l’enfant a vu les anfractuosités
dont il a fait les yeux
de son animal-moi
tout au fond est caché ce qu’on pourrait lui dire
lui murmurer ou même la simple pensée
qui échappe à tous
et reste
dans ses yeux las et sans défense
l’animal-moi est dans le trottoir
je le vois me voir tous les jours
en partant
à travers le matin gris.
suite
5
dans quel sens il marche
dos tourné à la violente flèche
du soleil - ou guidé les yeux trop éblouis
il marche dans une cour bordée
de hauts immeubles au sol rainuré
la diagonale du soleil - le V de la flèche
ombre et lumière et ses noirs à lui
au bord du milieu.
dans quel sens il marche
dos tourné à la violente flèche
du soleil - ou guidé les yeux trop éblouis
il marche dans une cour bordée
de hauts immeubles au sol rainuré
la diagonale du soleil - le V de la flèche
ombre et lumière et ses noirs à lui
au bord du milieu.
objet sonore
noces
whouh ...
Il est là ce vent.
merci catrine, c'est puissant.
Il est là ce vent.
merci catrine, c'est puissant.
objet sonore
J’adore, ce fond musical lointain, étouffé, grésillant comme un "bootleg", cold wave, atmosphère 4AD, et la lecture en dédoublements
GÉNIAL
et infiniment inspirant...
Le texte de Claire est sublime aussi, de finesse, d'achèvement, d'équilibre
Ca fait plaisir
GÉNIAL
et infiniment inspirant...
Le texte de Claire est sublime aussi, de finesse, d'achèvement, d'équilibre
Ca fait plaisir
objet sonore - suite
noces
ha, tant mieux Claire !
moi j'ai la frousse comme d'habitude...
j'aurais peut-être dû te le faire parvenir directement non? (oui...) je ne sais pas si ...c'est une gaffe de ne pas demander avant..
là j'en ai fait deux (deux audaces, deux enthousiasmes) mais sens-toi bien à l'aise si tu préfères que je demande
ou si tu aimerais mieux les entendre la première (ça m'a happée et je n'ai pas réfléchi..pardon, pardon, merci)
moi j'ai la frousse comme d'habitude...
j'aurais peut-être dû te le faire parvenir directement non? (oui...) je ne sais pas si ...c'est une gaffe de ne pas demander avant..
là j'en ai fait deux (deux audaces, deux enthousiasmes) mais sens-toi bien à l'aise si tu préfères que je demande
ou si tu aimerais mieux les entendre la première (ça m'a happée et je n'ai pas réfléchi..pardon, pardon, merci)
objet sonore
..! des heures et des heures de plaisir avec... garageband! ;)
objet sonore - suite
ta lecture, l'image (et finalement mon poème aussi) m'ont soudain rappelé la phrase d'un copain devant mon fils aîné , 3 mois : "à cet âge-là, ils ont tous des têtes d'extraterrestres !"
eh oui...
eh oui...
noces
ah ben non, ne me demande rien, ici c'est un lieu pour ne pas avoir besoin de demander, pour moi.
Toujours aussi bien
- pas de texte -
Toujours aussi bien
Peut-être que le volume du fond instrumental est un poil trop élevé.
J'aime la fin abrupte
J'aime la fin abrupte
objet sonore
Je suis heureux de lire et écouter ces objets car, faut bien le dire, ça me touche d'assez près. Je lis attentivement, vois, écoute, et commence à comprendre le ton du site.
Toujours aussi bien
hm.. je pense que tu as raison c'est un chouya trop fort...
je vais voir à ça!
merci zeio
je vais voir à ça!
merci zeio
objet sonore
bonjour P,anselmet ! merci, merci et bienvenu
..pour ma part je nage en plein mystère, main, yeux, voix et tout ;)
..pour ma part je nage en plein mystère, main, yeux, voix et tout ;)
objet sonore
Bon. Je vire p.anselmet (très fastidieux à prononcer) pour 411.
La restituée
LA RESTITUEE
Le soleil dans son mouvement
A creusé les blocs rigides, millénaires
Les blocs durs de ce désir vautré dans les déserts
Explosés par le millésime du soleil
Le vin de rayon qui enfin,
Après avoir bu les mers et les algues qui la réfléchissent
A rendu au ventre de couleuvre la sève de cette évaporation
Te voilà boule de nerfs au soleil
Au désert nauséeux qui culmine par ton chef
Tranche comme archipels
La sève qui vient de toi et y mène
Le soleil dans son mouvement
A creusé les blocs rigides, millénaires
Les blocs durs de ce désir vautré dans les déserts
Explosés par le millésime du soleil
Le vin de rayon qui enfin,
Après avoir bu les mers et les algues qui la réfléchissent
A rendu au ventre de couleuvre la sève de cette évaporation
Te voilà boule de nerfs au soleil
Au désert nauséeux qui culmine par ton chef
Tranche comme archipels
La sève qui vient de toi et y mène
Deuxième poème en cours
J’AIMERAIS J’EXIGE
J’aimerais – mon immense –
Trancher dans ta masse
Couper à la mer sous-jacente
Les algues traitresses
Briser leur méandre
Boire à leur saveur ignoble
Quelques traces d’usure
Sentir la chair de l’oursin
Insatiablement boire trancher
Lier à ce volcan
Pétrir sa lave
L’enchantement de sa cape
Son foyer strident que je saisis
J’aimerais – mon immense –
Trancher dans ta masse
Couper à la mer sous-jacente
Les algues traitresses
Briser leur méandre
Boire à leur saveur ignoble
Quelques traces d’usure
Sentir la chair de l’oursin
Insatiablement boire trancher
Lier à ce volcan
Pétrir sa lave
L’enchantement de sa cape
Son foyer strident que je saisis
@ 411
tiens, faudrait regarder pour voir quel amas d'étoiles ou nébuleuse porte ce 411... ;)
noces
entendu !
Quelques indices terrestres
411
Printemps : le général Gerontius intervient en Gaule, bat Constant à Vienne et le fait exécuter. Constantin se réfugie dans Arles où Gérontius vient l'assiéger, tandis que préfet du prétoire des Gaules Decimus Rusticus s'enfuit sur le Rhin. Surpris devant Arles par l'armée de Constantius, Gerontius lève le siège et s'enfuit en Espagne, où des soldats gaulois le tuent.
Mai-juin : entrevue entre Pélage et Augustin d'Hippone à Carthage. Pélage part ensuite pour Jérusalem.
ler-8 juin : conférence de Carthage présidée par Marcellinus. Condamnation du Pélagianisme et du Donatisme par Augustin. Il reste alors deux cent soixante-dix-neuf évêques donatistes. Ceux qui résistent sont pourchassés impitoyablement. La répression est féroce, et en 413, l’Église latine triomphe.
Juin (?)-août : l'usurpateur Constantin III est assiégé à Arles pendant trois mois par des troupes loyales à l'empereur Honorius conduites par Constantius. Une armée de Francs et d'Alamans rassemblée par le général franc Edobich arrive du Rhin pour le secourir mais est défaite devant Arles par Constantius et le maître de cavalerie ostrogoth Ulfilas. Edobich s'enfuit chez un de ses clients, le romain Ecdicius, un propriétaire terrien local, mais celui-ci lui le trahit et lui coupe la tête qu'il livre aux généraux d'Honorius. Isolé, Constantin III se réfugie dans une église avec son second fils Julien, puis se rend contre la promesse de la vie sauve.
Août (?) : l'usurpateur Jovin est élu empereur à Mayence avec le soutien de l'Alain Goar et du Burgonde Gunthiarus.
18 septembre : les têtes de l'usurpateur Constantin III et de son fils Julien sont exposées à Ravenne.
Automne : un synode réuni à Carthage désavoue Célestius, disciple de Pélage, qui part pour Éphèse.
L'Hispanie après le partage de 411.
Touchés par la famine, les peuples fédérés par Gerontius, entrés en Hispanie, se sédentarisent : royaume des Suèves en Galice (Tarraconaise) et au nord du Tage avec Braga pour capitale (411-585), des Vandales Silingues la Galice au Nord du Douro, des Alains de Respendial dans la meseta centrale (Lusitanie et Carthaginoise), des Vandales Asdingues en Andalousie (409-429).
Décès en 411
Constant, fils de Constantin III, exécuté par Gerontius à Vienne.
Gerontius, général romain rebelle, tué en Espagne.
Printemps : le général Gerontius intervient en Gaule, bat Constant à Vienne et le fait exécuter. Constantin se réfugie dans Arles où Gérontius vient l'assiéger, tandis que préfet du prétoire des Gaules Decimus Rusticus s'enfuit sur le Rhin. Surpris devant Arles par l'armée de Constantius, Gerontius lève le siège et s'enfuit en Espagne, où des soldats gaulois le tuent.
Mai-juin : entrevue entre Pélage et Augustin d'Hippone à Carthage. Pélage part ensuite pour Jérusalem.
ler-8 juin : conférence de Carthage présidée par Marcellinus. Condamnation du Pélagianisme et du Donatisme par Augustin. Il reste alors deux cent soixante-dix-neuf évêques donatistes. Ceux qui résistent sont pourchassés impitoyablement. La répression est féroce, et en 413, l’Église latine triomphe.
Juin (?)-août : l'usurpateur Constantin III est assiégé à Arles pendant trois mois par des troupes loyales à l'empereur Honorius conduites par Constantius. Une armée de Francs et d'Alamans rassemblée par le général franc Edobich arrive du Rhin pour le secourir mais est défaite devant Arles par Constantius et le maître de cavalerie ostrogoth Ulfilas. Edobich s'enfuit chez un de ses clients, le romain Ecdicius, un propriétaire terrien local, mais celui-ci lui le trahit et lui coupe la tête qu'il livre aux généraux d'Honorius. Isolé, Constantin III se réfugie dans une église avec son second fils Julien, puis se rend contre la promesse de la vie sauve.
Août (?) : l'usurpateur Jovin est élu empereur à Mayence avec le soutien de l'Alain Goar et du Burgonde Gunthiarus.
18 septembre : les têtes de l'usurpateur Constantin III et de son fils Julien sont exposées à Ravenne.
Automne : un synode réuni à Carthage désavoue Célestius, disciple de Pélage, qui part pour Éphèse.
L'Hispanie après le partage de 411.
Touchés par la famine, les peuples fédérés par Gerontius, entrés en Hispanie, se sédentarisent : royaume des Suèves en Galice (Tarraconaise) et au nord du Tage avec Braga pour capitale (411-585), des Vandales Silingues la Galice au Nord du Douro, des Alains de Respendial dans la meseta centrale (Lusitanie et Carthaginoise), des Vandales Asdingues en Andalousie (409-429).
Décès en 411
Constant, fils de Constantin III, exécuté par Gerontius à Vienne.
Gerontius, général romain rebelle, tué en Espagne.
Quelques indices terrestres
j'"extralise" avec l'an 1441 (merci Google) :
voici, trouvé sur l'internaute.com
1441, le 9 juillet
Mort du peintre Jan van Eyck
Le peintre flamand Jan van Eyck (né en 1390 à Maastricht) s'éteint à Bruges (Belgique). Fondateur, avec ses frères, de l'école flamande dite des « primitifs » du XVe siècle, il s'attacha, à travers ses commandes et portraits de riches mécènes, à remodeler les principes de la perspective et d'y établir les règles d'un réalisme pointilleux, exaltant le goût du détail. Son chef-d'œuvre, "Les Epoux Arnolfini" (1434), est l'exemple le plus célèbre des recherches novatrices du maître.
Voir aussi : Jan van eyck - époux arnolfini - Perspective - Histoire de l'Art
1441, le 24 juin
Assassinat du shogun Yoshinori Ashikaga
Le sixième shogun de la dynastie des Ashikaga (période japonaise Muromachi), Yoshinori, est assassiné par le général Mitsusuke Akamatsu, lequel vengea son maître, que le despote avait contraint au bushido pour avoir manifesté ses désirs d'indépendance (troubles du Kakitsu). Institué Seii Taishogun à l'âge de 8 ans, son fils, Yoshikatsu, ne lui survécut pourtant qu'un an puisqu'il succomba à une maladie en 1443. C'est alors son frère Yoshimasa qui lui succéda en tant que huitième shogun en 1449.
Voir aussi : Muromachi - Shogunat - Histoire de la Politique
1441, le 4 juin
Prise de Pontoise par Charles VII
Les troupes du roi de France, Charles VII, galvanisées par leur victoire à Creil, investissent la cité fortifiée de Pontoise, dernière place forte encore tenue par les Anglais dans les environs de Paris, et clé de la mainmise sur l'Ile-de-France. Après trois mois d'un siège long et épuisant, la ville finit par rendre les armes, exsangue. Occupée dès 1417 par les troupes d'Henri V puis par leurs alliés bourguignons (1419) Pontoise ne fut libérée qu'en 1436, avant qu'un énième assaut anglais ne finisse de la ravager.
Voir aussi : Charles VII - Histoire des Bourguignons - Henri V - Pontoise - Bedford - Histoire de la Politique
1441, le 1 avril
Mort de Blanche de Navarre
Blanche Ière de Navarre, ou Blanche d'Evreux (née le 6 juillet 1387), reine de Navarre (1421-1441), s'éteint à Santa María la Real de Nieva (province de Ségovie), en Castille. Fille de Charles III de Navarre et de l'infante Eléonore de Castille, elle fut reine consort de Sicile par son mariage avec Martin Ier le Jeune (1402). A sa mort en 1441, son second époux, Jean d'Aragon (1420), s'appropria le trône de Navarre, niant les prétentions de leurs trois enfants.
Voir aussi : Castille - Jean Ier d'aragon - Blanche de navarre - Histoire de la Politique
1441, le 5 janvier
Mort de Jean de Luxembourg, comte de Guise
Jean II de Luxembourg-Ligny (né en 1392), comte de Guise et de Ligny-en-Barrois, meurt à Guise. Fils de Jean, comte de Saint-Pol et seigneur de Beauvoir, il se fit d'abord vassal du duc de Bourgogne, Jean Ier, pour qui il reprit Senlis aux Armagnacs (1428). Récupérant le fief de Guise (1425) de la main du régent, le duc de Bedford, alors allié des Bourguignons, il rejeta les termes du traité d'Arras (1435), paix signée entre Philippe de Bourgogne et Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - Guise - Histoire de la Politique
***nous constatons que ça n'a rien à voir avec le catalogue Messier où peuvent être fouillés M11, M14, M41, et M44 ;)
voici, trouvé sur l'internaute.com
1441, le 9 juillet
Mort du peintre Jan van Eyck
Le peintre flamand Jan van Eyck (né en 1390 à Maastricht) s'éteint à Bruges (Belgique). Fondateur, avec ses frères, de l'école flamande dite des « primitifs » du XVe siècle, il s'attacha, à travers ses commandes et portraits de riches mécènes, à remodeler les principes de la perspective et d'y établir les règles d'un réalisme pointilleux, exaltant le goût du détail. Son chef-d'œuvre, "Les Epoux Arnolfini" (1434), est l'exemple le plus célèbre des recherches novatrices du maître.
Voir aussi : Jan van eyck - époux arnolfini - Perspective - Histoire de l'Art
1441, le 24 juin
Assassinat du shogun Yoshinori Ashikaga
Le sixième shogun de la dynastie des Ashikaga (période japonaise Muromachi), Yoshinori, est assassiné par le général Mitsusuke Akamatsu, lequel vengea son maître, que le despote avait contraint au bushido pour avoir manifesté ses désirs d'indépendance (troubles du Kakitsu). Institué Seii Taishogun à l'âge de 8 ans, son fils, Yoshikatsu, ne lui survécut pourtant qu'un an puisqu'il succomba à une maladie en 1443. C'est alors son frère Yoshimasa qui lui succéda en tant que huitième shogun en 1449.
Voir aussi : Muromachi - Shogunat - Histoire de la Politique
1441, le 4 juin
Prise de Pontoise par Charles VII
Les troupes du roi de France, Charles VII, galvanisées par leur victoire à Creil, investissent la cité fortifiée de Pontoise, dernière place forte encore tenue par les Anglais dans les environs de Paris, et clé de la mainmise sur l'Ile-de-France. Après trois mois d'un siège long et épuisant, la ville finit par rendre les armes, exsangue. Occupée dès 1417 par les troupes d'Henri V puis par leurs alliés bourguignons (1419) Pontoise ne fut libérée qu'en 1436, avant qu'un énième assaut anglais ne finisse de la ravager.
Voir aussi : Charles VII - Histoire des Bourguignons - Henri V - Pontoise - Bedford - Histoire de la Politique
1441, le 1 avril
Mort de Blanche de Navarre
Blanche Ière de Navarre, ou Blanche d'Evreux (née le 6 juillet 1387), reine de Navarre (1421-1441), s'éteint à Santa María la Real de Nieva (province de Ségovie), en Castille. Fille de Charles III de Navarre et de l'infante Eléonore de Castille, elle fut reine consort de Sicile par son mariage avec Martin Ier le Jeune (1402). A sa mort en 1441, son second époux, Jean d'Aragon (1420), s'appropria le trône de Navarre, niant les prétentions de leurs trois enfants.
Voir aussi : Castille - Jean Ier d'aragon - Blanche de navarre - Histoire de la Politique
1441, le 5 janvier
Mort de Jean de Luxembourg, comte de Guise
Jean II de Luxembourg-Ligny (né en 1392), comte de Guise et de Ligny-en-Barrois, meurt à Guise. Fils de Jean, comte de Saint-Pol et seigneur de Beauvoir, il se fit d'abord vassal du duc de Bourgogne, Jean Ier, pour qui il reprit Senlis aux Armagnacs (1428). Récupérant le fief de Guise (1425) de la main du régent, le duc de Bedford, alors allié des Bourguignons, il rejeta les termes du traité d'Arras (1435), paix signée entre Philippe de Bourgogne et Charles VII.
Voir aussi : Charles VII - Philippe le Bon - Guise - Histoire de la Politique
***nous constatons que ça n'a rien à voir avec le catalogue Messier où peuvent être fouillés M11, M14, M41, et M44 ;)
poèmes postés hypnotisé..
- pas de texte -
peut être ferais je une demande de suppression
totalement hypnotisé hier soir.
croisements
pas de mystère, mais juste des rencontres.
les 4 derniers poèmes de la suite sont écrits à partir d'images et de photos retravaillées, sur un site de "411".
je les ai postés ainsi tout seuls parce que c'est toujours un passage nécessaire pour des textes déclenchés par une image : qu'ils essaient de se passer d'elle.
(s'il a envie il mettra le le lien, c'est de belles images, inspirantes).
les 4 derniers poèmes de la suite sont écrits à partir d'images et de photos retravaillées, sur un site de "411".
je les ai postés ainsi tout seuls parce que c'est toujours un passage nécessaire pour des textes déclenchés par une image : qu'ils essaient de se passer d'elle.
(s'il a envie il mettra le le lien, c'est de belles images, inspirantes).
croisements
le premier poème vient d'une phrase étonnante de d i v sur le forum bleu :
" D'être au milieu de tout
dans cette vallée montagneuse",
et de la question de sortir des codes.
" D'être au milieu de tout
dans cette vallée montagneuse",
et de la question de sortir des codes.
peut être ferais je une demande de suppression
attends de voir ce qu'en diront les autres...là, j'ai pas le temps.
Quelques indices terrestres
..dans mon Google nord américain 411 c'est l'annuaire téléphonique !
croisements
oui, j'avais capté ça..
...d'où mon enregistrement
...d'où mon enregistrement
croisements
j'espère bien voir
objet sonore
superbe ! merci
art brut
bonsoir Kelig.
J'aime tes dessins.
J'aime tes dessins.
objet sonore
hé ! merci à toi !
vraiment contente de te croiser ici !
(moi aussi j'aime tes dessins)
vraiment contente de te croiser ici !
(moi aussi j'aime tes dessins)
objet sonore
c'est gentil ça vous deux
moi content de venir ici, et de recroiser aussi catrin :)
(et désolé pour l'autre fois, j'ai des pb avec mon esprit ces derniers mois)
moi content de venir ici, et de recroiser aussi catrin :)
(et désolé pour l'autre fois, j'ai des pb avec mon esprit ces derniers mois)
peut être ferais je une demande de suppression
ah oui ? Par quelqu'un, quelque chose, ou par toi-même ? c'est la première fois que je te vois employer ce mot ainsi.
Pour tes poèmes, un peu comme catrine je ne peux pas m'empêcher de chercher à définir des sensations communes. Je suis frappée par le rôle de l'eau, souillée souvent, de mer ou de fleuve. C'est un peu comme si elle avait été indispensable pour rassembler, mêler, concentrer et amener à fermentation quelque chose que tu exprimes ensuite, assèches et broies. Comme pour atteindre l'essence de la non-pureté - c'est à dire la vie.
C'est toujours superbement écrit, tu tiens tout dans ta main, même si on sent le rôle essentiel de l'angoisse.
Que penses-tu de mon petit délire, maître Florian ?
Pour tes poèmes, un peu comme catrine je ne peux pas m'empêcher de chercher à définir des sensations communes. Je suis frappée par le rôle de l'eau, souillée souvent, de mer ou de fleuve. C'est un peu comme si elle avait été indispensable pour rassembler, mêler, concentrer et amener à fermentation quelque chose que tu exprimes ensuite, assèches et broies. Comme pour atteindre l'essence de la non-pureté - c'est à dire la vie.
C'est toujours superbement écrit, tu tiens tout dans ta main, même si on sent le rôle essentiel de l'angoisse.
Que penses-tu de mon petit délire, maître Florian ?
peut être ferais je une demande de suppression
Tu n'as pas compris, on peut pas parler d'amour et d'azur et de naissance d'une vénus sans mettre à plat "la cigogne à la ciguë" dont parlaient les surréalistes.
poèmes postés hypnotisé..
tu veux dire...magnétisé .. tous tes métaux ont réagi au feu .... ardant, oui, ardant si je puis dire
..le métal chauffé appelle toujours la trempe
..le métal chauffé appelle toujours la trempe
poèmes postés hypnotisé..
non je veux dire que j'étais défoncé au stilnox quand j'ai posté tout ça.
peut être ferais je une demande de suppression
Et "la saucisse au roquefort" alors ...?
peut être ferais je une demande de suppression
Et mon poing dans ta gueule tu l'as vu ?
peut être ferais je une demande de suppression
Je suis champion de free fight
peut être ferais je une demande de suppression
Ah désolé..
salut super bobard
ben oui, et rajoute trois couches
poèmes postés hypnotisé..
alors ça devait être intense... sauf que je me dis que... tu n'as pas besoin de ça pour l'être, intense... cependant je persiste dans ma lecture, il me semble en ligne directe avec ce que tu m'as fait lire, mais en bien plus fort, plus dense, érotisme et désir exacerbés, et cette dualité, encore, Eros et Tanathos ...
objet sonore
il n'y a pas de mal kelig ; n'y pense plus
Quelques indices terrestres
il ne nous a pas répond, mais perso, ta fouille anthropo-historique, je trouve ça super intéressant
Quelques indices terrestres
Cela me fascine aussi.