culotte

par sobac @, samedi 13 avril 2019, 13:20 (il y a 1812 jours)

On voyait sa culotte, ce n’était pas de la provoc, simplement de l’insouciance
et puis, quel mâle à çà
demain peut être, on verrait ses Saints
si le temps le permet, entre glace à la vanille et fruits de la passion
chaque jour se réinvente
seules les rides s’incrustent
et l’âge qui consume les dernières illusions

table basse bancale

par sobac @, lundi 15 avril 2019, 11:42 (il y a 1810 jours) @ sobac

Table basse se fait bancale , adieux bacchanales
car il croyait que l’assise était de mise
mais il ignorait en vérité,
que postions rime avec situations
et dans le cas présent
la table pouvait bien être bancale
la dame, elle, ne se portait pas pâle
prête pour les galipettes
saperlipopette
l’important dans l’affaire
surtout ne pas s’en faire
toujours essayer
et l’adopter
cette table bancale
restera dans les annales
comme le début d’une histoire
ou la morale n’est pas une fin en soi
honni soi qui mal y pense
elle ne pensait qu’à cela
et lui trouva en tout bien tout honneur
que ce n’était point labeur
depuis ce duo essaime la scène
ou leurs exploits
font loi

rouge à levres

par sobac @, mardi 16 avril 2019, 09:01 (il y a 1809 jours) @ sobac

cérémonial qu’elle effectue avec sensualité, la femme, messieurs, offre a ses lèvres
cette peinture aux pouvoirs érogène.
Faisant naître fantasmes, afin d’hypnotiser ce désir que l’on nomme charnel
elle en use de ce bâton que l’on compare à Cupidon dans les alcôves
où la fièvre se mue en passion.
Rouge couleur de feu couvant sous la braise
incitant l’audace sa vraie nature
la femme séductrice rivalise, autant qu’elle improvise
sûre de son aura dans le sérail des jours
dont les mâles extasiés succombent a sa volonté
ainsi la légende entretenue
offre à la femme et sa vertu
un parfum au dard
il n’est jamais trop tard

pince de crabe

par sobac @, mercredi 17 avril 2019, 10:37 (il y a 1808 jours) @ sobac

Pince de crabe

Homard en parle de son voyage en Bretagne à la pointe du Groin,la ou son regard s’est posé pour la première fois sur l’immensité de cette mer de caractère.
D’ailleurs il ne parle plus que de cela, tant le choc fut émotionnel, lui qui n’avait jamais quitté les rives de la Méditerranée.
Depuis sa vie s’est enrichie de ce lieux magique, il en capté les milles facettes et même plus , il pourrait décrire le vol des sternes , l’écume à la crête des vagues , l’air iodé énergisant, les rochers abrupts, la luminosité de ce mois de mai, l’horizon qui invite aux rêves .
Et aussi cette partie de pêche quand il tenait dans sa main un crabe comme le trophée de sa vie.
Dans son quartier on le surnomme le Pince de crabe, et cela a ses yeux vaut tout les titres de noblesse.

tasse de thé

par sobac @, vendredi 19 avril 2019, 12:52 (il y a 1806 jours) @ sobac

smog on Thames
five o’clock, tea of course
l’habitude est un poids la routine en comptine
outre Manche le tempo rythme le quotidien
Chapeau melon, oh my god
it’s just my cup
for the tea, darjeeling
L’Inde cette colonie lointaine ou en maître nous régnèrent
l’art en coutume, les manières en sus
et puis ce flegme
to morrow maby, not sure , realy my dear
on imagine sans peine
une époque révolue, heureusement
but for somebody,regrets
and now brexit
it’s not a problèm
le tasse de thé en porcelaine
celle de l’aïeule qui de génération en génération
reste immuable
tradition oblige

vieille horloge

par sobac @, samedi 20 avril 2019, 11:19 (il y a 1805 jours) @ sobac

elle en a vu des heures, en compagnie de paires d’yeux braqués sur elle
vieille demoiselle au tic tac cadencé comme dans un défilé
certains disent qu’elle à une âme, que sa fonction fait diversion
d’autres voit en elle un objet d’une rare élégance
la majorité , elle, en saisit l’utilité
Mais nulle retraite, sa fonction se fond dans le décor
ou le temps dispose, comme l’âge se confond
Réputée pour son exactitude
elle fait fi des latitudes
par sa présence, elle rend l’absence moins cruelle
comme si ses aiguilles avaient le pouvoir
de panser les blessures de l’existence  .
A son cadran, adieux carcan
vieille horloge que rien ne déroge

Chemin décennal

par Timothée @, mardi 23 avril 2019, 03:02 (il y a 1802 jours) @ sobac

A Marjo

Quelle femme trouvera le chant de mon pas de course, qu'afin je ne me perde pas ?
Quelle errance solitaire ne devrai-je pas accomplir avant de me trouver dans la clairière inondée de lumière, en face de celle qui m'aura suffisamment attendu, que je n'aurai pas trop fait attendre, et qui n'aura dans le cœur qu'une seule épine de douleur, l'épine de ma flèche aux accents distordus ?
J'ai bien rêvé de ce vent de liberté, mais alors même en rêve je n'y croyais pas vraiment.
Il ne suffisait pas de rêver, il fallait aller au-delà du rêve, derrière le rideau des songes où pas une image n'est vraie.
J'ai très fort douté de tout, jusqu'au bout du doute où plus rien ne fait aucun doute. Oui, soudain, dans la bascule du destin, ces doutes font place à l'inexplicable délice du royaume souverain des inexplicables conflagrations de la lumière.
L'angoisse ne pèse plus mais porte. L'inquiétude n'oppresse plus mais s'évapore en des parfums de messes solennelles. La violence n'accable pas mais circule dans les veines en une liqueur d'alcool fort. Le chant des oiseaux s'accorde au rythme de vos pensées et l'air même se charge de souvenirs qu'on croyait à jamais oubliés et qui se révèlent au présent de vos réparations et de vos réinventions.

Chemin décennal

par sobac @, mardi 23 avril 2019, 09:08 (il y a 1802 jours) @ Timothée

L'inquiétude n'oppresse plus mais s'évapore en des parfums de messes solennelles. La violence n'accable pas mais circule dans les veines en une liqueur d'alcool fort. Le chant des oiseaux s'accorde au rythme de vos pensées et l'air même se charge de souvenirs qu'on croyait à jamais oubliés et qui se révèlent au présent de vos réparations et de vos réinventions.

j'aime beaucoup ce passage, cheminement de l'humain

merci de ta lecture