deux poèmes
Contre-temps
L'opacité de la poésie joue avec le clair-obscur de nos frayeurs, avec les persiennes noires de nos souvenirs d'enfance.
La mort irradie notre part animale et fait de nous des humains sans âge.
Nous avons tant d'identités qu'il nous faut une psyché pour les contenir toutes. Nous avons tant de visages qu'il nous faut prendre les miroirs de plein front et vieillir avec eux.
J'appréhende l'opacité de la poésie en même temps que résonne la déraison.
***
Sans titre
Avril couleur de nacre s'était peu à peu noyé dans les graviers crissants.
La pluie faisait germer les baisers en bourgeons.
Notre chaumière sentait les blés mûrs et le silence fermenté.
Nous naviguions sur l'amour comme sur un trouble fleuve.
Nous écrivions des poèmes contre la lumière, des poèmes sous-exposés.
***
L'opacité de la poésie joue avec le clair-obscur de nos frayeurs, avec les persiennes noires de nos souvenirs d'enfance.
La mort irradie notre part animale et fait de nous des humains sans âge.
Nous avons tant d'identités qu'il nous faut une psyché pour les contenir toutes. Nous avons tant de visages qu'il nous faut prendre les miroirs de plein front et vieillir avec eux.
J'appréhende l'opacité de la poésie en même temps que résonne la déraison.
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Sans titre
Avril couleur de nacre s'était peu à peu noyé dans les graviers crissants.
La pluie faisait germer les baisers en bourgeons.
Notre chaumière sentait les blés mûrs et le silence fermenté.
Nous naviguions sur l'amour comme sur un trouble fleuve.
Nous écrivions des poèmes contre la lumière, des poèmes sous-exposés.
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deux poèmes
content de te relire ici marianne.
deux poèmes
Je trouve l'écriture de ces poèmes et ce qu'elle exprime intéressantes, un senti, une présence, clair-obscur à mi-pénombre.
deux poèmes
Merci de m'avoir répondu.
Merci de votre lecture !
Merci de votre lecture !
deux poèmes
A mon tour...j'ai pris mon temps par ce que c'est très riche.
Je suis frappée de la différence entre les deux, le premier plutôt réflexif, des sortes d'aphorismes, le second comme un tableau.
Le premier, j'ai trouvé, joue avec la peur, la lumière et l'obscurité, l'identité. C'est ce rappel de la dimension libératrice du jeu que j'ai aimée.
Le second est comme un hymne à la vie, une vie puissante et trouble, pureté et dégradation mêlées, union.
Je suis frappée de la différence entre les deux, le premier plutôt réflexif, des sortes d'aphorismes, le second comme un tableau.
Le premier, j'ai trouvé, joue avec la peur, la lumière et l'obscurité, l'identité. C'est ce rappel de la dimension libératrice du jeu que j'ai aimée.
Le second est comme un hymne à la vie, une vie puissante et trouble, pureté et dégradation mêlées, union.