(sans titre)
—
tu diras des heures la lueur brève
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne n'en eut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
qui souffle sur la cendre
la nature te dira que c'est son fils et qu'il s'appelle été
l'espace te dira que c'est sa fille et que le vent est son sillage
la cendre envolée est-elle plus libre que les oiseaux
inachevé
tu diras des heures la lueur brève
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne n'en eut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
qui souffle sur la cendre
la nature te dira que c'est son fils et qu'il s'appelle été
l'espace te dira que c'est sa fille et que le vent est son sillage
la cendre envolée est-elle plus libre que les oiseaux
inachevé
(sans titre)
dh, je dirais...?
(sans titre)
non, ce n'est pas moi.
(sans titre)
Sorry. Claire, peut-être ?
J'aime bien, c'est doux et beau, ciselé, avec juste une ou deux images un peu convenues, peut-être.
J'aime bien, c'est doux et beau, ciselé, avec juste une ou deux images un peu convenues, peut-être.
(sans titre)
moi je trouve ça un peu maniéré et emberlificoté.
(sans titre)
non, ce n'est pas moi.
(sans titre)
ça ressemble à ce qu'écrit Jude
mais pourquoi toujours chercher à mettre un nom sur ce qui est publié ici ?
mais pourquoi toujours chercher à mettre un nom sur ce qui est publié ici ?
(sans titre)
oui, c'est pour ça que je ne publie plus en anonyme - bien que ce soit une démarche intéressante - tout le monde se métamorphose aussitôt en fin limier et le texte passe à l'as.
(sans titre)
c'est intéressant seulement si on veut écrire de façon très différente de son habitude.
(sans titre)
j'ai pensé à Jude à cause de la délicatesse des sensations évoquées et de la langue
et aussi les oiseaux : merles, outardes, étourneaux
et aussi les oiseaux : merles, outardes, étourneaux
(sans titre)
je pense que c'est aussi pour se protéger, être un autre pour détourner les traits des commentaires parfois blessants
(sans titre)
non, pas ici, je ne crois pas. sur le forum bleu oui...quand je l'ai fait, parfois, c'était pour donner une sorte de virginité au texte, mais la quête des limiers met ça en échec.
(sans titre)
Oui, Jude, c'est en effet une bonne hypothèse, je n'y avais pas pensé.
Vous n'êtes pas joueurs (joueuses) ? Moi, j'adore les énigmes et les enquêtes.
Si c'est donné sous anonymat, ça s'expose forcément à ce genre de recherches, non ?
Vous n'êtes pas joueurs (joueuses) ? Moi, j'adore les énigmes et les enquêtes.
Si c'est donné sous anonymat, ça s'expose forcément à ce genre de recherches, non ?
(sans titre)
"Si c'est donné sous anonymat, ça s'expose forcément à ce genre de recherches, non ?"
hé non. en l'occurrence l'anonymat devrait ou aurait dû permettre une complète liberté d'expression quant aux avis et critiques
hé non. en l'occurrence l'anonymat devrait ou aurait dû permettre une complète liberté d'expression quant aux avis et critiques
(sans titre)
c'est plus intéressant quand se produisent de vrais commentaires, ce que la chasse au chat élude.
(sans titre)
ça me fait plaisir mais ce n'est pas de jude
en tout cas merci pour ta lecture
en tout cas merci pour ta lecture
(sans titre)
"avec juste une ou deux images un peu convenues, peut-être"
puis-je te prier de bien vouloir mettre le doigt dessus ?
puis-je te prier de bien vouloir mettre le doigt dessus ?
(sans titre)
c'est justement le contraire
(sans titre)
je constate qu'on se soucie bien plus de l'identité que du texte et ça en dit long (...)
(sans titre) modifié
des heures tu ne diras que la lueur brève
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne ne la reçut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
qui soufflera sur la cendre
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne ne la reçut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
qui soufflera sur la cendre
(sans titre) modifié
J'aime assez la seconde version mais le vers 1 de la première me semble mieux résonner que celui de la version 2. Sur le dernier vers de la version 2, j'y entendais mieux le présent de la version 1.J'aime assez cet aller retour du tu au je puis au tu.
(sans titre) modifié
Ha ! intéressant ...
donc... tu préfères :
tu diras des heures la lueur brève
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne ne la reçut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
la cendre envolée est-elle plus libre que les oiseaux
?
donc... tu préfères :
tu diras des heures la lueur brève
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne ne la reçut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
la cendre envolée est-elle plus libre que les oiseaux
?
(sans titre) modifié
Oui même si je note la disparition de " qui souffle sur la cendre".
(sans titre) modifié
qui souffle sur la cendre
envolée, est-elle plus libre que les oiseaux
?
...ça marcherait ?
(et en tout cas merci pour ton regard constructif)
envolée, est-elle plus libre que les oiseaux
?
...ça marcherait ?
(et en tout cas merci pour ton regard constructif)
(sans titre) modifié
Comme ça je ne suis pas sûre mais je trouve qu'il y a quelque chose à faire avec ces deux vers, quelque chose à garder dans ce qu'il y a de fond, qui manquerait si cela disparaissait. En tout cas dans mon ressenti du texte.
(sans titre) Re-modifié
tu diras des heures la lueur brève
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne ne la reçut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
qui souffle sur la cendre
version à l'Armor*
que je remercie encore
suggestions, quelqu'un ?
quand le retournement de terre devient le lit rose des oiseaux
je ne dirai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
il y aura eu tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut une fleur étrange et pure fondant sur la langue du monde
chacun voulu la boire puis personne ne la reçut
tu es ainsi replié dans ta soif
et la fleur envolée
est-ce au bec du merle
est-ce aux cous des outardes
nul ne saura où ton amour
certains brûlent leurs champs
mille ailes d'étourneaux grimpent et disparaissent
qui souffle sur la cendre
version à l'Armor*
que je remercie encore
suggestions, quelqu'un ?
(sans titre) modifié
oui, merci. sauf que je ne vois pas pour le moment..
(sans titre)
Vers 3 et dernier vers, mais ça n'est qu'un avis.
(sans titre) Re-modifié
(je partage le senti d'Armor ici)
il me semble qu'il y a une coquille : a voulu, ou voulut ..?
petite suggestion personnelle..
qui souffle sur la cendre, envolée, plus libre que les oiseaux ?
il me semble qu'il y a une coquille : a voulu, ou voulut ..?
petite suggestion personnelle..
qui souffle sur la cendre, envolée, plus libre que les oiseaux ?
c'est de la provocation??;-)
Vous l'aurez voulu!Quand on me fait de la provoc, on me trouve!!
J'ai lu le texte. Il m'a parlé . J'ai gribouillé un petit truc et après, j'ai regardé les commentaires. Je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui l'ai écrit.D'ailleurs je risque d'en trahir l'intention et de le détourner...
Vaguement, j'y sens quelque chose comme cela (si ce peut être utile à (et temporairement sans nom):
Un jour des heures tu diras la lueur brève
quand la terre retournée devient le lit rose des oiseaux
moi, rien
je ne chuchoterai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
mais il y aura eu
tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut
une fleur étrange et pure fondant
sur la langue du monde
chacun voulut la boire
et puis personne
n'en sauva goutte
te voici replié dans ta soif
la fleur envolée
est-ce au bec d'un merle
au long cou des outardes
où ton amour?
après la moisson
certains brûlent leurs champs
mais par milliers les étourneaux obscurs piaillent et réclament
puis grimpent et disparaissent
qui désormais soufflera sur les cendres?
Le vent d'automne
puis la pluie
larme d'hiver
et tant pis...
aux sillages des ailes d'en haut
reste comme un rêve accroché
un peu de cendre envolée
libre et fertile
et je ne veux rien oublier
J'ai lu le texte. Il m'a parlé . J'ai gribouillé un petit truc et après, j'ai regardé les commentaires. Je tiens à préciser que ce n'est pas moi qui l'ai écrit.D'ailleurs je risque d'en trahir l'intention et de le détourner...
Vaguement, j'y sens quelque chose comme cela (si ce peut être utile à (et temporairement sans nom):
Un jour des heures tu diras la lueur brève
quand la terre retournée devient le lit rose des oiseaux
moi, rien
je ne chuchoterai rien au vent doux que la mort d'avril soupire sur ton front
mais il y aura eu
tout ce que l'hiver épuise et use
et les regards élimés par la bise
amour fut
une fleur étrange et pure fondant
sur la langue du monde
chacun voulut la boire
et puis personne
n'en sauva goutte
te voici replié dans ta soif
la fleur envolée
est-ce au bec d'un merle
au long cou des outardes
où ton amour?
après la moisson
certains brûlent leurs champs
mais par milliers les étourneaux obscurs piaillent et réclament
puis grimpent et disparaissent
qui désormais soufflera sur les cendres?
Le vent d'automne
puis la pluie
larme d'hiver
et tant pis...
aux sillages des ailes d'en haut
reste comme un rêve accroché
un peu de cendre envolée
libre et fertile
et je ne veux rien oublier
(sans titre)
ha, tu n'as pas tort
faudra que je retourne ça..
merci julienb
faudra que je retourne ça..
merci julienb
(sans titre) Re-modifié
zut pour la coquille
et merci pour ta lecture
et merci pour ta lecture
c'est de la provocation??;-)
cher jude, voilà qui me fait sourire
et qui en effet détourne mais c'est un plaisir
je constate que le retournement de terre est lu comme un labour
moi je voyais la planète tourner et un continent perdre la lumière...
ton vers de chute est précisément ce qui sous-tend le premier texte
ça et...d'autres choses que ta manière vient "expliciter"
le texte dormait quelque part dans un fouillis de papiers, inachevé.
le retrouvant j'y ai lu quelque chose qui allait et des choses qui n'allaient pas
j'ai pensé l'ouvrir et lui faire la peau... le mettre ici (tout nu) était une bien meilleur chose encore !
merci beaucoup de ta générosité régénérante
et qui en effet détourne mais c'est un plaisir
je constate que le retournement de terre est lu comme un labour
moi je voyais la planète tourner et un continent perdre la lumière...
ton vers de chute est précisément ce qui sous-tend le premier texte
ça et...d'autres choses que ta manière vient "expliciter"
le texte dormait quelque part dans un fouillis de papiers, inachevé.
le retrouvant j'y ai lu quelque chose qui allait et des choses qui n'allaient pas
j'ai pensé l'ouvrir et lui faire la peau... le mettre ici (tout nu) était une bien meilleur chose encore !
merci beaucoup de ta générosité régénérante
Gamine!
Voilà qui explique certaines tournures que je croyais contrefaites volontairement.
Il y a une chose que j'ai laissée en clin d'oeil mais qui ne va pas du tout avec ma lecture de ton texte, c'est le lit "rose"!
Encore merci pour ton texte!
Il y a une chose que j'ai laissée en clin d'oeil mais qui ne va pas du tout avec ma lecture de ton texte, c'est le lit "rose"!
Encore merci pour ton texte!
Gamine!
mais non pas gamine, (mais si, si tu veux lol) mais je ne voyais pas comment éviter autrement le problème de lecture en forum, trop souvent on y lit le nom et non pas le texte, et j'avais/j'ai ce blocage de texte. j'aurais bien passé un coup de fil ou deux mais c'est exhorbitant ...
le lit rose c'est le ciel au coucher du soleil
et j'aurais dû en faire autre chose
les tournures de phrases détournées et la syntaxe qui danse, c'est plus fort que moi, je veux dire c'est naturel, naturel à où je vis, c'est un mélange de la vieille langue et de la moderne dans un bain anglophone, souvent mes inversions viennent de ça. de ça et du fait que mon réflexe de pensée et du lire/écrire fait du droite à gauche (est en renversé)
;)
le lit rose c'est le ciel au coucher du soleil
et j'aurais dû en faire autre chose
les tournures de phrases détournées et la syntaxe qui danse, c'est plus fort que moi, je veux dire c'est naturel, naturel à où je vis, c'est un mélange de la vieille langue et de la moderne dans un bain anglophone, souvent mes inversions viennent de ça. de ça et du fait que mon réflexe de pensée et du lire/écrire fait du droite à gauche (est en renversé)
;)
Gamine!
J'ai bien compris ce qu'était le lit rose. Pour moi (et seulement pour moi!) il vaudrait peut-être mieux chercher dans le rouge ou le noir.
Je pense à Harmonie du soir de Baudelaire : "le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige" ou à Recueillement: "une atmosphère obscure enveloppe..." mais ce n'est qu'une lecture, personnelle, du déchirement sanglant qui, avec le temps (à tous les sens du terme)virera un jour au rose (mais cette fois sans plus aucun soupçon d'une mièvrerie possible).
Je pense à Harmonie du soir de Baudelaire : "le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige" ou à Recueillement: "une atmosphère obscure enveloppe..." mais ce n'est qu'une lecture, personnelle, du déchirement sanglant qui, avec le temps (à tous les sens du terme)virera un jour au rose (mais cette fois sans plus aucun soupçon d'une mièvrerie possible).
Surchauffe!
ou alors "le drap rose des oiseaux"
bon j'arrête parce que ça commence à surchauffer grave!
bon j'arrête parce que ça commence à surchauffer grave!
Rouge ou noir +
oui, j'entends bien ce que tu avances avec le rouge, mais justement, dans le contexte "hiver amour", le froid brûlant, la neige lavant le ciel comme le temps, le corps est dans l'habitude et la tête dans le printemps neuf foisonnant, ne regarde que, ne voit que des traces délavées, des restes... je me dis qu'on peut se figurer l'être comme un champ que l'hiver couche parfaitement en pesant par neiges successives et tient par emprise glacée, et qui brûlé ensuite (j'ai vu faire ça au printemps et j'en étais étonnée) ne garde aucune trace tangible de ce qui a été... dans ta version le vers de chute fait une sorte de myosotis et donc la pensée sous-jacente et l'acte se proposent comme déjà plus en avant et dans une forme d'été, si la pensée le puit.. hors dans ce texte, la présence et la pensée sont encore à l'hiver, l'hiver mourant dans les dernières neiges d'avril, la présence reste comme auprès d'un défunt qu'on veille, et la pâleur du ciel ne dit sans doute pas assez ce qui est mort et s'efface tandis les nuées d'oiseaux noirs sont la cendre envolée, la cendre de cet amour singulier... envolée dans des draps métaphoriques, voire métaphysiques
je ne pense pas que je finirai ce texte, j'en ferai peut-être d'autres autour de ça, ou je ne sais pas..
(et oui je sais que c'est curieux de personnaliser des éléments ou des états, climats, saisons)
je ne pense pas que je finirai ce texte, j'en ferai peut-être d'autres autour de ça, ou je ne sais pas..
(et oui je sais que c'est curieux de personnaliser des éléments ou des états, climats, saisons)
Surchauffe!
hahaHAHAhaha oui faut décoller
défait-troué?
alors peut-être quelque chose autour de "lit défait" ou "draps troués" d'où s'échappent les oiseaux...
Voilà, stop!Promis je ne dis plus rien!
Voilà, stop!Promis je ne dis plus rien!
défait-troué?
on voit que ce rose te chiffonne, tu veux le malmener un peu. Pourtant il y a paradoxalement une audace à utiliser le rose dans un poème qui me plaît...ce côté de couleur en cours de disparition, tendresse dans le noir qui vient.
défait-troué?
Pas du tout Claire, pas de chiffonnage!
J'avais laissé "lit rose" parce que cela appartenait au texte d'origine et qu'avant tout c'est à l'auteur de ce texte de voir ce qu'il veut faire des choses.
Puisque j'avais répondu à une demande et fait une proposition,je voulais simplement être raccord avec ma proposition, éviter ce qui, pour moi et uniquement pour moi, à ce moment-là, présentait une connotation dissonante...
D'accord avec cette "couleur en cours de disparition" et cette "tendresse dans le soir qui vient".
ça y est: stop! silence! le scotch est sur mon clavier!;-)
J'avais laissé "lit rose" parce que cela appartenait au texte d'origine et qu'avant tout c'est à l'auteur de ce texte de voir ce qu'il veut faire des choses.
Puisque j'avais répondu à une demande et fait une proposition,je voulais simplement être raccord avec ma proposition, éviter ce qui, pour moi et uniquement pour moi, à ce moment-là, présentait une connotation dissonante...
D'accord avec cette "couleur en cours de disparition" et cette "tendresse dans le soir qui vient".
ça y est: stop! silence! le scotch est sur mon clavier!;-)
défait-troué?
ça y est: stop! silence! le scotch est sur mon clavier!;-)
ha non chu pas d'accord, ça manque bien trop sur le forum ce type d'échange générateur, où on sent une accélération "dedans" je veux dire proche du texte et dans l'écriture. et je préfère ça mille fois à "des choses qui pleuvent" alors si ça te reprend je t'en prie ne te freine surtout pas
ha non chu pas d'accord, ça manque bien trop sur le forum ce type d'échange générateur, où on sent une accélération "dedans" je veux dire proche du texte et dans l'écriture. et je préfère ça mille fois à "des choses qui pleuvent" alors si ça te reprend je t'en prie ne te freine surtout pas
défait-troué?
ahw là c'est la dimension érotique même même...
défait-troué?
merci d'y lire ça, je veux dire que je suis contente que ce soit lu
défait-troué?
Je te réponds rapidement car je n'ai pas le temps de bien réfléchir . Simplement pour te dire que, maintenant, c'est trop personnel. Je me défends d'entrer davantage dans ton travail sur ton texte.
Simple précision: en ce moment j'ai Baudelaire en tête: en l'occurrence, l'écho qui m'est venu sur ton texte, c'est La mort des pauvres. Après des mots comme "brève, rien, mort, soupire, épuise, use, élimé, soif, replié, envolé, nul, brûlent, disparaissent" comment ne pas penser à la déréliction des pauvres: perte d'un être , d'un amour, d'un espoir... Nous cherchons tous "l'auberge fameuse".
Je ne pensais pas érotique (j'ai évité le rose du boudoir !) ... quoique , bien sûr il est là: puisque Thanatos y est, le petit joufflu n'est pas loin!mais ce qui primait dans ce crépuscule c'est le spleen. Pour moi(et uniquement pour moi, ici,) il n'est pas rose !
Je file !
Merci à toi.
Simple précision: en ce moment j'ai Baudelaire en tête: en l'occurrence, l'écho qui m'est venu sur ton texte, c'est La mort des pauvres. Après des mots comme "brève, rien, mort, soupire, épuise, use, élimé, soif, replié, envolé, nul, brûlent, disparaissent" comment ne pas penser à la déréliction des pauvres: perte d'un être , d'un amour, d'un espoir... Nous cherchons tous "l'auberge fameuse".
Je ne pensais pas érotique (j'ai évité le rose du boudoir !) ... quoique , bien sûr il est là: puisque Thanatos y est, le petit joufflu n'est pas loin!mais ce qui primait dans ce crépuscule c'est le spleen. Pour moi(et uniquement pour moi, ici,) il n'est pas rose !
Je file !
Merci à toi.
défait-troué?
Merci.
C'est valable pour toi( et pour tout le monde) en sens inverse sur ce que j'écris. J'aime penser, faire (lorsque j'en ai le temps et le courage) et ré-fléchir, que la réflexion soit celle du miroir de zeio (très intéressante) ou-et celle de la pensée qui s'éprouve dans cette réflexion.
Mais dégager du temps pour cela sans nuire au peu de production que j'ai en ce moment relève de la folie.... Pour moi c'est le treizième (voire le quatorzième )travail d'Hercule.
C'est valable pour toi( et pour tout le monde) en sens inverse sur ce que j'écris. J'aime penser, faire (lorsque j'en ai le temps et le courage) et ré-fléchir, que la réflexion soit celle du miroir de zeio (très intéressante) ou-et celle de la pensée qui s'éprouve dans cette réflexion.
Mais dégager du temps pour cela sans nuire au peu de production que j'ai en ce moment relève de la folie.... Pour moi c'est le treizième (voire le quatorzième )travail d'Hercule.
défait-troué?
(..sauf que ds cette là écriture eros est mort)
merci pour tout
merci pour tout