tristou

par punpun, mardi 23 octobre 2018, 17:28 (il y a 2005 jours)

quand ils pleurèrent sérieusement d’eux pour la première fois
quand finalement épuisés comme les guerres s’écroulent sous le poids de leur surdité, quand ils se regardèrent pour la première fois
et qu’ils comprirent qu’à deux ; rien d’autre ne commençait, qu’ils ne s’aimaient qu’eux, personnellement, plus innocemment là où est le regard des idées que narrent les ciels dans les yeux d’enfants: l’innocence, la bonté : la bonté, mais sans monde.
Ils s’en allèrent avec les vents et disparurent comme disparaissent les plus sombres pensées au coucher.

tristou

par Timothée, mardi 23 octobre 2018, 20:44 (il y a 2005 jours) @ punpun

Je ne vous connais peut-être pas, mais je vous aime déjà !

tristou

par punpun, mercredi 24 octobre 2018, 00:49 (il y a 2005 jours) @ Timothée

oh et bien merci c'est gentil
au plaisir de vous lire un jour

tristou

par sobac @, mercredi 24 octobre 2018, 10:38 (il y a 2004 jours) @ punpun

un monde à eux, et puis la réalité qui ne fait pas de cadeaux

tristou

par seyne, mercredi 24 octobre 2018, 14:30 (il y a 2004 jours) @ punpun

je trouve que ton poème illustrerait bien ce que j'essaie de dire péniblement à la suite de dh. La destructuration discrète du langage, qui oblige à réfléchir à la signification de chaque phrase, en particulier. Et le mouvement général du poème, l'émotion, qui mène à l'envol, à deux.

tristou

par au phil de la vie, mercredi 24 octobre 2018, 19:09 (il y a 2004 jours) @ punpun

je trouve ce "petit" texte intéressant et touchant, bien écrit, beau "petit" écrit, le titre colle.

deux, trois petites détails que j'aurais vu différemment mais chacun son écriture.


(l'émotion et la sincérité affleurent, voilà, j'aime ce style de littérature, pour employer le gros mot.)

tristou

par pun pun, mercredi 24 octobre 2018, 22:27 (il y a 2004 jours) @ au phil de la vie

merci à vous trois