au bout de la rue

par sobac @, jeudi 25 avril 2019, 12:02 (il y a 1825 jours)

c’est la bas au bout de la rue en sens unique
des mots écris sortant d’une fenêtre
certains en attrapent en faisant leur parlotte quotidienne
dans ce flux permanent, l’adjectif joue son rôle
et le verbe émerveille.
Parfois de la fenêtre sortent des sons
et chacun s’interroge
vas t-on vers une autre communication
ou cela est-il passager
mais le plus déroutant, l’interprétation,
sujette a moues sur des visages interloqués
la routine est une gangrène
alors s’imagine des solutions
mettre la rue en double sens
pour que les mots s’opposent en liberté
quant aux sons
allégation

au bout de la rue

par 411, jeudi 25 avril 2019, 14:35 (il y a 1825 jours) @ sobac

Tu es vraiment un poète du quotidien, et ce poème fait du bien tant il coule naturellement le long du sens.
Je ne commente pas souvent, mais je t'imagine très sincère dans ce que tu fais.
Et là, ce poème m'a vraiment touché.
Voilà voilà.

au bout de la rue

par sobac @, vendredi 26 avril 2019, 10:50 (il y a 1824 jours) @ 411

MERCI toujours agréable un commentaire comme le tien

au bout de la rue

par Périscope @, jeudi 25 avril 2019, 15:55 (il y a 1825 jours) @ sobac

j'aime bien "les mots écrits sortant d'une fenêtre..."

par contre je suis plus réservé sur l'utilisation
des mots "communication, interprétation" mots trop galvaudés, au sens usé.

il faudrait leur trouver une équivalence plus charnelle, vivante,

Simenon appelait cela des mots "matière" qu'il substituait aux concepts froids

au bout de la rue

par sobac @, vendredi 26 avril 2019, 10:55 (il y a 1824 jours) @ Périscope

ce sont des mots actuels c'est pour cela que je l'ai écrit tel quel
sinon " échange" et " vision" pourrait correspondre

merci

au bout de la rue

par Périscope @, samedi 27 avril 2019, 08:49 (il y a 1823 jours) @ sobac

oui en effet ils sont plus forts et plus justes

se sacrifier sur l'autel nauséabond de l'actualité est toujours dommage

la vraie actualité c'est ton intériorité, singulière,
la seule qui convient pour écrire sans moisir

au bout de la rue

par seyne, vendredi 03 mai 2019, 15:58 (il y a 1817 jours) @ sobac

Je n'ai jamais lu quelque chose qui prenne le langage de cette façon.
C'est comme un animal, un serpent peut-être, à demi-transparent, à demi-halluciné. Et ses articulations, ses lumières, ses craquements évoquent un feu qui ne brûle pas, qui se transmet comme celui de Prométhée, mais sans prétention, sans emphase, dans une rue ordinaire et vivante, dans la diversité.
J'aime beaucoup quand ta vision prend corps ainsi, quand elle entre dans une certaine continuité, sans renoncer pour autant à la liberté de l'inspiration.
Tu as une grande liberté d'écriture, sans doute du fait d'une vraie absence de prétention.

au bout de la rue

par sobac @, samedi 04 mai 2019, 10:52 (il y a 1816 jours) @ seyne

"Tu as une grande liberté d'écriture, sans doute du fait d'une vraie absence de prétention. "

tu resumes ma philosophie de l'écriture
merci bcp