délit de l'intelligence
Quelle est cette clarté au fond du corps
que nous étreignons de peur et que l’orgueil achève.
Ces mains qui fouillent les forêts d’épines
comme paisible ossature de nos origines
entre ce que nous avons perdu et promettons de juger
Le contact de la peau d’un frère qui porte le grand mal
sous les collines étrangères où un pays blanc émerge
Une mère crache en son sein des hommes au pareil
seuls et gouvernés par les raisons de l’ennui. Ils pensent
la joie et l’amour
avec l’attrait que porte l’intuition
sur ce que nous apprend l’avancée du jour
lorsque nous demeurons aussi tranquille que le givre
et que la nuit encore déploie son point d’appui à l’exil
Un terrible roi vint couper nos doigts et nos paumes
que nous étreignons de peur et que l’orgueil achève.
Ces mains qui fouillent les forêts d’épines
comme paisible ossature de nos origines
entre ce que nous avons perdu et promettons de juger
Le contact de la peau d’un frère qui porte le grand mal
sous les collines étrangères où un pays blanc émerge
Une mère crache en son sein des hommes au pareil
seuls et gouvernés par les raisons de l’ennui. Ils pensent
la joie et l’amour
avec l’attrait que porte l’intuition
sur ce que nous apprend l’avancée du jour
lorsque nous demeurons aussi tranquille que le givre
et que la nuit encore déploie son point d’appui à l’exil
Un terrible roi vint couper nos doigts et nos paumes
délit de l'intelligence
par Claire 
, mercredi 21 janvier 2015, 12:01 (il y a 3384 jours) @ pingouin
Il y a de belles images, une atmosphère. Je l'ai relu plusieurs fois, et voici mes impressions : les deux premiers vers et les trois derniers sont vraiment bien.
Par contre j'ai du mal à te suivre dans le reste. Par exemple :
comme paisible ossature de nos origines
entre ce que nous avons perdu et promettons de juger
...je me demande : c'est entre quoi et quoi ? est-ce que tu veux dire "entre ce que nous avons perdu et ce que nous promettons de juger" ?
et ce grand mal, c'est quoi ?
On sent que tu penses à des choses, que tu as des idées, mais les métaphores, les allusions sont souvent trop obscures pour moi. Je reste perplexe.
Pourtant, je sais que bien souvent le plus puissant dans la poésie c'est quand elle ne renvoie pas à une "explication" univoque.
Mais là on a (j'ai) eu plusieurs fois l'impression au contraire que ton idée était assez précise, sans pouvoir comprendre laquelle. Du coup le titre prend une allure ambigüe.
Par contre j'ai du mal à te suivre dans le reste. Par exemple :
comme paisible ossature de nos origines
entre ce que nous avons perdu et promettons de juger
...je me demande : c'est entre quoi et quoi ? est-ce que tu veux dire "entre ce que nous avons perdu et ce que nous promettons de juger" ?
et ce grand mal, c'est quoi ?
On sent que tu penses à des choses, que tu as des idées, mais les métaphores, les allusions sont souvent trop obscures pour moi. Je reste perplexe.
Pourtant, je sais que bien souvent le plus puissant dans la poésie c'est quand elle ne renvoie pas à une "explication" univoque.
Mais là on a (j'ai) eu plusieurs fois l'impression au contraire que ton idée était assez précise, sans pouvoir comprendre laquelle. Du coup le titre prend une allure ambigüe.