(j'ai choisi ce poème là pour ce soir)

par Florian, mercredi 14 octobre 2020, 23:42 (il y a 1289 jours)

tout est lavé et vain
dans l'album de la félicité
et l'écuelle qu'on lâche car trop de sel
ne suffit à unir la vie
et le monde dans sa biologie
trop de larmes qui touchent à l'épi s'éliment
comme des canevas et des verres
touchent au ciel obscurci

mais blanches sont les levées de cygne
que bavent les artères
dans la féodalité du signe
grain crevé de l'asphalte que mugit une sombre vache

dans la musicalité du bruissement et du battement
d'ailes d'un moustique
ou d'une oeuvre première

(j'ai choisi ce poème là pour ce soir)

par Périscope @, jeudi 15 octobre 2020, 09:19 (il y a 1289 jours) @ Florian

je crois comprendre un peu mieux les deux dernières strophes

(j'ai choisi ce poème là pour ce soir)

par Florian, jeudi 15 octobre 2020, 11:09 (il y a 1289 jours) @ Périscope

C'est dommage.


J'utilise une suggestion qui n'a plus besoin de la moindre assertion.

Je mets à bas par ailleurs aussi, les interminables retours à des pensées "travaillées" qui cassent l'esprit libre de la poésie.

Enfin ici.

(j'ai choisi ce poème là pour ce soir)

par -, jeudi 15 octobre 2020, 19:45 (il y a 1289 jours) @ Florian

En effet, il faut le lire deux fois pour qu'il soit tout à fait clair: c'est un poème. Il n'est pas difficile, il est très touchant et il est est bien.