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merde , encore une info
la tête farcie , le corps tendu
elle, va son train, elle, suit son chemin
lui un peu plus stressé, lui, candidat à éjecté
les jours tanguent, l'info à tué
l'éspoit d'un avenir écrit
au profit de l'instantané
celui que l'on craint celui qui sait
si c'est obligé si c'est dépassé
au fond de l'impasse
reste aucune trace
la raison comme le bon sens ont fui
seul le son veut croire
à l'interminable succession
d'infos en continu
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l'info devenue reine
résignés c'pas le pied
pauvres humains à la peine
cinquante deux semaines
l'année s'est écoulée
toujours la même rengaine
à quand la quarantaine
ces paroles échangées
qui nous donnent la migraine
comment! croquemitaine
passez chemin , assez,
demain je casse la graine
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l'info fait pfuit, baudruche
info nunuche
ainsi de suite jusqu'à quand
suite au prochain numéro
si ça tombe à l'eau
il déclareront, pourtant
on était sûr
comme derriere le mur
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l'info, le faux le vrai l'imaginaire le reel
au milieu du gué l'humain en train de
se dire c'est quoi le pire
savoir ou ignorer, faire semblant ou s'attrister
la ligne d'horizon se cofound
avec l'envie et la peur
demain un autre jour
demain se fier à son instinct
suivre son chemin
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l'info étouffe sa proie
mais l'ombre plane
comme dans un reflux de marée
et ce ressac perdure avec le flot
des mots en substance
parfois elle sinue
entre des courants contraires
alors les maux font d'elle
l'insuportable incertitude
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tes petits textes donne toujours matière à réfléchir, sentir, s'interroger. Mais ta pensée est si sinueuse et insaisissable qu'on a du mal à les commenter.
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çà me va d'avoir la pensée sinueuse, car l'info n'a pas toujours les vertus escomptées
insaisissable par contre je trouve un peu excessif
merci d'avoir lu