fragment
l’histoire n’en finit pas de s’étirer / d’édifier nos esprits patients
nous suivons ses voies effacées / des voix inconnues suivent nos traces
sur des chemins d’étrangeté / à marche forcée
les ornières s’effacent / forêts souterraines inextricables
vasques sans fond / rivières à rebours
cosmos éparpillé / vers brisés
scansion d’onomatopées monodiques / mantras secrets
nos hymnes sont des lames de fond / des coraux / des abysses
notre étendard / planté dans la chevelure de la première gorgone venue
nous suivons ses voies effacées / des voix inconnues suivent nos traces
sur des chemins d’étrangeté / à marche forcée
les ornières s’effacent / forêts souterraines inextricables
vasques sans fond / rivières à rebours
cosmos éparpillé / vers brisés
scansion d’onomatopées monodiques / mantras secrets
nos hymnes sont des lames de fond / des coraux / des abysses
notre étendard / planté dans la chevelure de la première gorgone venue
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Nouvelle façon d'envisager le sens de l'Histoire
à marche forcée
Voilà qui pourrait remplacer les paroles de notre hymne national
que certains trouvent barbares
à marche forcée
Voilà qui pourrait remplacer les paroles de notre hymne national
que certains trouvent barbares
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Merci pour cette lecture qui dévoile la portée tout à la fois hégélienne et nationale de mon (morceau de) poème ! Je ne l'avais pas vu moi-même... mais c'est vrai : "histoire", "marche" / "nous", "hymne", "étendard".
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traits bons morceaux