roi des extraterrestres
Qui es tu , énigme, tête de mutant pixelisée
Il semble que tu fus découpée un dimanche après-midi
Par un garçon trouble par ennui
Absorbé devant sa tasse de thé
Il avait vu passer 1000 formes
1000 masques de carnaval affreux et tendres et colorés, tout à la fois
Naissant Se brouillant Se déformant Se transformant l'un en l'autre
Sans arrêt sans pause d'un même souffle c'était plus beau qu'un ballet Russe
Le thé est devenu froid
Le garçon a chassé ce froid en sculptant
En taillant et peignant en collant et
En expulsant des millier d'êtres
De sa tête parmi lesquels toi le roi
Des extraterrestres couronné de fleurs grotesques
Fêlures secrètes cueillies dans son jardin
Pour l'instant cela tient bien
Mieux que le reste du monde
En tous cas
Il semble que tu fus découpée un dimanche après-midi
Par un garçon trouble par ennui
Absorbé devant sa tasse de thé
Il avait vu passer 1000 formes
1000 masques de carnaval affreux et tendres et colorés, tout à la fois
Naissant Se brouillant Se déformant Se transformant l'un en l'autre
Sans arrêt sans pause d'un même souffle c'était plus beau qu'un ballet Russe
Le thé est devenu froid
Le garçon a chassé ce froid en sculptant
En taillant et peignant en collant et
En expulsant des millier d'êtres
De sa tête parmi lesquels toi le roi
Des extraterrestres couronné de fleurs grotesques
Fêlures secrètes cueillies dans son jardin
Pour l'instant cela tient bien
Mieux que le reste du monde
En tous cas
roi des extraterrestres
il est beau ce poème-rêverie, sur l'acte de "donner une forme" à ce qui grouille en soi. Ce que j'aime surtout c'est que c'est une forme-mots décrivant la création d'une forme-objet. Comme un poète qui ferait le portrait d'un sculpteur-peintre (j'aime pas le mot "plasticien").
avec un peu d'envie, peut-être, pour la paix de la matière...et il y a même un jardinier fou.
avec un peu d'envie, peut-être, pour la paix de la matière...et il y a même un jardinier fou.
roi des extraterrestres
Moi aussi je l'ai trouvé bon ce poème.
roi des extraterrestres
Même si je n'avais pas vraiment aimé le livre, j'avais été marqué par la théorie littéraire de la critique de la peinture que forme Diderot, dans ses Salons. Cette volonté de faire écho à ce qui est plastique, de retrouver l'éclat de la chair, la dissipation d'une ombre, etc.