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par ..., lundi 16 février 2015, 13:44 (il y a 3365 jours)

Il est blessé par de toutes petites choses. Il ne sait pas hiérarchiser la souffrance. Il dit qu’au début on croit mourir à chaque blessure, qu’on met un point d’honneur à vivre la douleur pleinement, mais que ça ne s’arrange pas : l’âme n’est jamais en acier trempé. Il est assis sur une banquette, dans le hall d’un hôtel. Il aime cette idée d’un lieu de passage et le cliché qu’il véhicule, dans les romans et dans les films, un lieu de rencontre. Il ne rencontre personne. Il porte une paire de converse noire, montante, dont la partie haute est cachée par le revers extérieur de son jean, en toile brute, foncée. Il ne sait pas comment se tenir. Il tient son dos plaqué contre le mur. Il a l’impression que le peau du dos lui colle au ventre tellement il se sent vide.

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par Claire, mardi 17 février 2015, 18:09 (il y a 3364 jours) @ ...

il me fait un drôle d'effet ton texte. Un peu frustrant, comme si une infinité de branches attendaient de pousser hors de ce tronc bien droit, comme son titre.

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par kel, mardi 17 février 2015, 22:23 (il y a 3364 jours) @ ...

c'est prenant.

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par ynos, mercredi 18 février 2015, 18:35 (il y a 3363 jours) @ kel

il y a une voix très belle
cependant je reste sur ma fin, je trouve que tu n'as pas su mener à terme ta pensée

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par ..., mercredi 18 février 2015, 19:23 (il y a 3363 jours) @ ynos

Merci pour vos lectures.
Mais ce n'est que le début d'un texte qui ne s'arrête pas là...
J'ai juste voulu poster les premières lignes pour avoir un premier retour, savoir si j'allais dans la bonne direction.
Je compte poster la suite quand elle me conviendra :)