Poésie de l’espace
Je suis venue prendre un café tôt ce matin
j’ai traversé la grille
les jambes croisées, au milieu du silence
je griffonne sur la table les parfums autour de la tasse
ils sont beaux nos amis les oiseaux alors que personne ne m’embrasse
je les vois s'aimer à coups d’ailes, à coups de becs
dans leur danse sensuelle je respire leur langage
le bruit du silence qui s’éveille
Personne ne m’embrasse et mes lèvres se tendent
j’embrasse le vent
j’embrasse la pluie qui ne tombe pas
le sol asséché
les odeurs au fond de ma poitrine
la main qui ne se pose pas
la montée de la lumière
Je suis venue voir le jour qui commence
J’embrasse le paysage
la feuille blanche sur le marbre encore froid
le gravier sous mes pieds
le champagne que nous n’avons pas bu
le café que je porte à ma bouche
les gâteaux que nous n’avons pas mangés
et l’arôme que je porte à mes lèvres
rempli de présence
Les cuisses douloureuses
nues sur une chaise de fer d'heures entières
les bras attachés à mon torse
j’enlace les lettres que j’écris
ma poésie de l'espace
sur des pages volantes je les retiens
Regarde-moi penchée sur la table
un mouchoir à la main, je crains le vent
je crains le sable et les reflets
seule la pluie assèche mes yeux
non je ne pleure pas, je suis sensible
aux variations des couleurs et des mouvements
Regarde j’ai découvert le sens de la prière
le rêve solitaire
j’ai caressé un chat de gouttière
j’ai aimé son regard levé vers moi
ses yeux rien que pour moi
j’ai traversé la grille
les jambes croisées, au milieu du silence
je griffonne sur la table les parfums autour de la tasse
ils sont beaux nos amis les oiseaux alors que personne ne m’embrasse
je les vois s'aimer à coups d’ailes, à coups de becs
dans leur danse sensuelle je respire leur langage
le bruit du silence qui s’éveille
Personne ne m’embrasse et mes lèvres se tendent
j’embrasse le vent
j’embrasse la pluie qui ne tombe pas
le sol asséché
les odeurs au fond de ma poitrine
la main qui ne se pose pas
la montée de la lumière
Je suis venue voir le jour qui commence
J’embrasse le paysage
la feuille blanche sur le marbre encore froid
le gravier sous mes pieds
le champagne que nous n’avons pas bu
le café que je porte à ma bouche
les gâteaux que nous n’avons pas mangés
et l’arôme que je porte à mes lèvres
rempli de présence
Les cuisses douloureuses
nues sur une chaise de fer d'heures entières
les bras attachés à mon torse
j’enlace les lettres que j’écris
ma poésie de l'espace
sur des pages volantes je les retiens
Regarde-moi penchée sur la table
un mouchoir à la main, je crains le vent
je crains le sable et les reflets
seule la pluie assèche mes yeux
non je ne pleure pas, je suis sensible
aux variations des couleurs et des mouvements
Regarde j’ai découvert le sens de la prière
le rêve solitaire
j’ai caressé un chat de gouttière
j’ai aimé son regard levé vers moi
ses yeux rien que pour moi
Poésie de l’espace
on dirait du cécile coulon.
Poésie de l’espace
ça coule tout seul , limpide comme le temps quand il permet de se recentrer sur l'essentiel
l'espace justement à cette notion de liberté intérieure
"dans leur danse sensuelle je respire leur langage" belle métaphore
l'espace justement à cette notion de liberté intérieure
"dans leur danse sensuelle je respire leur langage" belle métaphore
Poésie de l’espace
Je ne connais pas, je viens de commander "Ronces"
Poésie de l’espace
tu devrais adorer.
Poésie de l’espace
C'est très beau !
Et très agréable à lire aussi.
Merci.
Et très agréable à lire aussi.
Merci.
Poésie de l’espace
Radoteur.
Poésie de l’espace
J'aime beaucoup. Ça se boit comme du petit lait
Poésie de l’espace
Merci à tous
Poésie de l’espace
sensuel, simple, spatial, sensible, spirituel, solitude, sincère, super !
Poésie de l’espace
Oui, c’est beau car tout circule, et même le chagrin a son parfum vivant.
2 orphelins
J'AI LA CHATTE EN FEU
JE SUIS SEULE
JE SUIS TERRIBLEMENT SEULE
MAIS LES PORTES NE ME FONT PLUS PEUR
NI LES LIVRES NI L'ACIER NI LE RIEN DU TOUT
LE LAC MANGERA UN JOUR LE FLEUVE
PAR LES DENTS PAR LA SEVE
PAR LE PLUS PETIT INDICE
QU'ON NOMME
L'ECRITURE
LA VRAIE
JE REVIENDRAIS DANS UNE AUTRE BOUCHE
TE LE DIRE UN JOUR
POUR L'INSTANT JE JOUE J'APPRENDS
JE SUIS DANS UN BAC A SABLE
ROUGE COMME LA PEAU
COMME LE SANG
COMME LE PREMIER CRI
APRES LA DOULEUR
ET LE PREMIER DEUIL
VIE MORT VIE
NOUS REVIENDRONS CHIER
ET PRENDRE POSSESSION DU CORPS
UN AUTRE CORPS
LE METAL LE FEU L'AMIANTE
DOIVENT RESTER LES MEMES
SINON TU VIS
ET JE N'EN PEUX PLUS
DE MOURIR
JE SUIS SEULE
JE SUIS TERRIBLEMENT SEULE
IL Y A CE FEU
JE SUIS SEULE
JE SUIS TERRIBLEMENT SEULE
MAIS LES PORTES NE ME FONT PLUS PEUR
NI LES LIVRES NI L'ACIER NI LE RIEN DU TOUT
LE LAC MANGERA UN JOUR LE FLEUVE
PAR LES DENTS PAR LA SEVE
PAR LE PLUS PETIT INDICE
QU'ON NOMME
L'ECRITURE
LA VRAIE
JE REVIENDRAIS DANS UNE AUTRE BOUCHE
TE LE DIRE UN JOUR
POUR L'INSTANT JE JOUE J'APPRENDS
JE SUIS DANS UN BAC A SABLE
ROUGE COMME LA PEAU
COMME LE SANG
COMME LE PREMIER CRI
APRES LA DOULEUR
ET LE PREMIER DEUIL
VIE MORT VIE
NOUS REVIENDRONS CHIER
ET PRENDRE POSSESSION DU CORPS
UN AUTRE CORPS
LE METAL LE FEU L'AMIANTE
DOIVENT RESTER LES MEMES
SINON TU VIS
ET JE N'EN PEUX PLUS
DE MOURIR
JE SUIS SEULE
JE SUIS TERRIBLEMENT SEULE
IL Y A CE FEU
2 orphelins
y’a pas de doute, on peut voir ça comme une variation sur le même thème...
2 orphelins
mais ce n’est pas une moquerie, c’est habité. Et puis il y a le titre.
2 orphelins
La vulgarité n’apporte rien si ce n’est que d’attirer le regard de lecteurs orientés sur cette forme et cela est loin de mes propres pensées lors de l’écrIture où le calme était roi
2 orphelins
Oui, bien sûr.
Le premier vers renvoie à un imaginaire masculin et évoque le titre d’un film pornographique. C’est un autre monde, mais il y a des lignes communes.
Et puis
Les cuisses douloureuses
nues sur une chaise de fer d'heures entières
les bras attachés à mon torse
sont aussi d’un registre particulier.
Le premier vers renvoie à un imaginaire masculin et évoque le titre d’un film pornographique. C’est un autre monde, mais il y a des lignes communes.
Et puis
Les cuisses douloureuses
nues sur une chaise de fer d'heures entières
les bras attachés à mon torse
sont aussi d’un registre particulier.
2 orphelins
Certes, mais les cuisses douloureuses sont pour le fer de la chaise, quant aux bras attachés au torse est une forme de tenue, une posture, nulle part, il y a l’envie de heurter de choquer bêtement. Ce comportement n’apporte rien si ce n’est l’isolement
2 orphelins
Est-ce que tu crois franchement B. que ta petite écriture bêbête apporte quelque chose au débat que tu amorces, toi qui comme toujours ici et ailleurs prône la forme mais jamais le fond des choses, bêbête informe et superficielle, tu changeras jamais, je te laisse donc à la douleur des chaises, tu m'amuseras toujours avec ton art... petite
Poésie de l’espace
Dėcue !
Poésie de l’espace
ah bon, je pensais que ça te plairai.
moi ça ne m'a pas bouleversé mais je l'ai quand même lu en entier.
moi ça ne m'a pas bouleversé mais je l'ai quand même lu en entier.
2 orphelins
et toi olivier, coulon, t'en penses quoi ?
2 orphelins
c'est de la bonne facture
y a pire y a mieux
y a un noyau
après la viande autour
c'est selon le goût de chacun
tu te remets quand à écrire : TOI
pour savoir ce qu'en pense coulon
de ton écriture
y a pire y a mieux
y a un noyau
après la viande autour
c'est selon le goût de chacun
tu te remets quand à écrire : TOI
pour savoir ce qu'en pense coulon
de ton écriture