Blanc
Blanc
Volutes sombres
- tu dis bouche close-
que l'écriture achève
-la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière-
Toutes
- ces terminaisons nerveuses
Ce bleu. Dense
Adossé à mon épaule
Volutes sombres
- tu dis bouche close-
que l'écriture achève
-la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière-
Toutes
- ces terminaisons nerveuses
Ce bleu. Dense
Adossé à mon épaule
Blanc
je suis gênée par le tirets, qui donnent quelque chose d'assez artificiel, je trouve ; sinon, j'aime beaucoup que ce blanc soit aussi sombre et bleu.
Blanc
Même avis : très beau dans la condensation, mais peut-être trop de tirets (ce qui est un détail).
Blanc
hello Armor,
je me suis interrogée à propos et sur l'à propos des tirets.. j'ai bien compris qu'il s'agissait de césures et/ou ruptures (incluant la respiration ou la suspendant plutôt, à l'instar des volutes). il y a une nuit profonde dans l'écriture, dont l'épaisseur est intime, dans le senti intime (intérieur/extérieur) et j'aime beaucoup cela en particulier parce que l'écriture masculine pourrait autant discuter avec une personne proche qu'avec anima (j'affectionne ce genre de flou — la précise imprécision...). en même temps il y a un contour (de terminaisons nerveuses, bleues, et denses) appuyé au réel et, dans la charge de fond — dans le tréfonds du sous-jacent — quelque chose d'à la fois palpitant et calme, électrique et nourrit, plein et fort dans la retenue. (pardon, oui, je lis tout ça..). et c'est cette retenue qui est puissante. virile.
Blanc
Volutes sombres
- tu dis bouche close-
que l'écriture achève
-la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière-
Toutes
- ces terminaisons nerveuses
Ce bleu. Dense
Adossé à mon épaule
_____________________________________
je suis entrée dans le poème, la pensée, le senti, la présence de l'écriture et ...je me suis permis de déplacer les tirets
Blanc
Volutes — sombres —
tu dis bouche close que l'écriture achève
la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière
— Toutes ces terminaisons nerveuses —
Ce bleu. Dense. Adossé à mon épaule
oui, je sais, ça change beaucoup de choses, mais ici les tirets relient "sombres" à "toutes ces terminaisons nerveuses", et cela instille au poème je pense encore plus le sens du caché intime, du su et connu du seul narrateur (révélé dans sa seule intimité, au plus proche de) et qui rend au poème une portée où tout est à approfondir... le tiret n'est-il pas un seuil (à franchir), un espacement précis, insistant... aussi le signe ouvre ou rend possible l'ouverture d'une "porte secrète" d'un entendement secret (et c'est aussi un sens de poésie).
j'espère que tu me pardonneras mon intrusion dans ton poème.
merci Armor, de donner à lire
je me suis interrogée à propos et sur l'à propos des tirets.. j'ai bien compris qu'il s'agissait de césures et/ou ruptures (incluant la respiration ou la suspendant plutôt, à l'instar des volutes). il y a une nuit profonde dans l'écriture, dont l'épaisseur est intime, dans le senti intime (intérieur/extérieur) et j'aime beaucoup cela en particulier parce que l'écriture masculine pourrait autant discuter avec une personne proche qu'avec anima (j'affectionne ce genre de flou — la précise imprécision...). en même temps il y a un contour (de terminaisons nerveuses, bleues, et denses) appuyé au réel et, dans la charge de fond — dans le tréfonds du sous-jacent — quelque chose d'à la fois palpitant et calme, électrique et nourrit, plein et fort dans la retenue. (pardon, oui, je lis tout ça..). et c'est cette retenue qui est puissante. virile.
Blanc
Volutes sombres
- tu dis bouche close-
que l'écriture achève
-la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière-
Toutes
- ces terminaisons nerveuses
Ce bleu. Dense
Adossé à mon épaule
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je suis entrée dans le poème, la pensée, le senti, la présence de l'écriture et ...je me suis permis de déplacer les tirets
Blanc
Volutes — sombres —
tu dis bouche close que l'écriture achève
la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière
— Toutes ces terminaisons nerveuses —
Ce bleu. Dense. Adossé à mon épaule
oui, je sais, ça change beaucoup de choses, mais ici les tirets relient "sombres" à "toutes ces terminaisons nerveuses", et cela instille au poème je pense encore plus le sens du caché intime, du su et connu du seul narrateur (révélé dans sa seule intimité, au plus proche de) et qui rend au poème une portée où tout est à approfondir... le tiret n'est-il pas un seuil (à franchir), un espacement précis, insistant... aussi le signe ouvre ou rend possible l'ouverture d'une "porte secrète" d'un entendement secret (et c'est aussi un sens de poésie).
j'espère que tu me pardonneras mon intrusion dans ton poème.
merci Armor, de donner à lire
Blanc
Césures et respiration suspendue en effet pour venir appuyer quelque chose qui reste en partie inédit ou flou pour les premiers tirets. Les seconds sont plus une rupture dans la trame, un peu comme quelque chose qui surgirait et qu'il est nécessaire de marquer.Merci pour cette lecture assez bien sentie.
Ton entrée dans mon texte est très intéressante, merci de ce partage.
Le passage sur l'écriture masculine m'interpelle.
Ton entrée dans mon texte est très intéressante, merci de ce partage.
Le passage sur l'écriture masculine m'interpelle.
Blanc
Tirets pour césure, suspension, respiration, mise en lumière. Pour mettre "à part". Pour souligner un autre sillon. Merci pour cette lecture.
Blanc
Merci pour la condensation.
Blanc
Moi, j'aurais fait ça:
blanc
volutes sombres
tu dis....bouche close
que l'écriture achève
la seconde
.....précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière
ces terminaisons nerveuses
....toutes
bleu
dense
adossé à mon épaule
blanc
volutes sombres
tu dis....bouche close
que l'écriture achève
la seconde
.....précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière
ces terminaisons nerveuses
....toutes
bleu
dense
adossé à mon épaule
Blanc
Rod. / Armor : vous avez des styles assez proches, je trouve (pour le peu que j'en ai vu).
Blanc
comme ça on dirait du andré du bouchet.
Blanc
Pas faux. Même que l'espace d'un instant je me suis demandé si c'était pas moi.
Et puis non.
Et puis non.
Blanc
non, vraiment pas, Rod
ni de fond ni de forme
quoi qu'il y ait peut-être une parenté du masculin, un pivot intérieur ( ou pôle... j'hésite..)
ni de fond ni de forme
quoi qu'il y ait peut-être une parenté du masculin, un pivot intérieur ( ou pôle... j'hésite..)
Blanc
Vraiment pas. C'est toujours surprenant ces rapprochements qu'on fait, cette habitude de mettre ou de chercher à qui pourrait faire penser tel texte. Alors qu'il y a juste à essayer d'entendre -la voix- qui parle.
Blanc
Le poème de l'un m'a évoqué ceux de l'autre, c'est tout, ça n'est pas une insulte. L'un est d'accord, l'autre non. Juste que quelqu'un dans l'univers a trouvé qu'il y avait un lien. ça n'est pas une habitude. Au moins quelqu'un a lu.
Blanc
Aucune insulte, juste une réflexion de ma part plutôt liée à de l'étonnement qu'à un quelconque sentiment négatif. Merci de votre lecture en tout cas.
Blanc
Moi non plus je trouve pas. Je plaisantais. Ça ne ressemble que de loin, pas en lisant vraiment.
Blanc
Very funny :)))