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Où sont passés nos chers talus d'antan ?
Aux rebords de pierres et de mousses,
Ils semblaient ne servir à rien,
Ils étaient là, comme par habitude,
A laisser pousser fleurs, mûres, champignons,
Abriter mulots, araignées, insectes,
Herbes folles, quand nous allions jouer,
et puis pisser, dans les fossés,
en mâchant une brindille de foin.
Comme ils nous manquent à présent.
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nos chers talus sacrifiés, aspiraient par le mercantile et l'avidité a construire toujours plus
aux depends d'un bon sens qui nous manquent de plus en plus souvent
alors nous les franchissons seulement en rêve
car nos talus d'antan
sont les spectres qui nous hantent
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toujours autant de charme, ton enfance bretonne, si loin.
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ô combien loin (...) merci Claire pour ton regard
c'est aussi un poème nupélogique, la disparition des talus étant une catastrophe pour les écosystèmes et ça accroît considérablement les inondations lors de grandes crues. Je l'ai écrit sous le coup de l'émotion à la lecture d'une pétition contre la destruction des haies programmées par la macronie.
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j'ai un talus en viager
géré par un cantonnier résolu
en attendant la plus-value
je jouis de la vie , entouré